L’être humain n’est pas un îlot de chair né simplement pour satisfaire ses petits désirs. Il doit se rappeler qu’il fait partie d’un Tout, cosmique, social, humain ; que rien n’est achevé, ni l’homme ni la Terre.
Les gens ne conversent plus. Ils lancent leurs opinions qui rebondissent sur autrui ou fuient en parallèles. Rares sont les paroles de réconciliation, d’entente.
Tant que nos gouvernements n’auront pour fil conducteur que le Pouvoir rimant avec l’Argent et s’agiteront dans leur panier de crabes à scandales, le peuple en mal de finalité sera désorienté.
Dans l’Egypte ancienne, l’exercice du Pouvoir était indissociable de la Sagesse. Celle-ci était un réservoir de forces, de création, d’art de vivre, d’art tout court.
L’homme est à la recherche d’une sortie de secours.
La beauté du désert n’est pas nue, mais faite de dunes, d’architectures de grès, du mouvement des ombres, des lumières. J’aperçois un horizon qui s’éloigne à chaque pas dans l’ondulation de la chaleur.
Le Sahara nous enseigne à ne pas gémir, à ne pas parler inutilement. Les mots inutiles nous intoxiquent.
La disparition probable de l’homme ne m’émeut pas. La nature existait avant lui ; elle peut vivre sans lui et beaucoup mieux.
Le naturaliste Lamarck déclarait : « Avec le temps tout est possible, même l’invraisemblable ; et de temps la nature n’en manque pas. »
Sans humains, la nature poursuivra son évolution biologique, pouvoir dont est privé l’homme. Alors est-ce le résultat d’une revanche inconsciente s’il perfectionne les objets de Destruction, du Chaos final, peaufine le point zéro où lui même s’éteindra ?
L'homme du futur devra être celui du cosmos, d'une surhumanité spirituelle. Nous souffrons d'un dépérissement de l'intelligence et d'un manque de spiritualité.
Des hommes libres, loin de s'abandonner passivement à de prudents et successifs conformismes, doivent savoir ce qu'ils veulent et pourquoi ils le veulent.
RÉFLEXIONS SUR LE SENS DU CONFLIT.
Je fais partie de la race humaine et pourtant je dis : qu'importe si l'homme disparaît du globe. Il l'aura bien mérité ! Sa folie actuelle est telle, tant de stupidités et d'imprudence ! Il existera toujours des relais dans la nature. Dans l'évolution biologique, si une branche disparaît, elle est relayée par une autre. La nature et les animaux existaient avant nous sans avoir à supporter notre rapacité.
RÉSISTER.