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3,39

sur 138 notes
Je remercie Babelio et les éditions Belfond grâce à qui j'ai eu la chance de rencontrer Mark Mills, durant la foire du livre de Brive. J'ai découvert, grâce à cet échange, un auteur charmant et un livre très divertissant.
En attendant Doggo n'est pas le style de prédilection de Mark, puisqu'il écrit en général des polars; cependant, ce livre a été une jolie digression de sa part !
En attendant Doggo est assez court, écrit en gros caractères et se lit rapidement. Moi qui ne suis pas "très chien" (désolée mais j'en ai un peu peur un fait), je me suis beaucoup attachée à Doggo qui nous est présenté comme un personnage à part entière et prend une place importante dans le récit sans pour autant que ce soit bizarre ou déplacé. On suit un petit bout de la vie de Dan, qui vient de se faire plaquer après 4 ans de relation, et de Doggo, qui lui reste sur les bras, cadeau empoisonné de son ex-fiancée. Empoisonné mais pas tant que ça finalement, car nos deux mâles vont en fait beaucoup s'apporter l'un à l'autre.
C'est marrant, frais, on rentre totalement dans leur quotidien, on enchaine les pages sans s'en apercevoir et on est déjà au bout du chemin. Bout qui me laisse toutefois un peu sur ma faim (ça s'achève un peu trop vite en fait), et même si ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Doggo mais aussi de Mark !
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J'ai passé un très agréable moment en compagnie de Doggo. L'histoire touchante de ce petit chien et de son humain, Dan, agrémentée d'une touche d'amour, d'un zeste d'humour, et animée par des personnages variés et parfois attachants, s'avère être une belle découverte.

Ce roman se lit sans effort, c'est limpide, facile à lire, captivant, on sourit et Doggo parvient également à nous émouvoir. Il est difficile de ne pas se prendre d'affection pour ce petit être à quatre pattes.

Le monde de la publicité y est dépeint avec justesse, et plus généralement le monde professionnel et ce qu'il implique : la concurrence, la jalousie, les coups bas, les rapports avec les collègues. On navigue dans cet univers avec plaisir tout en suivant l'évolution de la vie de Dan et Doggo, un couple finalement pas si improbable qu'il n'en a l'air...

