Les filles qui ne mouraient pas

Quel agréable surprise ! Ce roman se lit très vite, d'une part la plume de l'auteure est très accessible et poétique et d'autre part, l'histoire est enivrante.

L'auteure nous plonge dans une histoire originale avec son interprétation du mythe du vampire, en mêlant des voyageuses, que l'on arrachent à leur vie paisible pour devenir esclaves. Attention tout de même, la créature ne vient qu'à la fin, partie accompagnée de plus d'action quant au restant du livre. À noter aussi que la fin reflète un accomplissement de la part des héroïnes.
Mais avant cela, nous sommes plutôt tout au long du livre, dans le rôle de la femme, la lutte pour la liberté, l'amour sans frontières.

J'ai cette sensation de contes et légendes, d'une histoire qu'on raconterait aux enfants sur le mythe du vampire. C'est une lecture pleine de poésie, d'un autre temps.

Un avis donc positif et lecture parfaite pour la saison 🍂

Une histoire envoûtante entre revisite du conte de Dracula, folklore de l'époque et roman féministe.

Je l'ai adoré !!! Je l'ai lu en même pas 24h tournant les pages à une allure folle. J'ai été complètement fascinée par la plume pleine de poésie et de richesse de Kiran Milwood Hargrave que je ne connaissais pas du tout. C'est très bien écrit, c'est beau et à la fois c'est une plume acérée et mature qui ne nous épargne rien.


On fait la connaissance de ces deux soeurs jumelles Kizzy et Lil qui ont une destinée un peu particulière. Voyageuses, elles se font kidnapper et vont débarquer dans un endroit où elle vont être tenues captives en vue de devenir serveuses pour le seigneur de ces terres.
Je ne vous en dit pas plus, je n'en ai pas besoin.
C'est une réécriture autour du mythe des vampires. On y parle persécution, jalousies, injustices mais avant tout amour. On met en lumière un conte qui a fait cauchemardé beaucoup de monde et qui a surtout marqué l'histoire. C'était absolument génial. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi chouette. le rythme est assez lent, l'action se concentre réellement dans la dernière partie du roman. C'est une fin un peu ouverte qui finalement ne m'a pas dérangée elle est a l'image de ces deux soeurs fusionnelles.


Je vous le recommande vivement pour cette période d'Halloween si vous aimez les ambiances étranges et mystérieuses pleines de magie et de dangers. L'auteure nous entraîne dans son univers gothique qui happe le lecteur et ne le libère qu'à la toute dernière page... mais gare au Prince et à ses fidèles... vous ne pourrez pas dire que je ne vous avez pas prévenus...



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Je suis assez déçue de cette histoire.
J'ai trouvé le rythme beaucoup trop lent. Je m'attendais à être confrontée aux vampires très rapidement et, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Ils apparaissent à la toute fin du livre.
J'ai trouvé que l'ambiance était malsaine, dérangeante et inutilement cruelle.
Je n'ai pas trouvé que l'écriture était sensationnelle non plus. J'ai eu le sentiment de lire un roman New Adult comme j'en lisais beaucoup lorsque j'avais la vingtaine.
Je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages que ce soit pour l'une ou l'autre des jumelles.
J'attendais vraiment autre chose de cette réécriture. Je ne vous conseille pas ce livre. J'ai, pour ma part, le sentiment d'avoir perdu mon temps.

"Les Filles qui ne mouraient pas" se veut être une réécriture féministe de "Dracula" de Bram Stoker ; l'histoire se centre autour de deux des trois épouses de Dracula, aussi appelées parfois dans le folklore "les trois soeurs".
Nous avons très peu d'informations sur ces personnages secondaires, que l'on aperçoit dans le roman et ses adaptations en train de séduire Jonathan Harker, peu de temps après son arrivée au château du comte. Tout ce que nous savons concerne leur apparence : deux des soeurs seraient brunes et auraient un nez aquilin, tandis que la dernière serait blonde. Si rien n'est avéré, l'épouse blonde semble être vue comme la meneuse du trio.

