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3,9

sur 201 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans une réalité alternative, Superman est soviétique...
En pleine guerre froide, il est donc l'arme ultime pour le bloc communiste...
Un scénario original et brillant avec un Superman moins "gnangnan" qu'à l'habitude qui dévoile son côté sombre...
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Je suis assez mitigée avec cette bande dessinée. Je connais l'histoire de Super Man grâce aux nombreuses adaptations. En fouillant dans le rayon BD de ma médiathèque, j'ai trouvé celle-ci, le résumé était original alors je n'ai pas hésité. Ukraine, 1938, un enfant est adopté par un couple de fermiers et va être élévé sous le régime stalinien. Quelques années plus tard, Superman est considéré comme le héros du pays, le sauveur, le Messie. Cependant, il fait de nombreux jaloux qui vont s'opposer à lui. C'est une histoire que j'ai trouvé un peu longue, on y voit un personnage mythique régler les graves problèmes du pays. Deux points positifs : les graphismes et la réflexion sur l'opposition capitalisme/communisme.
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A quelques heures près, le vaisseau transportant le petit Kal-L aurait atterri au Kansas et le futur Superman aurait été un citoyen américain. Hélas pour la bannière étoilée, c'est dans les plaines de blé d'Ukraine que le vaisseau a atterri. Résultat : Superman est un héros de l'Union Soviétique en même temps que son arme ultime. Chouchouté par Staline, Superman est aussi haï des Américains, et par Lex Luthor en particulier. En URSS, Superman est celui qu'il aurait pu être aux Etats-Unis : un ange gardien de la population, voyant, entendant, pressentant chaque danger et le réduisant à néant. En URSS, cependant, Superman n'a pas à se cacher : il n'est pas journaliste, il est Superman à plein temps, au service de la collectivité, stakhanoviste du travail et chantre de l'égalité.

Lorsque Staline décède, Superman est contraint de devenir le nouveau leader du monde communiste. C'est une contrainte car, conscient de sa supériorité naturelle, Superman ne veut pas ajouter à celle-ci la supériorité politique, citoyenne. Pourtant, Superman oeuvre pour le bien, quitte à forcer la main à ceux qui le refusent ou à lobotomiser les résistants. Il s'en trouve, cependant, au premier rang desquels Batman, russe lui aussi, qui refuse ce règne absolu et surtout forcé du bien, car cette politique de Superman ôte aux hommes leur libre-arbitre.

Malgré la domination presque totale des Soviétiques sur le monde, Superman ne parvient pas à mettre en place son monde idéal. La faute en revient, bien-sûr, à Batman, mais aussi à Lex Luthor, devenu président des Etats-Unis, et à Brainiac, qui simule sa soumission à Superman pour mieux le trahir.

Porté par un dessin dans la plus pure tradition comics, ce Superman Red Son part sur un postulat génial. de fait, les valeurs sont inversées. Si Superman est toujours affublé d'un capital sympathie à son maximum, il va de soi que les Etats-Unis, représentés par Lex Luthor, endossent le rôle de la puissance néfaste. Quant à l'URSS, le stalinisme se heurte, donc, à la toute-puissance du bien commun et à l'égalité entre tous. Superman fait de l'URSS une superpuissance totale au service de ses concitoyens.

Comme souvent dans ce genre de comics, c'est une question morale qui est sous-jacente : ici s'opposent la liberté et la sécurité, Batman et Superman représentant respectivement ces deux valeurs. D'ailleurs, c'est davantage une réflexion plutôt qu'une affirmation que propose l'album. Avec Superman au pouvoir se pose aussi la question du pouvoir politique, et notamment de l'autoritarisme, et de la légitimité de celui-ci. Néanmoins, on comprendra aisément que cet album n'est pas un prétexte philosophique. Les pistes de réflexion existent mais l'album est surtout une relecture de ce mythe américain qu'est Superman. La transposition dans l'univers soviétique est bien réalisée, malgré quelques approximations (les enfants de l'amie d'enfance de Superman ont des noms typiquement américains, les affiches de propagande à la gloire de Superman sont écrites en anglais ...), et l'intégration des personnages secondaires (Batman, Wonder Woman, Loïs Lane, Brainiac ...) est là-aussi convaincante, bien que les femmes soient quelque peu maltraitées dans cet opus. On a là, avant tout, une oeuvre de divertissement qui réussit très bien ce qu'elle entreprend. C'est un point très positif, dans la mesure où ces univers comics sont, souvent, et malheureusement, plutôt imperméables pour tout lecteur novice en la matière.