Un roman feel-good qui donne le sourire, une lecture légère, rafraîchissante et très sympathique.
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
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Pas de chance pour Daniel, sa compagne le quitte (sans le lui dire en face, bonjour le courage) et lui confiant le chien qu'elle a adopté quelques semaines plus tôt dans un refuge (on se dit que c'est quelqu'un qui aime les animaux), tout en précisant qu'il peut le rapporter au refuge s'il le désire (cette femme n'est clairement pas humaine).
D'emblée, on se dit que le pauvre homme est clairement mieux sans cette girouette au coeur sec.
D'abord réticent à garder un chien avec lequel il n'a aucune affinité, Daniel recule au dernier moment devant un abandon au refuge et repart avec Doggo, un petit chien pas très beau et au caractère bien trempé.
C'est qu'il est gentil ce Daniel, une fois qu'il a décidé quelque chose il s'y tient. Son but : rendre le chien heureux.
Le début du livre est plaisant, le chien est bien présent.
Par la suite, on plonge dans les histoires professionnelles et personnelles de notre sauveur de chien. Petite déception car ce n'est pas très passionnant. Doggo est toujours là, mais pas suffisamment à mon goût alors que les seuls moments drôles sont ceux où il apparaît.
Pour moi, l'histoire n'est pas assez aboutie et les personnages ne sont pas assez travaillés.
C'est dommage.
Comme quoi écrire de la littérature feel good n'est pas chose si aisée.
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Daniel est publicitaire. Il travaille en binôme avec son patron. Cette collaboration leur a déjà valu quelques belles réussites et une reconnaissance dans ce monde impitoyable. Malheureusement, le boss fait une dépression et Daniel se retrouve sur la touche. Il projette d'utiliser ce repos forcé pour réaliser son rêve : écrire un livre. L'inspiration le fuit. Tout comme sa compagne Clara, qui a l'inélégance de faire ses bagages en son absence, lui laissant une lettre de rupture et Doggo, un vilain bâtard au mauvais caractère.
Daniel, qui postule pour un nouvel emploi très prometteur, ne peut se permettre de s'encombrer d'un chien. Il se résout donc à ramener Doggo d'où il vient : le refuge. Là, indigné par l'attitude de la responsable, il tourne les talons, sauvant Doggo d'un nouvel abandon.
Comme il fait forte impression lors de l'entretien d'embauche, il en profite pour poser ses conditions : ce sera lui avec Doggo ou rien.
Et bientôt, cet affreux petit grognon devient la coqueluche de l'agence.
Autant l'avouer tout de suite : c'est le titre qui m'a séduite. le jeu de mots en clin d'oeil à Beckett me fait rire et j'imagine que le personnage principal sera un chien. Donc, non, je ne voulais pas du tout d'un austère ouvrage philosophique qui m'entraînerait dans des abîmes de perplexité et de réflexion. Je voulais quelque chose de léger et d'amusant. Je partais en vacances, donc, pas besoin de me prendre la tête, nom d'un chien (c'est le cas de le dire!)
Le roman s'ouvre sur une lettre de rupture. Aïe. Clara quitte Daniel sur un mode aigre-doux. « Je m'en vais loin, très loin. Je ne peux pas te dire où (…) D'ailleurs, c'est mieux pour nous. Non, c'est nul de dire ça. Si c'est mieux pour quelqu'un, c'est pour moi, pas pour toi, même si je suis sûre que tu vas parfaitement t'en remettre. » La suite nous prouvera qu'il n'en est rien. Daniel est profondément blessé. Il cache son chagrin sous un humour de façade, mais on sent la fêlure.
Pourquoi Clara est-elle partie ? Eh bien, parce qu'il ne croit pas aux anges, avec son esprit cartésien, et qu'il fait preuve d'un cynisme qu'elle ne supporte pas.
Et moi, c'est elle que je trouve passablement cynique. Quoi ? Elle vient d'adopter un chien dans un refuge, ce qui implique que le pauvre a été abandonné et a donc subi un traumatisme. Et, sans une pensée pour lui, elle part en suggérant à Daniel de le ramener d'où il vient. Tant pis pour ce pauvre Doggo, tout content d'avoir retrouvé un foyer et qu'on va remettre derrière les barreaux. Pas trace d'amour ni de culpabilité dans sa lettre lorsqu'elle évoque ce petit compagnon : « quand je faisais ma valise, il avait un de ces airs méprisants ! » N'était-ce pas plutôt un regard triste ? La suite nous montrera que Doggo est très intelligent et a un grand coeur. Clara dit : « ce n'est qu'un chien » (je déteste les gens qui parlent ainsi) et « laid comme tout ». Évidemment, je prends immédiatement le parti du petit Doggo. Bref, cette fille, vous l'avez compris, je ne l'aime pas du tout.
Et en plus, comme si elle ne s'était pas montrée assez méchante, elle ajoute un post-scriptum : « Je te quitte (…) pour toujours (…) j'ai besoin de m'ouvrir à d'autres hommes. » le vocabulaire utilisé montre bien ce qu'elle compte faire !
Daniel, le personnage (humain) principal de cette histoire, apparaît ensuite. C'est lui le narrateur. Il ne ressemble pas du tout à la caricature que Clara en a dessinée. Après qu'il a lu cette lettre empoisonnée, ses mains tremblent, il est triste. Et seul. Doggo était l'animal de Clara. Il a perdu son travail et, même s'il tente de dédramatiser la situation, s'il veut retrouver un emploi, il n'a pas le choix, il doit reconduire Doggo au refuge. Il apprend alors que Clara n'a pas respecté le contrat qui l'obligeait à faire castrer l'animal. Quand la directrice lui jette sévèrement un « c'est le règlement », il riposte : « c'était le règlement sous le régime nazi, d'exterminer les Juifs, les Gitans et les homosexuels. Vous trouvez que c'était une excuse ? » Il tourne les talons, entraînant un petit ingrat qui lui montre les dents et ne se laisse pas toucher. Et, malgré tout, Daniel va se préoccuper du bien-être de Doggo. Bref, vous l'avez compris, Daniel, je l'adore.
Le roman est léger et truffé d'humour bien british. Sous ses airs faciles et sans prétention, mine de rien, il aborde des sujets graves : le monde du travail et ses rivalités impitoyables, surtout dans le domaine de la publicité, les coups bas entre collègues, la difficulté de concilier amour et boulot, les querelles de chefs qui se répercutent sur leurs subordonnés, la dépression, le burn out.
J'ai beaucoup aimé le moment où Daniel raconte comment, dans son enfance, il rivalisait d'audace avec les copains en sautant dans une rivière pleine de remous et de courants. A présent, « c'est interdit par la loi ». Ce qui m'a fait beaucoup rire en repensant à tout ce que nous avons fait dans notre jeunesse et qui, à présent, est interdit ou vivement déconseillé : nous balader seules dans le village, rouler à vélo sans casque, sillonner bois et campagne à cheval sans adulte, nager dans un étang plein de vase... A se demander par quel miracle nous avons survécu !
J'ai donc lu ce livre avec grand plaisir.
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C'est un livre léger qui se lit en trois temps deux mouvements; c'est un livre qui fait du bien, on s'attache aux deux héros qui sont le chien et son jeune maître (malgré lui !)
Je remercie Babelio , les éditions Belfond et Mark Mills de m'avoir fait passer un excellent moment , autant durant la lecture du roman que durant la rencontre avec eux.
C'est un livre que je n'aurais sans doute pas acheté, mais je l'ai lu avec plaisir, et j'ai découvert un auteur charmant, qui s'est amusé à l'écriture de cette histoire, car d'habitude il écrit de policiers.
Il a mis un peu de douceur dans ma vie et c'est bien à cela que doit servir la littérature parfois ,aussi !

