L'École des femmes

Un classique, trouvé au hasard d'un bouquiniste que je n'avais pas encore lu. Ce livre est sans doute l'une des meilleures oeuvre de Molière, ou en tout cas une des plus caractéristiques, il explore la comédie dans chacun de ses aspects (verbal, situationnel, gestuel...). L'ensemble est très réussi et le lecteur n'aura qu'une envie : lire le texte à voix haute pour lui redonner toute sa saveur. le thème est classique et étonnement encore presque d'actualité et vient dénoncer des moeurs et des idées, sur le mariage, la fidélité, le rôle des femmes... Une oeuvre à lire au moins une fois dans sa vie.

- L'ÉCOLE DES FEMMES -

Après avoir lu quelques pièces de molières aux lycée et collègues, je décide m'y replonger une fois adulte avec cette pièce qui avait un nom qui m'intriguer, moi qui pensait que cela parler d'une école mais je me suis trompé, cela parle sur l'éducation parfaite d'une femme pour un mariage heureux. Mais comme la pièce de théatre est une farce, le personnage principale Arnolphe se fait avoir dans son propre plans.

On pouvait rigoler à certain passage mais en tant que femme je ne me suis pas sentie vraiment bien surtout que quelques critique parle comme un texte qui défend les droits des femmes. Même si je sais faire toute parts des choses de la différence des droit des femmes aux XVII siècle et du XXI siècle.

Ce n'est que mon avis après tout...

Carlaines

La 4ème de couverture m'a "vendu" ce classique du théâtre comme une dénonciation de la misogynie par Molière...

Personnellement, je voulais juste relire une pièce comique, une farce.

Pour faire simple : il n'est jamais bon de vouloir coller des intentions à un hauteur avec 300 ans de retard. Non, "l'école des femmes" n'est pas une dénonciation de la misogynie de l'époque : la pauvre Agnès n'est pas une figure du féminisme, c'est, comme les autres personnages, une des clefs de la farce.

La pièce est classique : le personnage principal va être le "dindon" de la farce et une intervention extérieure va permettre que tout se termine bien.

Rien de moins mais rien de plus.

Par contre j'ai eut du mal à trouver des scènes vraiment amusantes : on est sur une farce un peu lourde qui repose sur des ressorts classiques vus 100 fois (les coups de bâton, le quiproquo, les confusions...).

Bref, je n'ai pas passé un si bon moment que ça. C'est classique mais pas au sens le plus noble.

Arnolphe, dit M. de la Souche, désespère de se voir finir cocu. Pour cela, il a un critère très précis pour le mariage : que la femme soit sotte. Avec une femme faible d'esprit, il pourrait la modeler selon ses désirs et se vanter de son honnêteté. Afin d'y parvenir sans peine, il a recueilli dès l'âge de 4 ans une jeune fille qu'il élève dans le plus grand secret et la plus grande naïveté. Jusqu'au jour où il se rend compte qu'un homme est régulièrement venu chez lui durant son absence.

Peut-on vraiment critiquer Molière ?

J'ai bien aimé cette pièce de théâtre mais j'ai trouvé la fin un peu trop rapide à mon goût. Je ne suis pas sûre de voir l'intérêt de l'intervention de la promesse en mariage mais si celle-ci est nécessaire, pourquoi la résoudre si rapidement ?

Évidemment, la langue pose un peu problème par moment. Notamment Chrysalde qui a, je trouve, le langage le plus éloigné du nôtre. En revanche c'est un plaisir de relire de l'alexandrin. le rythme qui s'en dégage a tendance à m'apaiser.

j'ai passé un bon moment dans cette pièce de théâtre où un homme a tellement peur d'être un jour cocu qu'il choisit une femme bête (pour éviter les entourloupes) et l'enferme pour ne pas qu'elle puisse rencontrer qui que ce soit... Mais bien sûr, son plan échoue et elle tombe amoureux d'un autre. C'est simple, c'est amusant, et c'est rapide à lire

Très rapide à lire, très drôle. Si vous avez une petite heure à tuer et que aimeriez vous faire un classique qui pourrait toujours avoir un discours d'actualité, c'est le bon livre. Sur un fond comique, Molière a écrit une pièce plutôt féministe où il blâme les hommes voulant se faire passer pour supérieur au genre féminin. Arnolphe, qui caractérise ce genre de personnage aura passé un très mauvais moment lorsque la fille qu'il avait fait éduquer pour être sa femme s'éprit d'un jeune "blondin" ( comme il l'appelle) qui montra à Agnès que tous les hommes ne sont pas machos, sexistes comme Arnolphe.

Molière savait écrire des pièces drôles, satiriques et empreintes de polémiques. Une pièce plaisante...

Résumé: Arnolphe prétend qu'une femme ne peut être sage et vertueuse qu'autant qu'elle est ignorante et niaise. Aussi, pour avoir une épouse à sa guise, il fait élever sa jeune pupille, Agnès, au fond de sa maison, sous la garde d'un valet et d'une servante aussi niais qu'elle.

Voici un beau livre de Molière, le "géant" de la comédie.
Arnolphe, bourgeois vaniteux maintenant âgé, voudrait se marier, mais craint d'être cocu.. Il prévoit donc de se marier sous le nom de "Monsieur de la Souche" avec Agnès, jeune fille innocente, pour qu'elle soit entièrement soumise à lui.

C'était une "lecture forcée" au lycée et j'ai toujours eu du mal avec les livres qu'on m'impose, peu importe leur qualité par ailleurs.Peut-être que si je prenais le temps de le relire maintenant...

Je suis en train de lire L'Ecole des Femmes et honnêtement le livre n'est pas difficile à lire. En moins d'une heure j'ai réussie à aller jusqu'à l'acte IV. Il y a V actes en tout. le livre est simple à comprendre.