Le roman de Kiran Millwood Hargrave cependant se concentre sur les deux femmes brunes, présentées ici comme deux soeurs jumelles, Lil et Kizzy, que tout semble opposer : Kizzy est belle et lumineuse, tandis que Lil se complaît dans son ombre. Appartenant à la communauté itinérante des Voyageurs, leur vie bascule quand leur camp se fait attaquer par les soldats du seigneur Valcar et qu'elles sont emportées dans sa demeure en tant qu'esclaves. Là bas, des rumeurs circulent au sujet du Dragon, un homme auquel des jeunes femmes seraient livrées en offrandes. Kizzy pourrait bien être la prochaine...

L'angle d'approche de l'histoire est assez original ; l'autrice aborde plein de thématiques différentes. On y parle de sororité, des gens du voyage, de vampire, d'homosexualité... le roman crée une ambiance prenante, mais qui à mon goût est inachevée. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, et ait lu les deux cents premières pages très rapidement. J'ai également bien apprécié les personnages, même si Kizzy a eu une grande tendance à m'agacer (elle a caractère impulsif et dangereux, et est essentiellement définie par sa beauté).
Toutefois, la dernière partie du roman (à partir de l'enlèvement de Kizzy en fait) m'a nettement moins plût. Peut-être est-ce parce que cette phase de l'intrigue arrive assez tard : on s'attend presque, en lisant le résumé, que l'essentiel de l'histoire se passe dans le château de Dracula, alors qu'en réalité l'enlèvement de Kizzy n'arrive qu'au dernier tiers du roman, et que le comte en lui-même ne fait que de très brèves apparitions.

C'est pourquoi je ne suis pas vraiment d'accord quand le roman se décrit comme une "réécriture féministe de Dracula" ; l'intrigue s'inscrit dans l'univers de Dracula, mais ce n'est pas une réécriture. de plus, j'ai davantage vu de la sororité que du féminisme (attention, spoilers ) ; en effet, Kizzy et Lil subissent les hommes tout le long du roman et la fin sonne assez défaitiste vu qu'elles deviennent à leur tour vampires, sous le joug de Dracula. Ce n'est pas une mauvaise chose en soit, et peut-être que le roman souhaite dénoncer le patriarcat de par la perversion que cela entraîne sur le personnage de Kizzy, qui accepte de plein coeur le vampirisme afin d'obtenir le pouvoir de châtier tout individu qu'elle juge coupable. Mais j'ai trouvé que le message était léger .En fait, d'une manière générale le roman aborde plein de points très intéressants mais qui sont finalement très peu développés, ce qui laisse sur sa faim.

Je pense qu'il faut vraiment détacher l'oeuvre de Bram Stoker de ce roman, ironiquement, pour l'apprécier.
Il paraît aussi étrange que l'histoire se focalise uniquement sur deux des trois « épouses » de Dracula, en omettant celle qui paraît pourtant avoir le plus d'importance, et en survolant le comte Dracula lui-même, qui est expédié en toute fin de roman.

C'est une lecture qui me laisse donc mitigée ; l'univers était plaisant, mais peu approfondi, et si j'ai aimé plonger dans l'intrigue au départ, j'avais tout de même hâte à la fin de terminer ma lecture pour passer à autre chose.

J'ai tendance à ne pas aimer les histoires de vampires - bien que j'ai particulièrement aimé Dracula. En fait, je les trouve bien souvent trop « simples », et autant j'adore les créatures légendaires, autant les vampires ça ne me parle pas. Ne me demandez pas pourquoi, je ne serais vous le dire même. Mais malgré tout, j'ai laissé une chance Aux filles qui ne mouraient pas, je dois avouer que si je me suis laissé tenter c'est essentiellement car la couverture est sublime. Mais malheureusement, je n'ai pas été envoûtée.

Lil et Kizzy sont jumelles, un jour leur famille est massacrée et elles se font vendre en tant qu'esclaves. Elles deviennent ainsi serveuses pour un bojar, un seigneur, jusqu'au jour où Kizzy se fait enlever par le Dragon.

