AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 2562 notes
Nuit, un roman sorti en 2017 mais que j'ai eu toutes les peines du monde à me procurer ; emprunté partout !

Dans ce nouvel opus, Servaz retrouve Hirtman, son ennemi de toujours et se (re)lance dans sa traque, aidé par une homologue norvégienne, Kirsten.

Je dois dire que j'ai été assez déçue de ce livre. J'ai eu l'impression que l'auteur partait dans tous les sens, ce qui a rajouté de nombreuses longueurs. Par exemple, l'expérience de mort imminente qui ne sert à rien, le meurtre sur la plate-forme pétrolière qui présageait une intrigue palpitante et qui en fait se déroule sur un seul chapitre. le passage du train et de Kirsten, qui, là aussi, ne sert pas à grand chose.

On passera sur les invraisemblables blessures de notre héros ; si ça continue, dans le prochain tome, il se prendra une balle dans le cerveau qu'il y survivra, enfin bon.

J'ai trouvé que ça manquait franchement d'un réel fil conducteur, d'une enquête, d'un véritable meurtre, de quelque chose d'accrocheur. Beaucoup de références aux précédents ouvrages, c'est un peu un retour aux sources. Ce n'est pas un mauvais livre mais j'ai lu mieux chez Minier, ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          50
Je suis terriblement déçue par ce polar de Bernard Minier, bien loin de l'ambiance palpitante de son premier roman glacé.
Nous retrouvons de nouveau le commandant Servaz, chargé de l'enquête. Mais loin d'être une suite de rebondissements intéressants, le lecteur fait face à un personnage de moins en moins crédible. Martin Servaz joue de plus en plus cavalier seul, prend des décisions sur un coup de tête qui ont des conséquences désastreuses. Je ne suis pas une experte dans ce domaine mais dans la police, il doit bien y avoir quelques procédures non ?
On dirait que l'auteur a manqué d'inspiration donc il a mélangé des ingrédients qui marchaient bien : créer un scénario tordu et peu crédible (plus c'est gros, plus ça passe), faire intervenir un psychopathe qui tire les ficelles, mettre quelques scènes de violence assez crus, impliquer un enfant (oui c'est la corde sensible) etc. Mais l'ensemble manque d'énergie, de cohérence et surtout de simplicité. Il y a trop de clichés, trop de déjà-vu qui éclipsent ce récit et le rendent d'une banalité affligeante.
L'auteur a étiré les pages jusqu'au maximum. Dès les premiers chapitres, j'étais mal à l'aise face à toutes ces longueurs mais la suite s'est empirée. Honnêtement, il aurait été possible d'enlever au moins 200 pages sur ce livre.
Le style d'écriture reste correct, sinon je n'aurai pas pu passer ce pavé soporifique.
En tout cas, ce fut un flop total pour moi, ce qui me fait beaucoup hésiter à continuer à découvrir ses autres ouvrages.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
Commenter  J’apprécie          52
L'Alliance entre Martin Servaz, flic français et héros récurent de l'auteur, et Kirsten, policière venue de Norvège, donne lieu a une aventure ma foi bien menée et plutôt prenante.
De nombreuses références sont faites à d'autres livres mais ce n'est en rien gênant pour la compréhension de l'histoire.
D'autant plus que Martin est ici un nouvel homme, suite à une opération du coeur et une période de coma - les suites d'une opération qui a mal tourné.
Il n'a pas le temps de se rétablir qu'il faut déjà se remettre en selle, son ennemi et dangeureux prédateur, Julian, semblant réapparaitre.
Et puis il y a cet enfant, Gustav, confié à un couple pervers, qui bouleverse Martin. Qui est-il, d'où vient-il, et pourquoi Julian semble-t-il tant tenir à lui ?
Dans le même temps, Margot la fille de Martin vient à la rescousse de son père, et un célébre chef d'orchestre autrichien prépare une vengeance.
Sur fond de Gustav Malher tout se met en place vers un final symphonique grandiose et haletant.
Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Plus j'avance dans cette série et plus je prends de plaisir à suivre les aventures du commandant Martin Servaz. Après un tome où il n'avait qu'un rôle secondaire, il revient sur le devant de la scène dans ce quatrième opus. Et quel retour ! Un retour fracassant où rien ne lui sera épargné, que ce soit professionnellement ou personnellement. le pauvre commandant va en voir de toutes les couleurs. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a les nerfs solides.
La plume de Bernard Minier est toujours aussi percutante, acérée et haletante. le suspense est entretenu jusqu'au bout et nous réserve quelques surprises. Si dans les précédents romans, j'ai toujours reproché des longueurs et quelques lourdeurs dans le texte, ici l'auteur s'en est débarrassé pour nous proposer une enquête captivante de la première à la dernière ligne.
J'apprécie toujours autant le personnage de Martin : son côté vieux jeu, sa répugnance pour les technologies modernes, son flair de fin limier, son côté brut de décoffrage et aussi son calme et sa douceur. Il ressort de lui quelque chose d'authentique. Ses défauts et ses faiblesses le rendent simplement humain. Bref, il n'est pas seulement un héros de papier.
L'enquête, centrée autour de Martin et de son ennemi de toujours Julian, en oublie un peu deux personnages importants des premiers tomes : les adjoints de Martin, Vincent Espérandieu et Samira Cheung. Eux qui avaient un rôle important par le passé, sont relégués à des rôles moindres et sont donc peu présents. Et c'est dommage. Pour autant, Martin n'est pas seul face au juge sanguinaire, il est aidé par Kirsten, une enquêtrice norvégienne à l'instinct aiguisé.
En bref, encore une enquête à faire frissonner qui accroit un peu plus ma nouvelle addiction à la plume de Bernard Minier et à son personnage phare, Martin Servaz. Il me tarde lire le prochain tome, Soeurs.