De cette utopie - ou dystopie, selon son bord politique -, on retiendra évidemment le final, qui éclaire l'oeuvre sous un autre jour et lui donne une saveur toute particulière. Indéniablement, la construction du mythe Superman tient dans l'apport du Red Son un élément d'un très grand intérêt.
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Et si Superman était tombé en Ukraine, grandissant dans l'URSS stalinienne? Voici le thème de ce one-shot, qui réecrit l'histoire d'un des plus célèbres super-héros.
Reconnaissons que c'est plutôt sympa: c'est noir, bourré de clins d'oeil pour ceux qui connaissent l'univers canon du dernier fils de Krypton, agréable à lire, et pour une fois il n'y a pas plein de sous-entendus à préquels ou sequels ou je ne sais quoi, un tord chez les comics en ce moment qui créent tellement de cross-overs qu'on ne peut suivre une série sans devoir en acheter trois.
Cela reste un comics, avec les défauts du genre: le dessin très particulier des comics, on aime ou on aime pas, ce n'est pas le pire possible, mais il en existe des plus originaux, malgré quelques belles planches, scénario évidemment un peu limité...
C'est plutôt pour les gens qui connaissent déjà quelque chose à l'univers , malgré le fait que ce soit un one-shot, sinon beaucoup de détails et d'ellipses ne feront aucun sens, car reposant trop fortement sur des allusions ou des clins d'oeil.
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Une revisite du légendaire Superman qui, cette fois ci, n'atterrit pas dans une bourgade au fin fond des États-Unis mais dans une ferme d'Ukraine en pleine URSS.
Une idée Originale qui permet de découvrir un Superman qui reste un super-héros qui sauve les gens mais également un dirigeant soviétique voulant créer aussi son utopie communiste.
L'histoire est interessante, on croise de nombreux personnages qui aident ou luttent contre Superman : Lex Luthor, Wonder Woman, Batman... et enfin une fin vraiment réussie avec cette révélation finale.
Un Superman qui est un mélange de bienfaiteur et de dictateur ; un parti-pris qui change totalement la donne de ce monde où l'histoire va tendre vers une uchronie passionnante entre des États-Unis à la dérive et un monde communiste à la sauce superman.
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Le vaisseau de Kal-El ne s'est pas écrasé au Kansas mais en URSS, si bien que Clark a grandi dans un environnement communiste qui déplore l'impérialisme américain. le jour où il se sent prêt, il fait part de ses capacités spéciales à Staline, qui décide alors de le présenter au reste du monde comme étant son nouveau protecteur et sa nouvelle arme. Superman devient malgré lui un symbole à la fois adulé et redouté, le communisme personnifié. Inquiets, les États-Unis donnent carte blanche au génie Lex Luthor afin de trouver un moyen de contrer Superman s'il décide un jour de s'en prendre à eux.

Je ne l'ai jamais caché, entre Superman et moi c'est pas franchement une grande histoire d'amour. Mais le voir transposer en URSS m'intriguait énormément, donc je me suis laissé tenter. Red Son a, il faut bien l'avouer une idée de départ vraiment intéressante. Après tout, pourquoi est-ce que les super héros officieraient toujours aux USA ? Les autres pays aussi ont droit à leurs capes, que diable ! Ok le coup du gentil qui devient méchant a déjà été fait dans d'autres domaines, mais la littérature n'est-elle pas un éternel recommencement ?

