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« La disparition de chaque vieil homme ou femme signifie la disparition de traditions, de connaissances des rites sacrés que nul autre ne possède ; par conséquent, les informations qu'il faut transmettre aux générations futures, en respectant le mode de vie de l'une des grandes races de l'humanité, doivent être recueillies immédiatement, sinon cette chance sera perdue à tout jamais »

Un livre intéressant sur le photographe américain Edward Curtis : je ne connaissais pas ce photographe, ses photos sont extrêmement belles et son travail est un vrai hommage aux Indiens d'Amérique.

Ce livre nous raconte les Etats Unis entre 1800 et 1900, le sort réservé aux Indiens, et l'ambiance dans le Dakota, notamment.
C'est l'histoire de la rencontre entre Edward Curtis et les réserves indiennes, leur histoire et le sort donné par les Etats Unis, la barberie.

Un roman entre réalité et fiction qui n'a pas pris pour moi – je n'ai pas réussi à embarquer avec le style d'écriture, les choix faits, les chapitres. J'ai eu du mal à suivre les personnages, les lieux, les dates. Trop confus.

Puis, le style d'écriture ressemble plus un style d'écriture de scénario que de romans – ca manquait vraiment de finesse à mon gout.
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Un roman inspiré de l'histoire du photographe Edward S Curtis. Ce dernier passionné de la photographie, encore en balbutiements, se pique de fixer pour l'éternité les derniers indiens qui avaient vécu la vie qui était la leur, leurs traditions, en toute liberté et qui se sont retrouvés déplacés et parqués dans des réserves, ne pouvant plus vivre comme ils l'entendaient au motif qu'ils étaient des sauvages, que leurs moeurs étaient indignes, etc. En réalité, et comme toujours, la véritable motivation des colons venus de partout était la cupidité, la main mise sur des territoires, et le pouvoir. Si je peux me permettre, le monde n'a guère changé; Quoi qu'il en soit, ce roman est un véritable documentaire sur ce qui a été infligé à ces peuplades, sur leur mode de vie ancestral ainsi que sur la mentalité de ceux qui avaient la certitude d'être dans le bon droit. Cela n'a toujours pas changé. 2 étoiles seulement, parce que je m'attendais à une biographie du photographe, parce que le style est celui d'un scénario de film ( et pour cause), parce que c'est un peu longuet.
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Quand Edward Curtis, parti en expédition, se fait agresser et violenter, il est sauvé par un homme mystérieux. On va apprendre beaucoup de choses sur ce qu'ont subi les Indiens d'Amérique lors de la colonisation par l'homme blanc. Celui-ci croit sauver les Indiens en les convertissant à la foi chrétienne, en leur faisant oublier tout de leurs coutumes. On assiste à des scènes d'une violence inouie et encore je ne pense que ce n'est qu'une infime partie de ce qu'ils ont enduré.

Si vous avez aimé Danse avec les loups, si vous avez aimé Mille femmes blanches vous aimerez partir à la rencontre d'Henry et Edward.
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Quelle lecture...

Ce roman c'est l'histoire de Mika Ohiteka qui en 1862, alors qu'il n'est qu'un enfant, prend la fuite pour échapper aux blancs qui colonisent et terrorisent les dernières tribus indiennes dont la sienne, les Dakotas.
Il doit apprendre à survivre, à chasser pour se nourrir. Jusqu'à présent il n'avait jamais connu la solitude. Quelques jours après sa fuite il assiste à l'exécution de trente-huit sioux dont son frère aîné. Cet acte de barbarie détermine à jamais l'identité de Mika qui de par son métissage décide de passer pour un blanc du nom de Henry afin de ne plus jamais être une victime.

C'est l'histoire d'Edward Curtis, qui enfant, découvre un objectif photographique rapporté de la guerre par son père. le jeune Edward se plonge dans un manuel photo, bricole l'objectif pour rendre l'appareil utilisable. Il ne le sait pas encore mais une vocation est née. Il passera vingt ans de sa vie à "photographier la mémoire" de 80 tribus amérindiennes.

C'est aussi l'histoire d'une rencontre entre Mika et Edward. Une rencontre fortuite de deux êtres que tout oppose. Ils doivent parcourir un bout de chemin ensemble, se soutenir pour rester en vie. Mais quand tout nous oppose comment faire pour communiquer, nouer des liens ? Petit à petit ils s'apprivoisent. Entre peur, retenue et choc culturel, une amitié empreinte de respect et de silence va naitre.
Leur périple va les mener à une réserve indienne où maltraitance, viol, humiliation sont de mise.

Cette fresque historique est captivante. Même romancés Jean-Louis Milesi se base sur des faits réels, des personnages historiques donnant encore plus de poids et de relief à son roman.

Nous sommes dans une Amérique qui se veut progressiste mais qui a encore tout à apprendre. le contraste est flagrant: progrès technologiques, avancées sociales opposés au racisme, l'intolérance, la barbarie, à des croyances limitantes.

Ce roman est saisissant.
Gros coup de coeur pour moi pour le personnage de Mika/Henry.
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"Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." de Jean-Louis Milesi est un roman qui m'a profondément touché, un véritable coup de coeur littéraire. Dès les premières pages, l'auteur nous entraîne dans un voyage captivant à travers deux mondes qui s'entrechoquent et s'entremêlent avec une maîtrise impressionnante.

