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4,01

sur 268 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le petit dernier de Bernard Minier fait reprendre du service a Lucia.
Cette femme est un personnage attachant, au caractère entier et qui est hyper compétente dans son métier de flic.

Le scénario est sympa, se tient bien et permet au lecteur de passer un bon moment.

L'écriture de Bernard Minier est agréable et toujours aussi efficace.
Les effacées est un roman qui se lit assez vite et ou l'auteur met particulièrement en opposition le monde des riches et celui des pauvres...et ce dans plusieurs domaines.

Néanmoins, j'ai déjà trouvé Bernard Minier plus percutant. Je ne dirais pas une lecture en demi teinte puisque le roman m'a plu. Je le mettrai plus dans la catégorie des romans détentes. Un roman plaisant mais pas transcendant.

Mais comme j'apprécie beaucoup Lucia, je sais déjà que je lirais ses prochaines aventures.
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Les effacées, le personnage de Lucia Guerrero n'en fait pas partie dans l'imaginaire collectif tant elle a marqué les esprits dans Lucia, le premier tome de ses aventures. Acte deux pour cette enquêtrice de l'UCO en Espagne, que Bernard Minier a décidé de rendre récurrente.

Il faut dire que Lucia est une femme de caractère, meurtrie, mais pleine de valeurs. Une personne entière, dit-on, parfois jusqu'à l'excès. Ça lui a joué des tours par le passé, ça continuera à lui compliquer la tâche. Encore davantage dans cette investigation où elle a toute l'élite de ses supérieurs sur le dos, jusqu'au Premier ministre, c'est dire.

Bernard Minier doit son immense succès à plusieurs grandes qualités. Sa capacité à raconter des histoires dingues et prenantes au possible, son écriture aussi efficace que soignée, ses personnages évidemment. Mais aussi, des considérations sociales qui portent.

Ce roman est un peu un condensé de tout ça, concentré pourrais-je dire, avec une double intrigue plus directe. Genre coup de poing. Une double histoire qui pourrait parfaitement être adaptée à l'écran, ça tombe bien, le projet de donner une image au personnage de Lucia est en cours.

Paradoxalement, les victimes qui donnent le nom au roman ne sont pas celles qui seront au centre du récit, mais c'est logique quand on y pense, on parle moins des petites gens que des personnes « importantes ».

Grand écart ici, entre ces jeunes victimes dépersonnalisées dans l'esprit collectif, ne servant qu'à engendrer une peur ambiante, et ces meurtres perpétrés dans le milieu des ultra-riches qui engendrent des remous jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir.

Comme on le sait avec Bernard Minier depuis son premier roman, glacé, le cadavre d'ouverture est aussi horrible que visuellement marquant. Graphique, pourrait-on dire, tant l'auteur aime insuffler de l'image dans ses mots, lui qui tâte également du dessin en amateur (avec un talent certain). le genre de scène qui s'imprime sur vos rétines comme si vous les aviez réellement vues.

Pas étonnant que ce roman place à nouveau l'art dans ce jeu mortifère, l'écrivain voue une admiration sans bornes pour certains courants de la peinture. Cette fois, c'est l'art contemporain qui sert de pièce au puzzle, là aussi poussé jusqu'à l'outrance.

Même si ce roman privilégie l'action et le rythme un peu plus qu'à l'accoutumée, et même si je préfère certains de ses romans plus denses, la somme de travail pour créer l'ambiance saute aux yeux. Lire un Minier est un enrichissement, le thriller peut aussi servir à apprendre, découvrir, comprendre, chacun de ses livres en est la preuve. Avec la protestation qui n'est jamais loin.

Cette double histoire est ancrée dans son temps, entre le scandaleux fossé qui ne cesse de se creuser entre les riches et les modestes, mais aussi en lien avec le sujet de la violence faite aux femmes. #MeToo provoque certaines réactions extrêmes, bienvenue aussi ici dans le monde des Incels, ces hommes qui pensent être en guerre contre les femmes, Lucia le vivra en prise directe.

L'enquête va révéler son lot de surprises, et un final à la Minier, secouant et un brin jubilatoire. Les amateurs du genre en auront pour leurs pesetas euros. Avec en prime, une belle découverte de la Galice, entre grande ville et coins plus typiques. le voyage par le thriller, parce que l'auteur décrit toujours ce qu'il a vu de ses propres yeux.

