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A la mort de son père , sa fille l'écrivain Isabelle Miller ressent le besoin d'enfin écrire un livre sur celui - ci , livre évoqué à plusieurs reprises de son vivant mais jamais commencé .
Quand elle se trouve devant les objets de toute une vie , les cahiers où son père raconte quelques épisodes de sa vie , sa fille décide de lui rendre un hommage posthume et d'écrire ce que lui n'a jamais réussi à faire , se mettre en retrait comme pour tout travail littéraire.
L'écriture de l'auteur est très belle , émouvante mais sans jamais tomber dans le pathos .
Elle évoque sobrement le nécessaire travail de deuil , elle même est étonnée par le chagrin ressenti alors que son père est âgé , malade , un jour pourtant le chagrin va s'atténuer mais pas les souvenirs .
La photo de couverture est sublime , on voit l'admiration de la petite fille envers son père , père des années 60 , peu présent comme les pères de l'époque .
Bien entendu il y a eu une résonance en moi , mon père étant né la même année que celui de l'auteur , ça n'explique pas tout , ce n'est pas uniquement pour ça que j'ai apprécié ce livre , c'est pour les émotions ressenties tout au long de la lecture , pour l'évocation de ce lien si particulier entre un père et sa fille .
A la fin du livre , l'auteur explique l'origine de son nom de famille et j'ai beaucoup aimé cette précision qui m'a éclairé .
Une très belle lecture .
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Malgré une écriture fluide et un sujet captivant, je n'ai pas du tout aimé ce livre ....je me suis perdu dans ses descriptions interminables.
Je me suis ennuyé pendant les 2/3 du livre et l'ai terminé en lecture diagonale.
Je m'attendais à autre chose
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Beaucoup d'émotion à la lecture de ce roman qui me renvoie curieusement à ma propre histoire : mon père était militant de gauche convaincu et il avait une DS rouge !

Belle écriture, sens du rythme, gravité et légèreté du sujet, le tout est remarquablement mêlé !
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La mustang rouge de mon père est un récit posthume sur la vie de Jacques Dominati par sa fille, Isabelle Miller
Septembre 2016, alors très malade, son père, Jacques Dominati, est en train de mourir. Sa fille Isabelle va vite prendre un avion pour la Corse afin d'être à ses côtés pour partager ses derniers instants.
A la suite de son décès, elle va découvrir tous les dossiers et toutes les notes sur les étapes de sa vie comme un journal Intime, ce journal qui aurait pu faire l'objet d'une autobiographie. Mais il n'en a jamais été décidé ainsi.
Isabelle Miller va donc (re)découvrir les étapes clés de la vie de son père. de sa jeunesse à Lévi, petit village de Corse où il vivait avec sa mère et sa grand-mère, de ses passages au sanatorium de Saint-Hilaire-de-Touvet dans l'Isère pour soigner une tuberculose. Etablissement où il gagnera sa première élection au sein de l'Assemblée Générale des Etudiants en Sanatorium (AGES). Ses manuscrits évoquent aussi ses années de résistance pendant la seconde guerre mondiale, sa rencontre avec André Malraux et sa nomination en qualité de Secrétaire d'Etat sous la Présidence du Président Giscard d'Estaing.
Ce livre, au delà d'une autobiographie, est l'histoire, celle d'Isabelle Miller, entre une fille et son père et leur relation. Cette relation qui n'as pas toujours été facile intellectuellement. Lui, homme politique de droite. Elle a voté Mitterrand en 1981. Ce roman est malgré tout une preuve d'amour pour son père et sa famille.
Personnellement, j'ai été dans un premier temps déçu car je m'attendais à un récit beaucoup plus centré sur son parcours politique et d'homme publique. Mais dans un second temps, J'ai découvert un récit qui est très bien écrit et qui sort de l'autobiographie habituelle.
Un livre très intéressant que je conseille à ceux qui sont attirés par les sagas familiaux. Et vous découvrirez l'histoire de cette mustang rouge.
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J'avoue que la petite fille de la couverture m'a émue. C'est une des raisons pour laquelle j'ai été attiré par ce roman « La mustang rouge de mon père » d'Isabelle Miller sur son père Jacques Dominati, JD ou Daniel pour d'autres, et pour elle, uniquement papa.
Jacques Dominati (1927 – 2016) était un homme politique français né en Corse, fondateur des Républicains indépendants, qui a été tour à tour président du Conseil de Paris, secrétaire d'État auprès du premier ministre puis sénateur.
Isabelle Miller a toujours eu l'impression que tout le monde lui demandait, elle l'écrivaine de la famille, d'écrire un livre sur l'homme public. Mais, elle a considéré que si elle l'écrivait c'était parce que elle n'aurait plus grand chose à faire dans le métier de la fiction.
Le portrait que fait Isabelle Miller est décalé. Elle présente l'homme à la santé fragile, qui gravit les échelons de la vie publique pour répondre à un idéal, donnant le meilleur de lui-même, mais surtout l'amoureux de la vie, l'épicurien qui préfère rouler en mustang plutôt que de rédiger ses mémoires. Elle explique la relation entre une fille et un père que tout semble opposer mais qui, bien sûr, partagent tant de plaisir et de complicité que le récit se fait émouvant et tendre.

