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L'écriture de Sam Millar est fluide, teintée d'humour et de dérision.
Dans Un sale hiver, on y retrouve la langue parfois âpre et radicale et cette mélopée courroucée et sa gouaille frontale.

Les paysages semblent avoir une influence directe sur la psychologie des personnages, et la nature environnante, ne réveille pas toujours le meilleur de l'humain.

L'auteur irlandais prouve que polar peut faire bon ménage avec humour et qu'entre le rire et la finesse, il peut nous ouvrir les yeux sur la société et bousculer nos idées reçues.

Malgré quelques rebondissements tirés par les cheveux, ce roman reste un mélange de genres plutôt divertissant.

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Début en fanfare pour Karl Kane, le détective de Belfast. En effet, alors qu'il se dépêchait de récupérer son courrier en peignoir sur son perron enneigé, il découvre une main coupée….Hasard ? Préméditation ?
L'univers qui sert de décors aux aventures de Kane est sombre, glauque, poisseux, et plutôt glacé vu que nous sommes en hiver dans cet épisode…Et malgré cela, le personnage central réussit à y amener une touche de légèreté grâce à son humour si particulier,bon, un peu décalé son humour, il faut le dire
Le rythme est plus que soutenu et je dois reconnaitre que je ne me suis pas ennuyée une seule minute à lecture de ce livre dont les pages défilent à une belle vitesse. Il faut dire que Sam Millar ne s'embarrasse pas de fioritures et qu'il va droit au but dans ses histoires.
J'avoue que quand je vois une photo de cet auteur, qui est un monsieur qui ne prête pas vraiment à sourire, je ne peux m'empêcher de me demander à chaque fois comment il arrive à écrire des livres avec des dialogues aussi percutants et amusants par moments ! Une fois que j'aurais terminé de lire ses livres mettant en scène Sam Millar, j'ai bien l'intention d eme lancer dans la lecture de sa biographie : On the brinks.

Challenge Mauvais Genres 2021
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Troisième tome des aventures du détective privé irlandais qui le plonge cette fois-ci encore dans les bas-fonds de Belfast avec une sortie à Ballymena. Drogue, prostitution, bars louches font le quotidien de Karl qui ne touche qu'aux derniers : sa seule drogue c'est le Hennessy XO, mais en ce domaine, il n'est pas sectaire, il peut alterner avec d'autres boissons alcoolisées. de planques fastidieuses, en découvertes, de coups de bol en travail productif, Karl Kane va se mettre en danger et défricher le travail de la police. Il a l'art de se retrouver dans des situations douteuses, sordides voire dangereuses. Agaçant pour ses adversaires, car il ne lâche rien et il a toujours une vacherie au bord des lèvres, même dans les situations désespérées. Il n'aime pas les policiers qui le lui rendent bien, pensant qu'ils sont -presque- tous corrompus et/ou des brutes basses de plafond. Même à l'enterrement d'un ex-flic, il ne mâche pas ses mots :

"Tu crois pas que la police aurait pu envoyer quelques types pour faire nombre ?

- Il y avait plus de participants à la Cène, mais je suppose que tu vas dire que la bouffe gratuite était une motivation pour cette auguste assemblée." (p.130)

Toujours excellentes ces aventures de Karl Kane narrées par Sam Millar qui a une plume au vitriol et très drôle. Un détachement évident et bienvenu pour décrire des événements glauques, violents mais sans hémoglobine dégoulinante, ce dont je lui sais gré, je ne suis pas adepte des flots sanguins. Un privé classique, qui prend les codes du genre en ajoutant un flegme irlandais à -presque-toute épreuve.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Karl Kane, détective privé, trouve une main tranchée devant chez lui. C'est la deuxième main qu'on retrouve, mais la police se refuse à parler de sérial killer. Belfast doit offrir l'image d'une ville propre et rénnovée qui attire les touristes...

Karl, lui, se ballade dans un autre Belfast, celui des bas-fonds, drogue , prostitution, violence, meurtre sont un autre panorama de la ville . Pour Karl si tout ce monde là se porte si bien, c'est que police et politicien se tiennent la main pour arrondir leur fin de mois sur le dos de la pègre. L'ex-beau-frère de Karl, chef de la police, étant tout en haut de la liste du détective.

Un roman très moyen , peu palpitant qui est bien loin de Poussières tu seras qui reste pour moi le meilleur de Sam Millar, sans oublier sa biographie : On the brinks
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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«Un sale hiver» m'a plu, tout comme les deux premiers tomes de la série. Là encore, l'auteur crée une énigme dont il donne rapidement certaines réponses, ainsi, le lecteur connaît certains éléments, et tente d'imaginer ce qui manque. Ce qui m'a plu, c'est que même si j'avais deviné des choses (que j'ai trouvées parce que l'auteur l'a bien voulu) je n'avais pas compris quel était le mobile. En outre, à un moment, quelque chose que je ne parvenais pas à caser dans l'enchaînement des faits est arrivé. J'ai eu beau chercher, je n'arrivais pas à tout assembler. Lorsque j'ai eu la réponse, je me suis dit que j'avais été stupide, et que c'était évident. Soit, mais je n'ai pensé cela qu'après avoir eu la solution. ;-) Pour moi, cela montre encore que l'auteur a habilement joué. D'autre part, malheureusement, les faits qui ont mené à cette série de meurtres sont très réalistes.
[...]
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Karl Kane, ex-flic de Belfast, reconverti détective privé, à la répartie cinglante et l'humour douteux, trouve une drôle de surprise entre sa bouteille de lait et son journal sur le pas de la porte: une main sectionnée ! Tranchée nette, nickel !
Le fait que ce soit une seconde main, sans corps, qui apparaît, et qu'elle atterrisse sur le perron de Karl, sans oublier la coquette somme offerte par un homme d'affaire, titille notre privé, au grand dam de Naomi, son un-peu-plus-qu-assistante.
Sans oublier, la demande d'enquête sur un oncle disparu par une magnifique jeune femme, ce qui réjouit aussi Naomi ...
Une fois encore, la grande gueule de Karl lui sauvera la mise, ou pas :p

Que j'aime les romans de Sam Millar, que j'aime Karl, ce personnage ultra haut en couleur qui apporte un semblant de légèreté dans cet univers sanglant et glauque.
L'Irlande dépeinte par Sam Millar est bien loin de celle des Leprechauns et autres créatures légendaires ;)
C'est sombre, très sombre, il faut avoir le coeur bien accroché parfois, mais l'humour décapant de Karl fait passer la pilule, je me marre vraiment, alors que ce que j'ai sous le nez est horrible, c'est vraiment ce qui me plaît, ce contraste très fort.
Il me reste à me procurer "Au scalpel", publié l'an dernier et surtout lire (enfin) "Rouge est le sang" pour mieux comprendre certains faits évoqués dans "Un sale hiver".
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