S'il y a une chose dont j'ai horreur quand je lis un roman c'est l'ennui. Quand je lis j'aime vivre des moments intenses, des aventures tumultueuses où je suis tellement embarquée que je ne vois pas défiler les pages. Ce qui n'a pas été le cas ici, j'ai senti chaque page passer, je n'ai pas vécu d'émotions fortes, bref je me suis ennuyée. Il faut dire que l'action met un long moment à venir. Les 150 premières pages ne sont qu'une vaste introduction. Et ce n'est que bien plus loin qu'arrive la partie vampire qui contrairement au reste du roman qui prend le temps poser les choses arrive très rapidement et ne dure pas plus de cinquante pages.
Ensuite, j'ai rencontré un problème avec Lil qui vit dans l'ombre de sa jumelle et qui manque cruellement de personnalité. Elle passe son temps à se comparer avec sa soeur et à la longue c'est fatiguant.
Une déception pour se roman à la couverture magnifique.

Les Filles Qui ne mouraient pas m'a laissé un peu un arrière goût de fin rapide. Un peu comme si l'excipit n'était pas important alors qu'a mon goût, c'est tout le contraire. La fin nous fait ccomprendre la réel signification de beaucoup d'information du début : des significations importante pour leurs vies.
Kizzy et Lilai sont des jumelles que pourtant tout oppose : Kizzy est la lumière et Lilai ou Lil n'est que son ombre. Lil va tout au long du livre nous raconter les périples de leurs vies.
Dans son ensemble, je trouve l'intrigue plutôt bonne et assez intéressante. On a une histoire interprétée par la protagoniste qui vit beaucoup d'aventures.
Mais le personnage de Lil n'a vraiment rien pour elle, à mon goût : lorsqu'elle part chercher sa soeur je la trouve assez honnête et forte mais dès qu'elle la retrouve elle redevient la Lilai du début du roman. Je ne trouve pas que Lilai soit réellement le personnage principale, elle n'a rien d'exceptionnel, on raconte plus l'histoire de Kizzy a travers elle. Je dirais qu'elle est un antihéro dans le sens où ce personnage ne colle pas avec les codes du héro avec des qualités incroyables.
De plus, je trouve que sa soeur Kisaya (ou Kizzy) est un peu changeante. Il faut lire le roman pour comprendre mais je la trouve trop impulsive, obtinée au point de risquer al vie des autres car on ne s'en prend pas à elle. C'est un personnage protégé par son apparence.
Malgré cela, on retrouve une bonne intrigue qui met en avant la catégorisation de la société (question toujours d'actualité), l'amour fraternel et bien évidement les légendes même si je trouve que l'on évoque pas vraiment l'histoire de Dracula comme nous l'anonce la quatrième de couverture).
Je précise que cela n'est que mon avis et ne défini en rien ce que tout le monde pense du livre. Je suis de plus très partagée face à ce roman.

Plusieurs choses m'attiraient vers ce livre. D'abord, le fait qu'il soit écrit par Kiran Millwood Hargrave auteure des Graciées, l'un de mes coups de coeur 2020, ensuite CETTE COUVERTUUUUURE magnifique et pour finir le résumé du livre.
J'ai été quelque peu déroutée dans ma lecture car le marketing autour du roman me promettait une « réinterprétation féministe de l'oeuvre de Dracula » … alors que … je ne vais pas dévoiler toute l'intrigue et spoiler, mais nous sommes bien loin de Bram Stocker ici, et cette punchline mercantile sert surtout à attirer le chaland. Les jumelles Lillai et Kisaiya, 17 ans, sont enlevées alors que leur campement est mis à feu, les adultes massacrés et les ours capturés. Cela devait être le jour de leur prédiction, rituel où la chamane de leur communauté de voyageur leur lira dans les mains quel destin est gravé dans leurs veines, quels talents leurs seront révélés. Finalement c'est le début d'un voyage vers la souffrance, la peur, l'inconnu mais aussi la découverte, la transformation. Dans la détresse et face au danger les caractères se forgent, les instincts se manifestent.
« Kizzy et Lil » vont atterrir dans les cuisines du seigneur Valcar, au coeur du monde des Installés qui traquent les voyageurs pour en faire leurs esclaves ou pire les envoyer au château du Dragon, chef parmi les chef, craint de tous. de sombres rumeurs circulent sur ce terrible souverain, le sang coulerait à flot dans les couloirs de sa forteresse …
J'aime la plume délicate de KM Hargrave, qui distille la méchanceté et la cruauté dans beaucoup de poésie et de mystère. Elle apporte sa touche féminine au mythe du voïvode Vlad II Dracul prince de Valachie et aborde les thèmes de l'amour sororal, du féminisme, du racisme et de l'homosexualité précieusement. Les personnages principaux et secondaires, gentils ou monstrueux sont tous intéressants, on regrette que le roman soit si court, j'aurais aimé les suivre plus longtemps au-delà des dernières palpitations du récit.