Superman dévoile au monde l'étendu de ses capacités sans pour autant faire le mal. Il ne cherche pas à attaquer ou à affaiblir les Etats-Unis, juste à leur montrer ce dont il est capable et ce qu'ils risquent si jamais ils tentent de s'en prendre à son pays d'adoption. Superman inspire la peur au citoyen lambda et c'est, du moins en ce qui me concerne, la première fois que je lis ce genre de réaction vis-à-vis de ce héros. Ici les gens (y compris ses compatriotes) redoutent la moindre de ses capacités. Ils n'osent pas critiquer le gouvernement de peur que Superman ne les entende, tout comme ils osent à peine traverser en dehors des clous de peur qu'il ne les voit. Superman n'est pas omniscient, il ne peut pas surveiller constamment le moindre recoin de la Terre mais ses pouvoirs sont suffisamment inquiétants pour faire trembler la population.

Red Son est une lecture vraiment intéressante. La question centrale est à mon sens celle-ci : peut-on faire le bonheur des gens malgré eux ? Superman rêve d'un monde où la race humaine ne connaîtra plus aucun accident, aucune maladie, aucun danger. Certes il y parvient sur la durée, mais à quel prix ? Il leur vole leur libre-arbitre, leur droit à la réflexion simplement parce qu'il veut les protéger. Rares sont ceux qui s'y opposent mais il y en a, comme les États-Unis, qui ont refusé un partenariat avec l'URSS quand le reste de la planète bleue a dit oui. D'autres anonymes tentent de lutter mais finissent lobotomisés (pardon, « reprogrammés ») par Superman. Pendant ce temps Lex Luthor s'enfonce dans sa folie en tentant de trouver un adversaire qui soit à la mesure de son ennemi soviétique (et crée des trucs plutôt flippant) pendant que le gouvernement américain perd l'autorité qu'il avait sur son peuple. le pays sombre lentement mais est libre de ses choix tandis que le reste du monde prospère mais a perdu sa liberté. Superman pense indéniablement faire le bien et ne voit pas les torts qu'il cause. Mais d'autres, comme Batman, en ont parfaitement conscience et tentent de s'opposer à lui. Honnêtement je ne m'attendais pas à voir surgir Batman au milieu de cette histoire. Lui aussi est devenu soviétique (là j'avoue ne pas avoir compris pourquoi Millar ne l'a pas laissé américain … Une question de proximité géographique, probablement) et tente de libérer son pays de la coupe de Superman. Batman n'est pas le seul autre héros que l'on croisera au fil de cette lecture. Wonder Woman sera également présente, même si elle fait pas mal de figuration au début. Ses sentiments pour Superman l'aveuglent et la poussent à faire un acte dont elle ne ressortira pas indemne. Je n'ai guère d'affection pour cette héroïne mais la voir s'enfoncer dans le déni, la voir se sacrifier pour un homme qui ne la regarde même pas ne peut pas me laisser indifférente.

Puisqu'on en est à parler sentiments, c'est un point plutôt négatif pour ce comic. Je m'explique : même si c'est lui qui raconte l'histoire, on nous présente depuis le début un Superman en retrait émotionnellement, presque froid, tactique, concentré sur son idéal. Je ne suis pas parvenue à m'attacher à lui pendant une bonne partie de ma lecture parce qu'il ne dégage aucune émotion. Il fait ce qu'il a à faire, point. Il y a certes une petite étincelle lorsqu'il rencontre Loïs Lane pour la première fois mais elle est déjà mariée à un autre homme, donc Superman l'oublie très rapidement parce que Superman ne touche pas aux femmes des autres, bla bla bla. Superman laisse échapper quelques sentiments lors du grand final mais c'est bien peu, sur toutes ces années qu'il a passé à « protéger » la race humaine. Ce Superman manquerait presque de profondeur tant il est dévoué uniquement à cette utopie qu'il s'est mis en tête.