L'écriture stylée de J.L. Milesi ajoute une dimension poétique à cette histoire absolument poignante. Les personnages qu'il crée sont d'une profondeur émotionnelle remarquable, et leur évolution tout au long du récit les rend extrêmement attachants. On se laisse emporter par leurs destinées entremêlées, évoluant dans un contexte où les tensions culturelles et historiques sont palpables.

L'intrigue se déroule à une époque charnière, la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où les bouleversements sociaux et technologiques étaient monnaie courante. À travers le regard du photographe Edward Sheriff Curtis, le lecteur est plongé au coeur des grandes plaines américaines, témoignant des chocs de cultures entre les colons et les Indiens d'Amérique.

La narration nous dévoile un pan sombre de l'histoire américaine, avec la guerre de cession en toile de fond et la chasse impitoyable aux Sioux. L'auteur réussit brillamment à mettre en lumière les différences culturelles, les croyances, et les tentatives d'éradication d'un peuple autochtone, offrant ainsi un témoignage poignant et bouleversant.

Le récit prend une tournure inattendue avec la rencontre des deux protagonistes principaux, que tout oppose au départ, mais que tout rassemblera par la suite. Cette merveilleuse histoire sur fond de tragédie historique laisse le lecteur dépité, les larmes aux yeux, confronté à un génocide programmé malgré les principes énoncés dans la Constitution américaine.

La quête photographique de Curtis pour immortaliser tous les survivants des tribus amérindiennes devient une mission chargée d'émotion, de mémoire, et de réparation. "Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." est un bel ouvrage qui résonnera longtemps dans mon coeur, un rappel poignant de l'invisibilisation et de l'oubli qui ont marqué l'histoire de ces peuples autochtones. Ce livre est, sans aucun doute, à ne pas manquer.
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Au loin, quelques chevaux, deux plumes
Titre énigmatique qui intrigue…. Jean Louis Milesi nous invite à un voyage initiatique, supposé être celui d'Edward Curtis, jeune bourgeois, passionné de nouvelles technologies notamment celle de la photographie et animé par un seul but : réaliser la photographie qui le rendra célèbre. Au fil de ce voyage, attaqué par une bande de hors-la-loi, l'un des leurs se révèle être indien et l'entraîne à sa suite dans un long périple. C'est une ode à une époque, à la disparition programmée d'une civilisation indienne et de ses traditions., à la confrontation de deux mondes aux valeurs opposées. C'est un livre audacieux, un pari risqué qui se révèle merveilleux et original. C'est une explication à la lente mutation d'un homme et son ouverture sur un autre monde qui le conduira à devenir le photographe du peuple indien et à lui offrir une immortalité. Magnifique ! Immergée totalement dans cette histoire. !J'ai adoré !
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"Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." de Jean-Louis Milesi invite le lecteur à plonger au coeur de l'Amérique tourmentée du XIXe siècle. L'auteur saisit des instants figés dans l'ambre des mots, tissant une toile narrative fascinante, oscillant entre le récit d'aventure et la dénonciation acérée d'une époque d'oppression.

À travers les yeux d'Edward Curtis, épris d'objectifs et de rencontres, nous voyageons dans une période charnière de l'histoire américaine. Les heures sombres de la colonisation brutale, évoquées avec une justesse, révèlent un passé de violence et d'injustice que l'auteur s'efforce de dévoiler. À cette croisée des temps, l'histoire personnelle d'Edward s'entrelace avec celle d'Henry, un indigène au destin captivant. Les lignes de leurs vies se tissent avec l'intensité d'une rencontre improbable dans les vastes étendues de l'Ouest américain.

Le style de Milesi, vibrant sublime cette épopée humaine. Les mots, sont soigneusement choisis. Les paysages qui se dessinent sont plus qu'un simple décor, ils sont des personnages à part entière, imprégnés de la majesté et de la cruauté inhérentes à leur époque. Les émotions des protagonistes sont peintes minutie, chaque nuance, chaque frisson traduits en des phrases qui résonnent dans l'âme du lecteur.
L'auteur n'hésite pas à plonger dans les abysses de l'âme humaine, révélant les aspects les plus sombres de la condition humaine. Les thèmes poignants, des massacres aux promesses bafouées, se déploient comme des stèles commémoratives. le désir de rendre visibles ceux qui ont été réduits au silence trouve écho dans chaque page, tissant une ode à la mémoire et à la résistance. Milesi navigue avec adresse entre l'écriture d'une fiction basée sur des faits réels et une exploration profonde de l'âme humaine.

Ce livre, telle une photographie saisissante, laisse une empreinte indélébile. Il nous pousse à observer le passé, non pas en simple spectateur, mais en acteur sensible aux méandres de l'Histoire. "Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." est bien plus qu'une oeuvre littéraire ; c'est un plaidoyer, qui fait vibrer les cordes du coeur et de la conscience. Une invitation à l'introspection et à l'apprentissage, où l'histoire et la fiction se fondent en une symphonie d'une beauté aussi percutante que le ton de l'auteur, dès les premières ligne.
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