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4,13

sur 3995 notes
Ne cherchez pas la quadrature du cercle dans le polar de Bernard Minier car sur le plan géométrique, il s'agirait plutôt de cercles disjoints !
Son prologue parle de la souffrance d'une femme violée, martyrisée, battue qui agonise dans une cage !
Puis, pour le 1°cercle : il y a Marsac : une petite ville proche de Toulouse ou le corps d'une jeune professeure de littérature est retrouvé, ligotée avec des cordes et une lampe torche dans la bouche..Un jeune homme hagard : Hugo son étudiant et amant se trouve à coté de la piscine .Mais cet étudiant est le fils de Marianne : le 1° amour de jeunesse du commandant Martin Servaz et, cette mère désespérée l'appelle pour s'assurer que son fils sera bien protégé ! Servaz et son équipe ( que nous avons vu dans " glacè" ) vont se mettre à enquêter . Elle est composée de : Samira, de Ziegler, la motarde et pirate d'informatique ainsi que de son adjoint dévoué : Espérandieu.
Marsac est une ville universitaire et Margot, la fille de Servaz comme son père 20 ans auparavant fréquente le lycée pour une" prépa", elle a un pote Elias et toux deux se rendent compte que leurs copains forment un " Cercle " et préparent un "coup " suite à l'accident d'autocar qui a fait 17 victimes dans les Pyrénées car ils s'y trouvaient tous avec la professeure Claire Diemar ! le commandant Servaz va tout faire pour innocenter Hugo et, fouiller comme à son habitude les emplois du temps, les indices de chaque suspect et, on peut remarquer à l'occasion, que Bernard Minier pour justifier son titre a semé des pièges, des cercles tout au long du récit ! Servaz va même apprendre que Claire Diemar était la maîtresse d'un député du cercle des politiciens du club 2000...
Mais, ce qui domine le polar : c'est Servaz, qui en revenant dans sa ville natale est hanté par son passé, par la mort de son père, par ses amitiés perdues, ses amours malheureuses car, même s'il est devenu un" battant", il est habité par la peur , et surtout par l'obsession de Julian Hirtmann qu'il croit sur sa route à tout moment d'autant que sur les lieux du crime : il y avait la musique de Gustav Mahler chère à son coeur et, des indices propres à ce grand prédateur suisse avec qui il avait sympathisé, mais qui s'était enfui sans laisser de trace ! (" glacé ")
Enfin, comme à son habitude Bernard Minier égratigne la société, les politiques, l'administration et soulève les problèmes des immigrés africains en situation illégale !
800 pages parfois difficiles à suivre, tant le rythme, les situations tournent en cercle ( en rond ! ).
L.C thématique de novembre : vider la PAL 2
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J'ai découvert l'auteur avec "N'éteins pas la lumière" qui ne m'a pas convaincu; puis "glacé" qui m'a pour le coup tenu en haleine et enfin "Le cercle" que j'ai trouvé plaisant sans plus; bref, un ressenti global mitigé ! En même temps, j'apprécie peu les romans policiers, ceci explique peut être cela...Si les pages défilent sans ennui, l'intrigue est très moyenne et les ficelles sans surprise. Mais le style n'est pas désagréable et le rythme donné au récit est cohérent et efficace
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Ayant adoré glacé, la première enquête de Martin Servaz, je me suis jetée comme une affamée sur le Cercle. J'étais impatiente de retrouver le Commandant que j'imagine sous les traits du beau Charles Berling.

Dès le prologue, je me prends une douche froide car je pense immédiatement à Miséricorde de Jussi Adler-Olsen. Ça sent le réchauffé.
Effectivement, cette intrigue est beaucoup moins novatrice et surprenante que celle de glacé. Avec le Cercle, Bernard Minier nous sert un bon petit polar mais rien que du très classique.

J'avais deviné l'identité du coupable bien avant la fin tant l'auteur nous donne d'indices. C'est vraiment dommage.
En plus, j'ai trouvé que l'atmosphère n'était pas spécialement anxiogène même s'il y a quelques scènes bien senties.

Le découpage du roman n'aide pas non plus car il y a une multitude de points de vue et de « sous-enquêtes ». C'est une méthode pour maintenir le suspense mais j'ai trouvé ça un peu lourd.
Et pour finir, il y a quelques longueurs et des répétitions comme lorsque Martin se pose des questions sur Marianne ou sur Hirtmann.

Il y a quand même du positif sinon je n'aurais pas lu les 780 pages. le personnage de Martin est vraiment intéressant et touchant. À ce titre l'épilogue m'a émue.
Et j'ai aimé les remarques sur le système judiciaire, sur les obsessions de nos contemporains, sur le foot... C'est loin d'être bête et ça donne à réfléchir.

Même si je ressors assez mitigée de cette lecture, je n'en resterais pas là avec le Commandant Servaz. Je lui laisserai une chance avec N'éteins pas la lumière.

