La Compassion du Diable

Oh, quelle déception !
Ce roman, inspiré de l'histoire réelle d'un tueur en série célèbre, Jeffrey Dahmer, me faisait envie mais j'ai été déçue du début à la fin, j'ai d'ailleurs bien failli stopper la lecture au milieu du livre à cause de l'ennui.
Des corps sont retrouvés, certains enterrés dans des bidons en plastiques, et d'autres enfouis dans le vide sanitaire d'une maison abandonnée, et à partir de là, une traque commence pour retrouver l'auteur de ces boucheries.
Le style est assez quelconque mais l'auteur s'amuse parfois à glisser des phrases prétentieuses et d'autres sont tellement bourrées de clichés que ça en devient ridicule.
Ce qui m'a le plus gêné dans cette histoire c'est l'avalanche de coïncidences et de faits invraisemblables qui se produisent, l'histoire n'en est plus crédible une seule seconde.
Les personnages sont stéréotypés et ont systématiquement tous des problèmes très spécifiques ou des tares.
Quand on découvre qui est l'assassin recherché on n'y croit pas un seul instant.
Et les innombrables scènes très violentes et dégoulinantes de descriptions macabres et sanglantes n'apportent rien de plus au récit si ce n'est à remplir des pages et des pages, c'est juste extrêmement répétitif.
Bref, une immense déception.

Je n'ai pas accroché sur la construction du roman en chapitres trop court, cela devrait être un bon point pour le dynamisme, mais ils s'arrêtent subitement. du coup, cela traîne en longueur et épuise le lecteur. On passe d'une époque à une autre, par moment c'est déroutant. Et malgré quelques tentatives de l'auteur, nous connaissons le nom du criminel très tôt. Maintenant, si nous prenons un peu de distance, l'écriture est fluide, les descriptions macabres, le climat est noir, très noir.

(masse critique , je remercie les éditions l'oiseau noir et Babelio pour l'envoi de ce livre )
J'en attendais beaucoup avec le commentaire de Bernard Minier " une plongée terrifiante dans l'esprit d'un serial killer , une lecture dont vous ne sortirez pas intact " ..............
Mouais totalement d'accord sur le second point ....
Lecture difficile et insupportable ; trop de noirceur ,d'abominations , envie de vomir , répulsion
Dès le début j'ai su qui était le diable .......par contre je n'avais aucune idée que ce récit était inspiré par Dahmer
Je n'ai pas aimé la flic Victoria Fletcher , agressive , une façon infecte de parler aux gens , un vocabulaire outrancier , ça va bien .....elle me gonflait celle là.
Point positif c'est la cadence infernale de ce récit .....chapitres courts , fausses pistes , ambiguïté tout est fait pour nous égarer
Aucun personnage n'est attachant , il n'y a que noirceur , personnes esquintées
Certains personnages je n'ai pas trop compris pourquoi ils étaient là , le demi frère par exemple ....
Je sors de cette lecture ....soulagée....soulagée d'avoir fini ce livre
Le dégoût fut très fort pour moi tout au long de ces 372 pages et la fin en rajoute encore une couche dans le nauséabond et indicible
Atroce .....une lecture désagréable sauf pour les références musicales .....ahhh les années 80 c'était chouette niveau musique !

Envie de noirceur en ce début d'été ? Inspiré du parcours sanglant du serial killer américain Jeffrey Dahmer, La compassion du diable, qui vient de paraître en poche aux éditions Milady, est un thriller très noir et très brutal, une ode à la violence humaine qui a séduit un large public. Malheureusement, je suis complètement passée à côté ! Cela s'annonçait pourtant bien, l'auteur expliquant en avant propos que son histoire s'inspire en grande partie de faits réels ; et quand on lit certaines scènes avec en tête que la fiction s'appuie sur la réalité, il y a de quoi avoir des sueurs froides, c'est clair. Il fait d'ailleurs bien de prévenir que certaines narrations peuvent parfois heurter la sensibilité des plus jeunes parce qu'il n'y va pas par quatre chemins !

Malgré tout, je n'ai pas réussi à me laisser emporter, et ce pour plusieurs raisons. La première est liée aux personnages principaux. L'histoire prend place à deux époques différentes : en 1963 avec Blake, surnommé par les médias le cannibale de Cleveland, dont on suit les premiers pas, et en 1981 avec la découverte de cadavres de jeunes hommes et la prise en charge du dossier par deux flics aux passés pour le moins tourmentés. le personnage de Blake est tout à fait crédible, il s'inspire de deux tueurs en série particulièrement diaboliques, il a le Mal à l'état pur en lui, il fait réellement froid dans le dos. En revanche, les deux flics, c'est une autre histoire, particulièrement le personnage de Victoria. Bien que jeune recrue dans la police, elle fait preuve d'une assurance totalement hors de propos, malmène les témoins, fonce tête baissée sans s'occuper des instructions de sa hiérarchie, et pour couronner le tout, s'exprime comme un charretier ! Bref, elle m'a sérieusement tapé sur les nerfs. Quant à son coéquipier, Freddy, il est l'archétype du flic taciturne et tourmenté. Deux héros que je n'avais guère envie de suivre, en réalité...

