Une histoire d'amour et de musique par delà la guerre, les vicissitudes de l'histoire et le vomi.
Chapitre 1, Jun doit décapiter au sabre un prisonnier chinois (Mandchourie, 1945) Sans surprise, il "est pris d'une nausée violente ; il ne peut pas s'empêcher de vomir tout ce qu'il a dans l'estomac jusqu'à la dernière goutte de sucre gastrique mêlée de bile verdâtre".
Chapitre 2, France, printemps 1940 Anna voit un cadavre et "vomit tout ce qu'elle peut, une grande quantité de matière gluante, comme si elle voulait protéger son enfant (????) , comme si elle avait besoin de se purifier de tout ce qu'elle a ingurgité auparavant , de goût ce qu'elle avait dans les tripes jusqu'à la dernière goutte de liquide digestif".
Si on aime les romances douceureuses et emetiques matinées a du monty python, Ok. Mais j'ai toujours le sentiment que Gallimard se fout de la gueule de sa clientèle avec cet auteur.
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Roman qui se lit très bien, jusqu'à ce qu'on arrive à l'époque contemporaine ou l'histoire devient invraisemblable. C'est à dire à la moitié du livre.
La première partie du roman est la mieux avec l'exode des français, la vie de soldat de Jun, et la petite infirmière à Tokyo.
Ensuite, l'histoire d'amour de Jun et Anna, est "mignonne", car les unions mixtes à l'époque n'étaient pas bien vu du tout, bref admettons, au moins elle était touchante, mais celle de Mizuné et Oto, des demi-cousins, ne m'a pas plu.
Et aucun chapitre sur le couple que forme Jun et Ayako...
Enfin, que dire d'Agnes, c'est elle qui aurait dû faire des recherches sur son père, pour connaître l'histoire de sa naissance et savoir ce qu'était devenu son père.
Surtout qu'elle avait en sa possession les cahiers intimes de sa mère, et n'a jamais eu la curiosité de les ouvrir...Eh bien le personnage est juste là pour être la mère de Mizuné..
La musique est très présente, l'auteur est un passionné et c'est ce qui donne son côté originale au livre, mais les 12 pages en fin de livre, à l'occasion du concert de Mizuné, pour nous décrire chaque détails de qui fait quoi dans l'orchestre, et l'interprétation des émotions procurées, c'est trop pour moi.
Ma critique est sévère mais c'est que j'ai été déçue. J'apprécie qu'un auteur ficèle bien son histoire et ici trop d'incohérences et longueurs.
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