Et que dire de ce grand final ? Wouh, c'est à vous retourner le cerveau ! Quand on pense aux implications, au fait que Lex Luthor et Superman sont peut-être plus liés qu'on ne le pense, que Superman n'est peut-être pas si extraterrestre que ça, … C'est une idée complètement dingue mais Merlin qu'elle est bien trouvée !

Au final la seule chose qui m'ait réellement dérangée dans cette lecture vraiment passionnante, c'est qu'une fois de plus les communistes sont les méchants et les étasuniens sont les gentils (alors que Lex Luthor est franchement dérangé et passablement psychotique). Quand Superman est du côté des USA il est parfait, mais il devient étrangement totalitaire quand on le met du côté soviétique. Par contre, comment se fait-il qu'il s'appelle toujours Superman ? Je vois mal l'URSS affubler son héros d'un nom bien américain. Mais je chipote, comme toujours ;)
Lien : http://lesmotspourrever.com/..
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Difficile de s'intéresser aux comics, particulièrement à ceux de DC, sans entendre parler de Superman : Red Son comme l'un des récits à lire. D'ailleurs, beaucoup d'articles et chroniques sur d'autres sujets y font référence, j'étais donc ravie de voir que ce titre faisait partie de la collection Eaglemoss (enfin quelque chose qu'elle fait bien).

Tout d'abord, d'un point de vue visuel je suis un peu mitigée : je ne suis pas particulièrement séduite par le dessin. Pour le coup, il me semble que c'est une question de sensibilité et de préférence personnelle mais le trait reste inégal et parfois un peu étrange. Même la colorisation, qui est 95 % du temps magnifique, avec bien entendu une omniprésence du rouge qui donne encore plus de sens au dessin, est parfois surprenante (notamment sur Lex Luthor qui semble se transformer en vampire le temps d'une planche – pleine page malheureusement donc difficile de rater ça).

Mark Millar nous présente une vision toute particulière de la Russie dans laquelle officie Superman, et le pays tourne assez rapidement à la dystopie, puis s'étend au niveau presque mondial – avec quelques pays résistants. Mais même la résistance s'organise difficilement sous un tel régime quand, au moindre faux pas, la personne dissidente se retrouve avec un implant dans la tête qui la rend douce et obéissante au possible. C'est très bien rendu, particulièrement par le fait que le récit s'étende sur plusieurs décennies (voire siècles pour la fin) et c'est absolument terrifiant. le rythme est bien mené sur tout le comics, sans longueur ou passages trop rapides me semble-t-il, en dehors du dénouement concernant Superman qui est… très subit et irréaliste. J'ai en revanche particulièrement apprécié le twist à la fin (avec une mini-dose de What the fuck? mais il en faut parfois !).

Dans cette édition, on a le droit à quelques bonus, principalement des sketches des personnages et c'est toujours appréciable de découvrir un peu plus le travail fait par l'artiste !

Comme tout « Elseworld » ou « What if? » qui se respecte, le lieu d'atterrissage de Superman n'est pas la seule chose à changer. On retrouve ainsi un Batman russe : le personnage a été adapté au contexte mais son histoire conserve les éléments importants et surtout, il correspond totalement à ce que je pourrai imaginer pour Bruce Wayne dans ces circonstances. Un vrai plaisir.