Lien : https://misscroqbook.wixsite..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai trouvé celui-ci un peu tiré par les cheveux avec une quasi absence de travail d'enquête ! La rencontre entre Hirtmann et Servaz est dans l'ordre de l'improbable comme l'opération qu'il est obligé de suivre après un coma lui aussi tenant de la haute voltige. Bernard MINIER c'est laissé dominé par cette histoire du père et du fils...
Commenter  J’apprécie          50
Avis mitigé pour le premier roman de Bernard Minier que je viens de terminer : le démarrage n'a pas été sans difficulté pour moi. Pendant les deux cents premières pages il y a beaucoup de personnages pour lesquels il ne semble y avoir aucun lien entre eux. de plus, l'auteur ne cesse de faire des références à des tomes précédents (les deux premiers) mais sans vraiment en fournir l'explication jusqu'au bout. du coup, si on n'a pas lu les deux premiers, on n'a pas toutes les clés. En revanche, la suite et fin du livre se dégagent du reste, un rythme effréné, beaucoup d'actions et de rebondissement, du suspense, tous les ingrédients pour vous assurer un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Ce n'ai pas le premier roman que je lis de Bernard Minier, et ce ne sera sûrement pas le dernier !

L'arrivée de Kirsten sur la plate-forme en pleinte tempête plante d'emblée le décor, et promet une enquête longue et difficile.

Rapidement, on retrouve le commandant Servaz, personnage récurrent chez Minier, et sa fidèle équipe. le policier pense tout de suite à Julian Hirtmann, meurtrier qu'il avait traqué et affronté dans l'excellent glacé. Cinq ans après, Nuit est indéniablement une suite à cette chasse à l'homme, et les fantômes du passé remontent un à un.

C'est un réel plaisir de retrouver ce commandant profondément humain sous ses airs d'ours mal léché et désabusé. Il en a bavé, et ce n'est pas fini.

Sa rencontre avec la singulière Kirsten l'aidera-t-elle à voir les choses autrement ?

Un style toujours fluide et une histoire riche en rebondissements, pour un dénouement pour le moins inattendu ! (Non, je ne vais pas vous spoiler 😉 )

Les personnages, en plus d'être crédibles, sont attachants.

En lisant certains passages, on peut se demander le lien avec l'enquête (voire l'histoire), mais quand un tueur en série machiavélique tire les ficelles, il faut attendre que les pièces du puzzle se mettent en place d'elles-même au gré des chapitres et des événements.

Seul petit bémol : les références incessantes à glacé. Certes, l'avoir lu n'est pas indispensable à la compréhension de Nuit, mais c'est tout de même un peu frustrant de ne pas avoir tous les éléments frais en tête. Cela laisse le sentiment de passer à côté de certains détails. Ça n'enlève rien à la qualité du roman, mais je ne m'attendais pas à une suite. Finalement, ça me donne envie d'en lire d'autres de l'auteur.
Lien : https://clairestoriesblog.wo..
Commenter  J’apprécie          50
J'attendais beaucoup de ce roman et trépignais d'impatience à l'idée de retrouver Martin Servaz, Margot, Espérandieu, Samira et Julian. Ma déception est à la hauteur de mon impatience. L'intrigue semble tourner en rond malgré l'apparition de nouveaux personnages intéressantes (Kirsten, Gustav,...), tout est lisse, policé, presque évident... Pas le meilleur roman de l'auteur...
Commenter  J’apprécie          50
Servaz reprend du service avec l'aide d'une policière norvégienne qui vient l'épauler pour retrouver son ancien ennemi juré Julian Hirtmann.
Même si l'on n'a pas lu les anciennes aventures du policier, on comprend l'intrigue qui consiste à retrouver un enfant, Auguste, qui serait peut être le fil de Julian.
Comme d'habitude on est "trimbalé" de situations en situations on ne peut plus rocambolesques jusqu'à la fin, qui comme d'habitude nous laisse entrevoir une suite.
Commenter  J’apprécie          50
Sans avoir lu les précédents romans de Bernard Minier, je me suis intéressée à ce quatrième volet, qui commence sur une plateforme pétrolière, en mer du Nord, et se poursuit à Toulouse et les Pyrénées. On retrouve le flic Martin Servaz qui accompagné d'une inspectrice norvégienne part sur les traces d'un serial killer croisé dans le passé. C'est un bon thriller bien écrit qui ne manque pas de rebondissements et de suspense, d'un personnage principal anti-héros. J'ai pourtant eu un peu de mal à terminer ce livre de près de 600 pages. Quelques longueurs? le sentiment que l'intrigue "s'échappe"? L'atmosphère que j'aurais préférée plus présente? L'histoire débute sur une plate forme pétrolière une nuit de tempête et laissait présager une narration très axée sur le sens de l'atmosphère. Mon avis est donc partagé après cette lecture.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (7553) Voir plus



Quiz Voir plus

N'éteins pas la lumière

A quelle saison se déroule l'intrigue ?

Printemps
Eté
Automne
Hiver

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Thème : N'éteins pas la lumière de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}