C'est avec curiosité que je vais aller explorer maintenant l'univers policier et le côté noir de Mark Mills....
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Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/03/en-attendant-doggo-ecrit-par-mark-mills.html

Extrait de mon avis: Ce livre nous est présenté par les Éditions Belfond comme étant, je cite : " Un roman feel-good bourré de tendresse" et je confirme. C'est une histoire toute mignonne sur l'amour qu'un maître peut porter à son animal de compagnie et vice versa, même si dans les premiers chapitres, cela ne semble pas être une évidence.
Daniel est un homme qui vient de se faire plaquer par sa petite amie après quatre ans de vie commune. Sans explication, Clara, a quitté l'appartement qu'ils partageaient ensemble. Elle a emmené avec elle des petits bibelots, des souvenirs, mais a laissé son chien, Doggo adopté par elle-même seulement trois semaines avant ce départ précipité. Cette drôle de petite bête est le mélange de deux races qui donne quelque chose de particulier et apparemment, de pas très beau. Doggo n'attire pas, ne reçoit pas de compliments, il est laid et pis c'est tout !
Daniel était contre l'adoption de ce chien et ne souhaite pas le garder. Il le ramène donc à l'association, mais lorsque la jeune femme en face de lui, lui apprend qu'une castration est prévue sur l'animal, Daniel voit rouge et repart fissa avec ce qui sera dorénavant SON chien. On parle de la solidarité féminine, mais là, c'est de la solidarité masculine, on ne peut pas dire le contraire !
Ce moment est le départ d'une grande complicité entre Doggo et Dan, ils ne vont plus se quitter, Daniel emmène partout son chien : au travail, dans les transports en commun, chez sa soeur... Bref, ils deviennent tous les deux inséparables.[...]

