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Sandrine (lyoko), un immense merci de m'avoir fait découvrir ce roman qui m'a transportée.
Transportée sur la Butte Montmartre d'avant.

J'ai d'abord bu un verre à la terrasse du Café de Flore, puis je me suis promenée dans ces rues que je connais si bien.
Et en excellente compagnie.

Magritte, dont j'apprécie les peintures, qui m'a confié certains secrets et dont j'ai aimé la façon de penser.
Il faut dire que notre couple et demi est venu à Paris parce qu'un galiériste expose les toiles de ce cher René (bah quoi ? on est intimes maintenant).

Sa femme, charmante et très maligne.
Et leur chien Loulou.
Comme le dit Georgette, si mon chien n'entre pas, je n'y vais pas non plus. Ça m'a rappelé quelqu'un.

C'est lors de cette lecture que j'ai côtoyé Boris Vian.
Tout le monde ne l'aime pas... moi, si.

En allant Chez Michou, j'ai croisé Jacques Prévert.
Et bien d'autres encore que je vous laisse découvrir.

Bien entendu, il y a quelques meurtres. C'est un cosy mystery, après tout.

Ai-je besoin de préciser que j'ai adoré le voyage ?
Je n'en ai pas fini avec cette autrice belge que je viens de découvrir.

*******

Je me permets d'ajouter l'intro du roman, qui justement introduit parfaitement, une fois n'est pas coutume :)

"Les anecdotes et petites choses du quotidien concernant Magritte sont vraies. Ainsi que ses pensées et réflexions sur la peinture et la vie.
Idem pour Georgette, Boris Vian, Jacques Prévert et tous ceux qui ont vécu à cette époque.
Comme pour Georgette, j'ai eu la chance de rencontrer Ursula Vian-Kübler dans leur appartement, voisin du mien, à Montmartre, dans les années 2000. Ainsi que monsieur D Déé, un des cofondateurs de la Fond'Action Boris Vian et danseur de Be-bop dans les caves à jazz de Saint-Germain-des-Prés. Tous deux étaient très gentils et ont passé beaucoup de temps à me parler de leurs souvenirs. Par contre, pour l'histoire et le reste, c'est sorti de mon chapeau boule…"
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Notre couple est en visite à Paris et plus précisément a Montmartre, ou Magritte expose ses oeuvres.
Comme d'habitude, ou les deux détectives amateurs passent, on y trouve des cadavres.

Une enquête intéressante, assez bien menée. Avec beaucoup de détails sur les artistes du coin et tout particulièrement Boris Vian.
Si le plume de Nadine Monfils est hyper agréable, pleine de belgiscimes ( pour mon plus grand plaisir), j'ai malgré tout trouvé l'humour moins présent. Par contre le côté déjanté de l'auteure est lui bien là.

C'est toujours un plaisir de lire du Nadine Monfils pour moi. C'est récréatif, sans prise de tête tout en étant extrêmement culturel.. je crois que je vais finir par être une spécialiste de Magritte bientôt.
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Après avoir emmené Georgette et René Magritte aux quatre coins de la Belgique dans les six premiers tomes, Nadine Montfils emmène le couple à Paris pour le vernissage d'une exposition des tableaux de Magritte.

Pendant que Georgette cours les boutiques, René se rend au Café de Flore pour y rencontrer André Breton. Il fait la connaissance de Chloé, une jolie jeune fille qui se promène avec une ombrelle surmontée d'un nid avec un poussin. Il l'invite au vernissage qui doit avoir lieu le soir même, mais Chloé a déjà un rendez-vous.

Le lendemain, René lit dans le journal que la jeune fille a été tuée à la Foire du Trône, lors d'un spectacle de magie. Si la police conclut un peu vite à un accident, le couple Magritte décide de rester à Paris quelques jours de plus pour mener l'enquête.
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Il y avait un petit moment que je voulais découvrir les enquêtes du peintre René Magritte et de son épouse Georgette, je craignais que ce soit complètement déjanté, alors j'hésitais... Il ne fallait pas ! Cette lecture s'est révélée piquante, excellente, il y a de l'humour, du suspense, du mystère, rien ne manque, et ce roman est parfaitement documenté sur la vie des personnages réels et secondaires et surtout : il est bien écrit, la plume de Nadine Monfils est vraiment belle et agréable à lire. J'ai même appris des belgicismes, comme le chapeau melon de Magritte qui se dit "chapeau boule" en Belgique.