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C'est ballot, j'ai lu "Le cercle" avant "glacé" ; j'ignorais qu'il s'agissait d'une forme de suite, et je connais donc le dénouement de "glacé". Ceci ne m'a toutefois pas empêchée de comprendre "Le cercle", et de l'apprécier pleinement pour ce qu'il est : un très bon roman policier, empli de suspense et de rebondissements. L'intrigue est solidement ficelée (même sil y a parfois des petites incohérences), et les personnages sont dépeints de façon très vivante. La description du campus universitaire fait rêver, mais pas autant que celle du flic sensible et littéraire, rêveur, incapable de viser juste, et nul en foot ! C'est une très heureuse découverte pour moi, et j'encourage les autres lecteurs à s'y plonger sans hésiter.
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C'est surtout l'écriture acérée, haletante et poétique de ce roman, le style frémissant, toujours au bord du précipice du thriller de Bernard Minier, qui reste rare aujourd'hui dans les polars en librairie.

L'intrigue est banale, elle reprend celle du dernier opus de l'auteur avec les mêmes enquêteurs chevronnés et désabusés. Ils ont toujours un petit air abîmé, cynique. Mais les personnages du roman sont attachants. Martin Servaz, Espérandieu, Ziegler, aucun n'a été épargné par la vie de flics. S'ils paraissent stéréotypés dès le départ, ils deviennent plus attachants au fur et à mesure, grâce à de très bons dialogues et à un background solide, à la manière des personnages de Fred Vargas, dans des situations cocasses ou émouvantes, Bernard Minier s'en sort toujours bien.

L'intrigue se déroule dans un drôle d'endroit: un campus à Marsac. On se doute immédiatement que le lieu n'existe pas car il colle trop aux standards du polar américain. Ah les amerloques! Inimitables ? Tout s'enchaîne rapidement, les scènes d'une femme séquestrée nous plongent dans le voyeurisme malsain: on veut savoir! Les cents premières pages sont difficiles à ingurgiter, vraiment, j'ai cru abandonner, et puis tout d'un coup, tout s'emballe, la fille de Servaz est en danger, un tueur est en liberté, une ancienne flic revient sur le devant, des étudiants complotent, les profs sont suspects... et plus rien n'est blanc comme neige. Après de très nombreuses fausses pistes, tout finit par se relier.

Ce n'est pas époustouflant, mais qu'est-ce que c'est divertissant!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Dans cette nouvelle enquête on retrouve le talentueux commandant Servaz. Cette enquête le fait replonger dans son passé , sur le lieu de ses études prestigieuses, où il fut un élève brillant, notamment en littérature. C'est un retour qui va faire remonter des souvenirs douloureux, qui nous permettent de comprendre le personnage sensible et dépressif qu'il est devenu.
On en apprend aussi davantage sur les raisons du suicide de son père.
L'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout: plusieurs pistes se rencontrent et on retrouve le personnage redoutable de Hirtman, avec son insupportable cruauté.
Le mystère de la femme séquestrée se dévoile peu à peu et on se doute à la fin de ce qu'il va lui arriver, bien qu'il faudra attendre le prochain roman ;"N'éteins pas la lumière" pour le découvrir! J'ai hâte de le lire.

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Un excellent polar qui m'a tenu en haleine. Un rythme trépidant, des personnages ambivalents, un petite musique qui inquiète et qui émerveille. Bravo M. Minier pour ce livre magnifique, le décor du sud-ouest ajoute au plaisir de la lecture, le twist final est totalement inattendu.
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Franchement, je ne sais pas pourquoi j'ai attendu plus de 5 ans pour lire la suite de glacé.

Du début à la fin, ce thriller m'a tenu en haleine. Je viens de relire la critique que j'avais écrit concernant glacé : effectivement on en apprend davantage sur le personnage compliqué de Martin Servaz. Cet homme si intelligent et perspicace, mais aussi fragile et blessé. Toujours hanté par Julian Hirtmann, le serial killer.

Très bonne intrigue, avec un dénouement surprenant.

Je n'en dirai pas plus, sinon je dévoilerais trop ;-)

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Julian Hirtmann, pensionnaire d'un institut psychiatrique disparu depuis plusieurs mois semble avoir réapparu. Dans le même temps, des meurtres étranges ont lieu dans les environs de Marsac. Aidé par Espérandieu et Irène Ziegler, Servaz mène l'enquête dont il ne sortira pas indemne. Avec ce second roman, bernard minier nous propose la seconde enquête du commandant Servaz. Et comme deux ans au paravent avec « le cercle », Bernard Minier nous bluffe et nous transporte dans une atmosphère stupéfiante et glaçante. Avec glacé, il entre directement dans le cercle très fermé des auteurs de thrillers à la française. En deux titres seulement, il s'impose comme une plume à suivre. Il faut dire que ces intrigues sont parfaitement millimétraient. Une histoire qui va à cent à l'heure mais qui pour autant laisse la place à la psychologie et à l'ambiance menaçante. Un polar à la partition parfaitement joué. Bravo monsieur Minier.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Servaz doit se pencher sur une nouvelle scène de crime tout aussi effroyable que celle de l'institut deux ans plus tôt mettant en cause Hugo le fils de son premier amour Marianne trouvé sous substances illicites sur les lieux du crime d'une de ses profs alors que de nombreux indices font penser au commandant que le psychopathe suisse Hirtmann est impliqué dans ce meurtre...
Margot,suivant les traces de son père, va faire sa petite enquête sur les amis d'Hugo qui semblent former un clan aux agissements douteux...
Palpitant, très prenant et déroutant !!!
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