Je ne vais pas vous le cacher, c'est une lecture qui m'a déçue.

L'auteur indique qu'il s'agit d'une réécriture féministe du conte de Dracula, mais je n'ai pas vraiment trouvé. (L'auteur explique à la fin pourquoi il l'est et j'ai finalement compris son point de vue que je ne peux expliquer sous risque de spoil. Je m'attendais simplement à autre chose)

La réécriture du conte n'est pas là, ou je le pensais. Et j'avoue que je m'attendais à ce que Dracula ne soit que des rumeurs et qu'au final, nous soyons sur une grosse révélation !
Mais ce n'est pas la tournure qu'à pris le livre.

Je n'ai pas pu apprécier ma lecture au maximum car le livre aborde l'esclavage, les violences sexistes et le non consentement. -> Ce sont des sujets qui donnent un goût amer.

Lu en format poche
👁 point déficience visuelle : de gros caractère pour un livre poche

Lil et Kizzy, jumelles, issues du peuple des Voyageurs (//Tziganes) sont enlevées et réduites en esclavage par le seigneur Valcar. Chacune doit puiser dans ses qualités pour survivre et malgré tout, elles traversent les épreuves grâce à leur communion et leurs croyances. Cette première partie n'est pas vraiment fantastique, seuls quelques détails étranges sont distillés çà et là, mais peuvent passer pour les croyances de légendes... Ces deux jeunes femmes se révèlent avoir beaucoup de caractère mais c'est leur attachement l'une à l'autre qui est au-dessus de tout. Dans la deuxième partie du roman, le fantastique fait irruption avec un personnage dont on craint de parler : le Dragon. Kizzy est enlevée pour lui être livrée et Lil s'échappe pour la retrouver. Grâce à un champignon, elle a des visions, qui montrent un lien de sang entre Kizzy et le dragon, mais elle décide de tout faire pour la libérer.
C'est un bon roman, sur le registre fantastique, et avec des thèmes intéressants : les liens entre les soeurs, les croyances du peuple des Voyageurs et leurs pouvoirs, leur communion avec la nature; la vision de l'autre et de la différence (entre les Installés et les Voyageurs) et aussi ce qui est juste ou non.

[Attention : spoiler : C'est la naissance de Dracula, mais très rapide: on ne le voit presque pas. C'est surtout une histoire d'humanité, ce que l'on est prêt à faire pour ceux qu'on aime. Mais la fin m'a laissée perplexe : pourquoi Lil préfère-t-elle rester avec sa soeur et devenir inhumaine alors que tout au long du roman, elle brille par son humanité et son empathie ? Cela me semble compliqué. On comprend bien que c'est parce que le lien qui l'unit à sa jumelle est plus fort que tout mais cela me laisse un peu perplexe...]

Ce livre laisse un goût d'inachevé. Et c'est vraiment dommage.
Il a absolument tout pour être excellent : une plume prenante, addictives, une intrigue bien ficelé avec un côté historique fascinant où des jumelles sont arrachés à leur communauté " tzigane" pour devenir des esclaves jusqu'à intéresser l'effrayant Dracula.
C'est haletant, sombre mais bien écrit on se sent vraiment au milieu d'une époque moyen âgeuse dans un pays inspiré de la transylvanie. La place de la femme et de ses jeunes filles qui veulent leur liberté est bien amené.
Sauf que ce roman fait 345 pages et donne cette impression de s'arrêter avant la fin. Pire, il la gâche. Toute la première partie est absolument saisissante, la psychologie de ces jumelles, leur peur, la pression qui augmente au fur et a mesure de la narration mais tout se précipite à la fin.
J'ai eu l'impression qu'il manquait la moitié du livre.
Quel dommage pour un scénario avec autant de potentiel.