Bernard Minier donne une autre épaisseur à son personnage de Lucia Guerrero avec Les effacées, thriller aussi efficace que prenant. Son cuir lui va de mieux en mieux et s'épaissit. Avec elle pas de tromperie, l'habit fait le moine, de la graine de star qui tatoue la fiction littéraire de manière indélébile.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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Après le premier tome "Lucia", suivez la nouvelle enquête de Lucia Guerrero avec "Les Effacées" !

Chaque tome peut se lire de manière indépendante sans aucun problème de compréhension.

A découvrir chez @Lizzie grâce à la voix expressive d'Alice Taurand : laissez-vous entraîner par ce thriller machiavélique !
Âmes sensible s'abstenir !

Deux tueurs. Deux mondes. Et pour Lucia, une double menace.

Dans cette nouvelle aventure, la lieutenante Lucia Guerrero ne connaîtra aucun répit. Elle va devoir enquêter sur non pas une, mais deux affaires bien différentes.

La première se situe en Galice sur la piste d'un mystérieux tueur en série qui s'en prend à des femmes se levant tôt pour aller travailler. La seconde a lieu à Madrid où un 'Robin des bois' attaque les ultra-riches déclenchant la panique au sein des plus hautes institutions du pays.

Je remercie @Lizzie et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette enquête très prenante.

L'atmosphère glauque, anxiogène et très sombre nous accompagne au fil des pages de cette intrigue machiavélique où les cadavres sont mis en scène de manière très artistique d'un goût douteux, c'est le moins qu'on puisse dire !

La double intrigue policière rend l'histoire très complexe puisque l'on se demande quel est le lien entre les deux. le suspense est bien maitrisé et le rythme va crescendo et finit par s'accélérer dans la troisième et dernière partie.

La plume très visuelle, cinématographique, de l'auteur permet de se représenter parfaitement les scènes de crime très marquantes d'une précision presque graphique.

L'auteur sait insuffler de l'image dans ses mots, comme s'il dessinait une BD, ce qui permet d'imprimer sur nos rétines des scènes plus choquantes les une que les autres. Les images d'une violence insoutenable sont comme des électrochocs et l'auteur se sert comme pièce de puzzle de l'art contemporain poussé à l'outrance... jusqu'au cauchemar !
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Quel peut-être le lien entre l'assassinat de plusieurs femmes modestes se rendant à leur travail en Galice et celui de personnes fortunées à Madrid ?
Pour le savoir, il faudra patienter quelques heures en se laissant embarquer dans un roman passionnant.
Une fois commencé, j'ai eu du mal à le lâcher.
Le rythme est soutenu, l'écriture nerveuse, les rebondissements fréquents, les personnages attachants ou détestables ne laissent jamais indifférents.
Julia, l'enquêtrice au caractère bien trempé mène l'enquête avec détermination, ce qui n'est pas toujours facile au milieu de ses collègues un brin macho.
Entre autres qualités, Bernard Minier a réussi à me transporter d'une histoire à l'autre, d'une région à l'autre, sans jamais me perdre.
Je remercie les Editions XO et Babelio qui m'ont offert ce livre dans le cadre d'un opération Masse Critique.


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Si je suis un inconditionnel des romans de Bernard Minier consacrés à Son héros récurent, l'inénarrable Servaz, j'avais été séduit par son nouveau personnage dans le premier tome de ses aventures.

Lucia est un personnage attachant, très bonne enquêtrice, à la personnalité captivante et ce deuxième pan de ses aventures se lit vite et bien!

J'aime lire Minier et c'est un vrai bon divertissement. On commence et on se retrouve très vite à la fin du livre, sans temps mort.

Ce roman fait largement le job même si personnellement, je brule d'impatience de retrouver Servaz. Fan un jour ...
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« Les effacées » est la seconde enquête de Lucia Guerrero. Je n'avais pas eu la chance de lire la première mais celle-ci peut parfaitement se lire seule. J'ai donc découvert cette flic hispanique qui ne fait pas dans la dentelle. Elle a un fort caractère et n'en fait qu'à sa tête. Dès qu'elle a une idée, elle se précipite, pour le meilleur comme pour le pire.

Bernard Minier nous entraine dans une double affaire, avec des chapitres courts et un rythme soutenu. Son savoir-faire ne nous laisse aucun répit. Une fois lancé dans l'aventure, on ne lâche plus le livre ! Devant cette mécanique parfaitement huilée, mon cerveau a chauffé quelque peu. Il s'est laissé prendre au piège par les retournements de situations qui fleurissent jusqu'à la dernière page. A travers les nombreuses péripéties, il nous propose aussi une petite immersion dans les coutumes, la mentalité et les croyances de ces régions ibériques. Dépaysement garanti !