Pour lire la suite, rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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En attendant Doggo a séduit bien des lecteurs et même si je reconnais tout à fait ses qualités et son humour, je dois dire que je ne suis certainement pas le genre de public qui apprécie ce genre de lectures.

Comprenez-moi bien : je ne dis pas qu'En attendant Doggo est sans intérêt. C'est juste que ce n'est ni un polar, ni un passionnant ouvrage de SF et encore moins une romance historique. En gros, cela avait peu de chances de me convaincre à 200 %. Surtout qu'en le commençant, je ne m'attendais pas tout à fait à ce genre d'histoire.

Avec un tel titre, je pensais que le roman allait totalement tourner autour du chien et de son maître mais nous suivons surtout son maître dans les méandres de son nouveau boulot. Et comme il bosse dans la pub, ça ne me passionne guère.

Certes, on peut dire que l'auteur sait écrire. Il décrit les personnages avec beaucoup d'humour, certaines répliques sont excellentes et certains passages assez drôles (notamment tout ce qui tourne autour de l'amour de Doggo pour Jennifer Aniston).

Mais ça ne me suffit pas !
Vous avez peut-être lu plein de critiques positives sur En attendant Doggo… il est clair que je n'en ferai pas partie ! Bien qu'amusant et écrit avec légèreté, ce livre m'a finalement beaucoup ennuyée. Suivre les aventures souvent rocambolesques de ce londonien et de son chien n'était peut-être pas l'idée du siècle ! Je vous le conseille néanmoins si vous aimez les histoires (masculines) légères et 100 % contemporaines.
Lien : http://cellardoor.fr/en-atte..
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Je suis déçu pour cette lecture , je m'attendais a rire vu le résumé mais non malheureusement ,en plus l'histoire est assez longue et le dénouement ce joue en 3 chapitres ..
Malgré une lecture compliqué la fin était plutôt sympa .
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Daniel qui vient de perdre son travail est en couple avec Clara depuis quatre ans. Celle-ci le quitte du jour au lendemain par l'intermédiaire d'une lettre en lui laissant Doggo, un chien hideux en apparence, qu'ils viennent d'adopter dans un refuge.

Daniel va donc devoir s'habituer à sa nouvelle vie, à retrouver un travail avec de nouveaux collègues et surtout à apprivoiser Doggo avec qui les atomes crochus ne sont pas forcément au rendez-vous.

Le duo "Dan/Doggo" va se découvrir et apprendre à se connaître et à s'apprécier réellement.

L'histoire se déroule comme un tapis rouge sans anicroche, l'écriture est très fluide et fait défiler les pages sans que l'on s'en rende compte. La relation qui va naître entre Dan et Doggo va être stupéfiante ! Ils vont finir par former un binôme d'enfer et se guérir mutuellement de leur solitude. Doggo est omniprésent dans le livre de par le rôle de mascotte qui est lui attribué au nouveau travail de Dan. Leur relation qui au final, deviendra fusionnelle confirme l'adage que "le chien peut être le meilleur ami de l'homme". Des personnages attachants, de l'humour à revendre, avec un soupçon de sensibilité, des ingrédients réunis pour que la magie opère !

Seul petit bémol sur lequel je ne m'étalerais pas afin de ne rien dévoiler, mais j'aurais aimé en savoir plus au niveau du "secret" jalousement gardé et qui nous laisse sur notre faim, peut-être cela fera-t-il l'objet d'une suite ;)

Cette comédie anglaise est très sympathique et pleine d'humour. Je ne peux que vous la conseiller surtout si vous voulez une lecture sans prises de tête :)
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Je ne suis pas habituée à lire ce genre de livre mais je ne le regrette pas du tout. Au contraire, je regrette de l'avoir terminé si vite.
L'écriture est agréable à lire, les personnages sont attachants et le texte n'est pas du tout mièvre comme c'est souvent le cas dans ce type de roman.
J'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de Daniel et de son chien Doggo !
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