René et Georgette Magritte, accompagnés par leur petite chienne Jackie, sont à Paris pour une exposition. Ils séjournent à Montmartre, lorsqu'une jeune femme, fille d'un ami du galériste de l'artiste, est retrouvée morte lors d'un numéro de magie à la Foire du Trône. Mais l'assassin ne va pas s'arrêter là... Car bien entendu, c'est un crime crapuleux que va devoir élucider le couple Magritte, parallèlement à l'enquête policière. Et ils sont perspicaces, les Magritte !

J'ai trouvé l'intrigue vraiment bien tricotée, intéressante car elle mêle personnages ayant existé et personnages fictifs. On se retrouve dans le Montmartre de la fin des années cinquante (avec une énorme erreur : Marylin est morte en 1963, même si un voyant prédisait sa mort, elle n'avait pas encore eu lieu, donc on ne pouvait dire que celui-ci avait prédit la mort de Marylin), avec le cabaret de Michou, les Folies Bergères, le Café de Flore, l'atmosphère d'un Paris existentialiste. On y croise Boris Vian et son épouse Ursula, André Breton, Alexandre Iolas, un Paris d'autrefois dont l'atmosphère fait mouche dans la tête du lecteur, le réalisme est plausible. Je lirai d'autres enquêtes de ces deux fins limiers... Par contre, j'ai trouvé la fin un peu surréaliste... mais digne d'un thriller !

De plus, j'adore l'illustration de couverture.
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A Montmartre est le septième volume des Folles enquêtes de Magritte et Georgette, et comme toujours, une ville différente. Après Bruxelles, Knokke-le-Zoute, Liège, Leffe et Charleroi, Nadine Monfils fait quitter leur Belgique à ses héros pour les mener à Paris, et plus précisément à Montmartre, comme vous l'aurez aisément deviné.

Dans ce nouveau tome, les Magritte vont renouer avec André Breton et faire la connaissance de Boris Vian. Ils vont aussi côtoyer le milieu des cabarets et des travestis, un univers décalé qui leur va comme un gant car le peintre surréaliste était fort peu conventionnel !

J'ai trouvé cette délocalisation bienvenue d'autant que nos héros semblaient comme chez eux sur la Butte et affutés comme jamais pour mener leur enquête sur les pas d'un tueur en série particulièrement retors.

Comme toujours, l'intrigue mitonnée par Nadine Monfils était bien ficelée et il n'a pas été évident de découvrir le coupable d'une série de meurtres particulièrement sadiques.

J'avoue que Nadine Monfils est vraiment douée pour tricoter ses histoires, franchement je me régale et comme d'habitude j'ai soupçonné tout le monde… et réussi à trouver le coupable dans les dernières pages.

Cet opus s'est donc révélé tout aussi agréable et réjouissant à lire que ses prédécesseurs, ponctué des saillies de Magritte qui sont pas piquées des hannetons même si il s'est révélé bien plus sage à Paris qu'en Belgique, il faut dire qu'avec les chanoines de Charleroi, il s'en était donné à coeur joie.

Lire la suite...
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Couverture : beau dessin reprenant les codes de la série, son nom , le titre et toujours des ingrédients de l'histoire.

Lieu : voir le titre 😜.

Epoque : les années 50.

Thèmes : disparition, surréalisme, peinture.

Résumé : ne vous fiez pas à la quatrième de couverture. Il y est écrit que Magritte revient avec le chapeau d'une demoiselle que Georgette va découvrir ! Je n'ai jamais trouvé ce passage dans le texte !
Si vous lisez les critiquées de Gérard Collard , vous comprendrez qu'il ne lit pas les livres ! Ou son collaborateur , s'il délègue, ne l'a pas lu !
Mais plus grave comment une maison d'édition ne fait pas attention à ce qu'ils écrivent en quatrième ! 🤔🧐
Malgré cela c'est un bon polar historico artistique

Personnage : André Breton dont le caractère est intéressant, la grosse tête ou les chevilles qui gonflent. À vous de lire

❤❤❤❤🖤
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Alleï, dis, pour une fois, ça fait du bien aussi d'aller voir au-delà de la frontière ce qu'il s'y passe.

Bien que Magritte se plaindra que les français ne sachent pas cuire les frites comme il faut (la fameuse graisse de boeuf qu'il leur manquait), notre couple de détectives ne va pas se plaindre de son escapade à Paris, surtout parce que Magritte y exposait ses toiles, mais aussi parce qu'ils auront une enquête à résoudre.

S'il y a bien un endroit que j'apprécie, à Paris, c'est Montmartre, bien qu'il ne doive plus être aussi génial qu'au temps où se déroule cette enquête (dans les années 50)… En tout cas, grâce au couple Magritte, je suis allée boire au café de Flore, j'ai croisé une pléiade d'artistes (même des travelos !), allant de Boris Vian à Jacques Prévert. Bref, la balade était belle.

