Citations sur N'éteins pas la lumière (146)
Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire...
Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre.
Avant que l’horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service... ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues.
Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire...
Après les grands succès de Glacé et du Cercle, Bernard Minier
C'était tellement plus facile de se laisser aller, de baisser les bras, d'attendre le lendemain.. p574
Si un jour un extraterrestre descendait de son vaisseau spatial pour lui demander ce que l'humanité avait créé de beau, il lui ferait écouter Mahler, songea t-il en souriant. Il était cependant conscient qu'au vu des insupportables médiocrités et vulgarités de l'époque actuelle, ily avait fort à parier que cet argument ne suffirait pas et que le petit homme vert s'empresserait de remonter dans sa bécane intergalactique, non sans au préalable pulvériser tout le monde d'un rayon aussi prophylactique qu'exterminateur.
Vivre tranquille et sans dangers vivre caché.
- Tu me fais penser à ces connards qui disent :"il ne pouvait pas aller se suicider ailleurs" quand leur train est bloqué.
Cette nuit-là, elle comprit que les villes renferment différentes sortes d'enfers, des enfers de tailles et d'aspects variés, mais dont la principale torture, comme dans la phrase de Sartre, vient de ceux qui les peuplent.
Il y a des choses que je vais regretter, bien sûr. La vie peut être drôlement chouette parfois, sans doute pour mieux nous blesser ensuite… Toi et moi, cela aurait peut-être fini par coller, avec le temps. Ou peut-être pas… Pas grave. Je sais que tu auras vite fait de m’oublier, de me reléguer dans le magasin des souvenirs désagréables, ceux qu’on n’aime pas évoquer. Tu diras à ta pétasse, en prenant un air repentant : « Elle était folle, dépressive ; je n’ai pas compris à quel point. » Et puis, vous passerez bien vite à autre chose. Vous rirez et vous baiserez. Mais je m’en fous : tu peux crever. En attendant, c’est moi qui vais le faire.
La vengeance est un plat qui se mange froid
Du fond de la nuit et du sommeil montent des voix que nous aimerions ne jamais percevoir. Elles sont comme des rappels des peurs de l'enfance - quand, une fois la lumière éteinte et la porte refermée, chaque objet dans la chambre, chaque forme pouvait se changer en monstre; quand, du fond de notre lit - ce canot de sauvetage sur les flots inquiétants de la nuit -, nous étions affreusement conscients de notre vulnérabilité et de notre petitesse. Ces voix nous rappellent que la mort fait partie de la vie, et que le néant n'est jamais très loin. Que tous les murs que nous élevons autour de nous ne sont guère plus solides que la maison de paille et la maison de bois dans le conte des Trois Petits Cochons.
Du fond de la nuit et du sommeil montent des voix que nous aimerions ne jamais percevoir.Elles sont comme des rappels des peurs de l'enfance-quand,une fois la lumière éteinte et la porte refermée,chaque objet dans la chambre,chaque forme pouvait se changer en monstre;quand,du fond de notre lit-ce canot de sauvetage sur les flots inquiètants de la nuit-,nous étions affreusement conscients de notre vulnérabilité et de notre petitesse.Ces voix nous rappellent que la mort fait partie de la vie,et que le néant n'est jamais très loin.Que tous les murs que nous élevons autour de nous ne sont guère plus solides que la maison de paille et la maison de bois dans le conte des "Trois petits cochons".