Lien : https://vagabondageautourdes..
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Écrire l'absent, celui que l'on chérissait, celui qu'on perd. Son père. Un livre qui met en lumière un roman, jamais publié car jamais terminé. Des bribes que la narratrice récolte, assemble pour comprendre l'homme qu'était son père, intime, derrière le costume d'homme politique et le faire exister à travers un livre qui lui tenait tant à coeur.

L'auteure aborde brillamment les thèmes de la filiation, de l'héritage et de la transmission. C'est beau et doux à la fois, un hommage délicat tout en pudeur pour dire au revoir.
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Un récit sobre et humble pour raconter la vie d'un père, d'un homme publique, de ses réussites. C'est le regard d'une enfant qui a grandi sur le premier homme de sa vie. C'est le regard d'une femme sur la fin de vie de celui qu'elle admire et dont elle veut graver dans le marbre leurs souvenirs. C'est le regard d'une fille sur le passé, le présent et le futur qu'elle va devoir construire sans son père qui s'éteint. Il y a un devoir de mémoire, la traversée d'un deuil, l'espoir de ne rien oublier. Une jolie découverte.
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Une très belle écriture qui rend la lecture de ce roman agréable.
Un roman intime, peut-être un peu trop intime, et un peu désordonné qui fait que l'on a du mal à accrocher à l'histoire.
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J'ai découvert ce roman et son auteur grâce à Masse critique de Babelio. Je n'ai malheureusement pas été touchée par ce récit autobiographique sur la douleur et le deuil, je n'ai pas réussi à rentrer dedans, comme si une distance s'était créée m'empêchant de ressentir la moindre émotion à la lecture de ces mots pourtant remplis d'amour entre une fille et son père. Je n'aI pas réussi à aller jusqu'au bout, j'en suis déçue mais ce n'était sans doute pas la lecture du moment, comme un rendez-vous manqué.
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𝐴 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑠𝑒𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑣𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟, 𝑠𝑖 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑣𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛?

Je découvre ici, une plume à laquelle je suis assez peu habituée. L'autrice Isabel Miller, nous parle à travers ce roman de son défunt père et de ce qu'il a accompli dans sa vie, ou du moins, certaines parties de sa vie. Elle nous parle de la mort, du deuil et du fait que peu importe ce que nous pouvons nous dire sur quelqu'un qui est proche de la mort, rien ne nous préparera jamais à voir disparaître un être cher.

Je ne suis pas coutumière de ce genre de plume et de ce genre de livre. Je n'en lis que très rarement. J'ai découvert dans cette plume, un amour entre un père et une fille mais aussi une adoration de la fille envers le père. C'est un récit touchant, émouvant.

J'ai découvert ce roman grâce à la masse critique de Babelio. J'ai été touchée par ce roman, mais je n'ai pas été happée pour autant.
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