Par contre, nous avons croisé aussi des cadavres et, comme bien souvent, on les a ramassés à la pelle. Et j'en ai déploré certains, notamment parce que j'avais apprécié ma rencontre avec Chloé et puis, l'autrice entre, elle aussi, sur ma kill list. Oui, toi aussi, Monfils ! (seuls les lecteurs/lectrices comprendront le rapport avec la phrase de César).

Non, le rythme n'est pas endiablé et pourtant, voilà un cosy mystery qui se lit sur une journée (jour férié), sans se prendre la tête, avec un sourire aux lèvres, tant la truculence de l'écriture est présente (comme toujours) et aussi à cause du couple Magritte, que j'adore et de toutes les anecdotes que l'autrice partagera avec nous.

Pour les ambiances, pas de doute, nous étions à Montmartre, nous avons fréquenté des artistes, des gens connus, nous avons arpenté les ruelles avec Carlita, le travesti et compagnon de Pablo Cazarès, chanté dans les cabarets et pris du bon temps, tout en n'oubliant pas d'enquêter !

Au départ, j'avais pensé à un coupable et ensuite, grâce à un petit indice, je me suis dirigée vers un autre, me demandant si je ne me trompais pas et youpie, j'avais bien visé et compris qui se cachait derrière ces crimes (faudra le lire pour le savoir, ou alors, me payer). Magritte a bien planqué, lui aussi, et a résolu ces assassinats, comme moi. Mais je pense qu'il l'a trouvé surréaliste aussi…

Une véritable immersion dans le Montmartre des années 50, des anecdotes insérées dans le récit, de manière habile, de l'humour dans les dialogues et une grosse pincée de mystère, voilà une bonne recette pour passer un moment agréable avec ce couple si atypique et si sympathique.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Nadine Monfils est unique et ses folles enquêtes de Magritte et Georgette de véritables pépites savoureuses à souhait dont je me régale à chaque fois.
S'il est des séries dont on se lasse, "Les folles enquêtes de Magritte et Georgette" sont de celles qu'on attend avec impatience.

À commencer par la couverture, superbe travail de l'artiste François Roca qui nous met d'ores et déjà dans l'ambiance.
Passée l'étape de la couverture sur laquelle j'aime à m'attarder, je me plonge dans les mots de l'auteure, prête à rire aux éclats des réparties somptueuses dont elle a le secret. Je me laisse emporter dans les lieux et en découvre, émerveillée, leur histoire. Je vais à la rencontre d'artistes fabuleux. Et puis, j'ai faim et je lis mon bouquin à table ( la faute aux bons petits plats qui saupoudrent ces folles enquêtes !).

Comme le titre l'indique, ce nouveau récit nous entraine à Montmartre. René Magritte y expose ses tableaux que Carmen, sa femme de ménage n'aime toujours pas, dans la galerie d'Alexandre Iolas.
Tout juste arrivés à Paris, Magritte a prévu de rejoindre au café de Flore, André Breton, pendant que de son côté, Georgette s'en va faire les boutiques.
Attendant la venue de Breton, Magritte s'étonne de l'ombrelle surmontée d'un nid d'oiseau, d'une jeune femme en terrasse et aborde cette dernière pour discuter un peu et lui demander l'autorisation de la prendre en photo.
Le lendemain, Magritte apprend la mort atroce de cette jeune femme.
Il n'en faut pas plus pour que René et Georgette se lancent dans l'enquête.

Un brin surréaliste et mystique. Mon préféré de la série !
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René fait une expo à Montmartre. Voilà nos deux compères en partance pour Paris et à l'assaut du quartier le plus artiste de la Ville Lumière. Bien sûr, qu'il s'en passe des choses, et notamment un crime. Mais pas que. Nous déambulons surtout sur les pavés les plus littéraires et picturaux de la cité sur les pas de Boris Vian (que je vénère), on croise Breton, on déjeune à la Coupole, on traine à Pigalle, on joue les noctambules, on papote avec Alexandre Iotas, un type que l'histoire a déjà oublié et qui était génial, on s'installe au Café de Flore et je vous assure qu'on ne s'ennuie pas avec ce nouvel opus qui nous fait découvrir mille merveilles malgré un meurtre crapuleux. Une enquête menée tambour battant avec une Georgette très en forme et un Magritte, moins grognon que d'habitude. Fan de la première heure, je n'en ai fait qu'une bouchée… alléchante, je vous le confirme. Et comme d'hab, j'attends déjà le prochain !
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