Les cimetières demeurent des a priori.
Celui de Vézelay a encore de la place,
C’est un appel ironique au non-être.
Les tombes rectangulaires sont autant
De touches de piano que la drache, plus souvent le vent,
Ébrouent : « venez, venez, venez ! »
Le non-être flanche sous le mépris des vacanciers :
« Ne pas être en été, quelle folie ! »
Le cimetière s’affaire au troisième sous-sol
Si le rez-de-chaussée comprend la basilique.
Personne ne descend là quand le soleil rend rutilantes
Les espadrilles, et presque sympathiques les bedons.
Aucune rose trémière ne gémit hormis
Près de l’hôtel dit des glycines où les enfants
Goûtent des glaces qui gouttent, loin des places
Disponibles du cimetière de Vézelay.