Cela étant, la construction narrative du récit, qui alterne les chapitres concernant le passé de Blake, et ceux traitant de la progression des enquêteurs au présent, est plutôt habile dans le sens où elle insuffle un rythme effréné à l'histoire. La compassion du diable est un véritable page-turner, on ne peut pas le lui enlever. L'écriture est efficace, l'auteur ne s'encombre pas de fioritures. Entre cannibalisme et nécrophilie, il se complet dans des scènes de barbarie dont on est quand même en droit de se demander si elles sont réellement nécessaires. Et puis la dernière ligne droite m'a laissé un goût amer. Certains passages sont extrêmement confus – je pense notamment à la rencontre à la ferme et à cette histoire de frères et de jumeaux – et certaines coïncidences tombent vraiment à pic, jusqu'au titre qui m'a finalement semblé tiré par les cheveux.

Au final, une grosse déception. J'attendais beaucoup de la découverte de cet auteur francophone, et je suis complètement passée à côté de son roman. Une histoire certes menée tambour battant, mais une intrigue un peu confuse et des personnages peu attachants la rendent finalement assez quelconque. Dommage...
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De la perversité, de la violence, du sadisme, de l'hémoglobine plus qu'il n'en faut pour une seule histoire. Des personnages stéréotypés et peu crédibles, sans aucun apport psychologique qui aurait pu équilibrer une intrigue assez "fouillis" et aux ficelles quelquefois un peu grosses. Un style qui alterne bizarrement entre envolées poétiques (un peu) et diatribes vulgaires (beaucoup). Plusieurs énormes fautes d'orthographes (dès la page 21; pourquoi ne pas les avoir corrigées?) ou de structure qui choquent un peu.
Voici l'énumération de mes griefs contre ce thriller beaucoup trop glauque à mon goût. Je suis allée jusqu'au dénouement sans enthousiasme; juste pour ne pas critiquer un ouvrage sans l'avoir lu en entier. Puis j'en ai pris un autre avec soulagement. Allez, ce genre de littérature n'est pas pour moi, c'est tout ! Heureusement pour l'auteur, d'autres en sont adeptes.

Je suis partagée à la lecture de ce roman.
J'ai eu du mal au début ce n'est pas le côté passé/présnet qui me dérange mais la confusion des personnages. Je pense que cette confusion est voulue par l'auteur pour nous perdre. Mais pour moi c'était trop.
Par contre la deuxième partie où l'on comprend qui est qui est bonne.
Les pièces se mettent en place et l'histoire m'est apparue moins "brouillonne"
Alors persévérez dans ce roman la fin le mérite.
Mais ce n'est que mon avis...

Mon avis : Un grand merci à Milady et Babelio pour leur confiance renouvelée. C'est vrai qu'en lisant la quatrième de couverture, j'ai eu une forte attirance pour ce livre. Les tueurs en série m'interrogent beaucoup mais je n'avais pas fait le lien avec une histoire vraie dont s'inspirerait le livre. Et peu importe de le savoir après coup car ça aurait pu sauver mon ressenti. L'inspiration est quand même loin du roman qui a de très bonnes idées (enfin plutôt l'auteur) mais ne les met pas en oeuvre pour en faire un thriller incontournable.

Un inspecteur chevronné et un sergent fraîchement promu sont envoyés découvrir un charnier. Plusieurs corps à priori démembrés ont été retrouvés par une équipe de démolisseurs. le coup classique. Parallèlement aux pérégrinations des forces de l'ordre, nous suivons Blake que l'auteur nomme le diable. C'est sans aucun doute lui qui a tué tous ses hommes. On le retrouve déjà in utero où il ne se passe pas de belles choses ! Première bonne idée. L'auteur date ses faits puisqu'il raconte, en partie, l'histoire d'un réel tueur en série qui a sévi à Cleveland. Nos flics découvrent donc des corps à compter de 1981 mais certains meurtres sont vieux de près de vingt ans.

Mitchelli ne va rien épargner des détails morbides et même cannibales, les meurtres sont glauques et demandent donc à ce que ce livre soit lu en connaissance de cause. En effet, comme le dit le court résumé, les deux flics en charge de l'affaire, un homme et une femme, ont un passé ténébreux. Pourtant ils vont s'investir dans cette enquête pendant des mois et même des années; Mais un romancier va aller plus vite qu'eux et précipiter les réponses;

La première partie de l'histoire est plutôt bien menée même si dès les premières pages j'ai vraiment eu des doutes (qui s'avéreront) sur qui était Blake. Heureusement, un revirement de situation m'a permis de reporter mes soupçons sur ce qui aurait été une réalité encore plus sordide mais tellement inhabituelle. Pour tout vous dire, Mitchelli nous perd dans une histoire de frères et c'est pas mal joué, il nous fait tourner les pages pour obtenir les aveux d'un vieil homme qui en sait long.

Ce qui est décevant c'est la similarité entre cette histoire et tant d'autres inventées ou non, que j'ai pu lire. Il n'y a aucune psychologie, juste un jeu de chat et de souris qui tourne très court. Finalement, la fin qui est plus proche du récit documentaire est décevante car trop prévisible. Si seulement l'auteur avait juste relaté l'histoire du vrai "Cannibal de Cleveland", on ne pourrait lui en vouloir.

Quelques bons points mais une bonne dose de déception quand même car la compassion, à ce stade de sociopathie, n'est pas crédible et si elle est vraie, tant pis, ça reste mon ressenti.
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