Deux histoires, c'est peut-être une de trop. En effet, en oscillant entre les investigations, les protagonistes se multiplient, les sujets abordés ne sont pas creusés et le récit se disperse un peu. Les scènes se succèdent à grande vitesse et elles en deviennent prévisibles. Les thèmes sociaux, qui paraissent pourtant tenir à coeur à l'auteur, sont juste effleurés et donc traités de manière démagogique.

A mon humble avis, qui n'engage que moi, ce nouvel opus ne fait pas partie des indispensables de l'écrivain pyrénéen. Mais grâce à son talent, ce thriller reste un bon moment de lecture qui vous gardera en haleine jusqu'au bout. Je suis ravi d'avoir enfin rencontré Lucia la rebelle. En tant que grand fan, je ne doute pas que Bernard Minier sera, à l'avenir, se servir des aptitudes de l'Espagnole pour nous concocter un nouvel opus des plus percutants !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Encore un polar de Bernard Minier que j'ai apprécié
Cette fois-ci nous ne sommes pas en France avec Martin Servaz mais en Espagne avec Lucia Guerrero enquêtrice de la Guardia Civil
Elle travaille sur deux enquêtes l'une sur les meurtres de femmes pauvres qui travaillent tôt et l'autre sur des riches
Est ce le même tueur ?
A chaque fin de chapitre un rebondissement
Un vrai page turner qui se lit rapidement
J'ai préféré ce tome 2 au précédent
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Décidément je n'y suis pas.
J'ai enchaîné la lecture de la suite de Lucia et j'en ressort avec la même déception.

L'écriture est juste et l'histoire est suffisamment bien construite pour avoir envie d'aller au bout. C'est du Bernard Minier quand même.

Mais voilà pour moi ça s'arrête là.
Pas de waouh et encore des longueurs qui ont pénalisé mon plaisir.

De façon plus générale, je n'ai pas accroché avec le personnage principal ni avec l'environnement dans lequel évolue le récit.

Mauvaise volonté ? Histoire de goûts ?
C'est vrai que je regrette Servaz, mais pas que.
Rien de grave cela reste une lecture sympathique mais l'auteur m'a plus convaincu avec ses précédents ouvrages.
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En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
À Madrid, un autre assassin s'en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : " TUONS LES RICHES ".
Deux tueurs. Deux mondes. Et le spectre d'un embrasement général, d'une confrontation de classes inédite et explosive.
Roman efficace et prenant, plaisant mais pas transcendant. Il se lit vite.
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Lire un livre de Bernard Minier c'est plonger dans les profondeurs noires de l'âme humaine. Ce dernier roman ne déroge pas à la règle. Ce roman met en scène pour la 2ème fois l'inspectrice Lucia Guerrero et se déroule en Espagne.
En Galice, des femmes sont enlevées et retrouvées quelques jours plus tard mortes. Lucia est à la tête de cette enquête, mais elle va être dépêchée sur une nouvelle enquête quand le corps de Marta Millan est découvert et atrocement mutilé. 2 enquêtes pour Lucia, 2 tueurs : un qui hait les femmes, et un qui déteste les riches.
Lucia est un personnage cabossé comme on les aime dans ce style de roman. Elle est borderline, sombre, une solitaire qui n'hésite pas à prendre des risques et ne respecte pas toujours les règles. Elle doit aussi faire face à des problèmes personnels. Pour cette nouvelle enquête, son nouveau collègue est Mateo Soler. Il est tout l'opposé de Lucia. Il est rayonnant. Mais il cache quelque chose.
Les chapitres sont courts et rythmés. le style d'écriture est fluide. L'auteur à travers ces enquêtes nous promène en Espagne dans une ambiance glaçante. Il y a la pluie, il neige, il fait froid, on est en hiver. le suspense monte en intensité au fil des chapitres. On ressent la tension. Il y a des rebondissements. Mais le dénouement m'a laissé un peu perplexe. Les ficelles sont un peu facile malgré des enquêtes complexes et tordues.
L'auteur aborde aussi le thème de la société espagnole, le fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres.
Une lecture très agréable qui je l'espère vous fera passer un bon moment si vous vous laissez tenter par cette nouvelle héroïne.
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