Mais. Je n'ai pas trouvé Red Son parfait. Il s'agit d'un tel monument dans le monde du comics que j'ose à peine le dire, mais tout de même, je suis de ceux qui pensent qu'il faut être critique des médias qu'on consomme, même (surtout !) quand on les apprécie, ce qui est le cas ici. Pour les personnages, tous ne sont pas aussi réussis que Batman à mon sens, comme Wonder Woman. Son histoire d'origine ne change guère, si ce n'est que les Amazones sont beaucoup plus intéressés par le monde des hommes que d'ordinaire et que Diana Prince est très naïve, voire aveugle, et manque de caractère dans cette version. Elle suit Superman et va jusqu'à porter son symbole sur sa ceinture et je trouve ça un peu too much. le traitement du personnage de Lois Lane n'est guère mieux : visiblement, sans Clark Kent, elle se marie avec Lex Luthor – ce dernier reste le génie le plus antipathique de tous les temps. Lois étant normalement une femme indépendante qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, j'ai du mal à croire une seule seconde qu'elle puisse se taire face à Lex qui la traite comme une moins que rien la plupart du temps. Alors oui, je parle principalement des personnages féminins, mais j'en parlerai beaucoup moins (ou qui sait, en bien) s'ils étaient bien écrits plutôt que de servir de faire valoir ou de potiche aux personnages masculins… Heureusement, Lois et Diana finissent par s'émanciper un peu à la toute fin (quoique, c'est pour s'allier à Luthor… urgh).

Si on réfléchit globalement au postulat de Red Son et de façon un peu simpliste… c'est que si Superman atterrit en Russie, il finit par devenir un antagoniste, plus ou moins de la même trempe que ceux qu'il peut combattre dans l'univers canon. Attention, je ne dis pas que ce n'est pas intéressant !! Au contraire, un Superman qui tourne mal est une intrigue qui m'intéresse énormément, puisque la question éternelle est : qui peut l'arrêter ? (Probablement Wonder Woman si elle était bien écrite). Je trouve seulement sacrément patriotique intrigant qu'un tel Superman survienne en dehors des États-Unis…
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Et si superman avait échoué en URSS ...
L'auteur y a pris plaisir et ça se sent
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Quand on aborde le 4 eme de couverture, on se dit que l'uchronie est tentante. On s'attend à voir Superman enfant débarquer de Krypton en Ukraine, mais non! la carrière de l'homme volant en tant qu'héros de l'URSS est déjà bien installé, et c'est vers Lex Luthor que Mark Millar affiche sa préférence! Un Lex Luthor décrit comme l'homme le plus intelligent du monde, mari de Loïs Lane, mégalo en diable, mais persuadé d'être dans le camp du bien face au soviétique Superman. Millar en fait un personnage diabolique mais complexe face à un Superman certes plus tourmenté qu'à l'ordinaire, gouverné par la certitude de sa propre idéologie, mais toujours un peu lisse comparé à son autre compatriote Batman, désespérément psychopathe depuis que Franck Miller est venu défricher son comics dans les années 80. Mark Millar est l'homme qui a révolutionné les comics au tournant des années 2000 avec la saga Kick ass. Avec Red son on lui découvre un brio narratif tout neuf comparé à son antécédent très linéaire. Ce Red son est bourré d'acrobaties narratives, ellipses et de sauts dans le temps très cinématographiques. Ca pourrait être du Alan Moore. A certains tournants de l'histoire, il faut donc parfois avoir la patience de reconstituer le lien avec l'épisode précédent, mais Millar est toujours là où on ne l'attend pas, y compris lors du (classique en sf mais ) brillant finale qui se révèle finalement logique avec ce qui précède. Sachant passer rapidement voire avec dédain sur les épisodes spectaculaires (la lutte finale de superman contre des héros monstrueux créés par Luthor), Red son peut se prévaloir de cette élégance narrative tout en étant tour à tour, mélancolique, désenchanté, tragique et ironique. Quand au graphisme (enfin) Dave Johnson et Kilian Plunkett bricolent des scènes qu'on n'a juste jamais vu, sur lesquelles on voudrait s'attarder des heures. la frustration quand on lit des BD dessinées par des dieux. Red son: une putain de réussite comme les comics ne nous en ont pas offert depuis longtemps.
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Superman chez les soviets, amusante réinvention du super héros, vu de l'autre côté du mur, mention spéciale à la version URSS du Batman.
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