Ce sont deux rivières en Dordogne en bas du village où est nommé un jeune instituteur qui fantasme sur la buraliste bien décrites en 150 pages poétiques baignées de pluie.
«… un brouillard dense dérobait à mi-jambe les arbres, scintillants mais drapés, cagoulés, harnachés comme pour un sacrifice. Je revois ce brouillard ; je revois ce fourreau que tissaient les eaux perfides et tricoteuses de la Beune, et qui le long de la falaise montait gainer les peupliers, l'auberge, l'église. »
Moi qui fus, à mes débuts à 18 ans, surpris d'être appelé « Monsieur » par la dame qui venait faire le ménage à l'école où je venais d'être nommé, je ne pouvais que me sentir concerné.
Ce livre se voulant hors du temps nous épargne les outrances féministes de l'heure, mais la description redondante d'un désir mâle univoque qui aurait pu paraître original au départ ramène à une voix masculine datée.
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les-onze.html
« Elle lâcha le flipper, elle tourna les talons et vivement amena dans le brouillard ses façons de glamour, ses aplombs de grue, son fourreau de nuit sous quoi régnait, absconse, absolue, la fente considérable. »
Me conviennent mieux des mots choisis pour saisir un sourire qui
« n'était pas une peinture de guerre, cette réclame ou ce bouclier d'ivoire… »
mais plutôt « cet arc en ciel de l'âme, changeant, vibrant. »
Les métaphores sont nombreuses, alors je ne peux m'empêcher de me souvenir que la quintessence des saveurs campagnardes contenue par exemple dans la tartiflette peut s'éventer au bout d'un moment, et le plat de fête devenir bourratif.
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