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Une icône sensuelle
Qui tente de reconstituer
Ce passé douloureux
D'une enfance malheureuse
Entre une mère folle
Et un père absent !

Délaissée,
hérissée par la vie.
Marilyn une sincérité et une vulnérabilité à fleur de peau ...

Des fixations sur des peines d'enfance.
Déclinaison de l'absence du père,
volatilisé dans le manque d' attention,
vitrifié dans le vide de présence.

Un passé sans père
Sans repère !
Intégré dans une mémoire d'enfant.

Il avait pourtant laissé
des particules de tendresses inachevées…
Qui s'éparpillent dans
Cette quête éperdue de reconnaissance.
En se fixant dans la douleur d'une absence.


Un passé qui n'est qu'un
Marécage de sensations diffuses
Où elle tente de construire
une vie sans racine.

Déchirer son passé
Pour le déchiffrer
Pour le chiffonner
Pour le décaler
Pour le classer.

Photographies d'émotions
Prises,
Reconquises.

Se débarrasser
De ces instants malheureux
Happés par l'infini.

Reconstituer l'ordre,
De son présent,
Dans cette autobiographie,
Dans l'épaisseur,
De l'autre,
De celui
Qui l'écoute,
Qui rédige
Qui retranscrit sa vie.

Rattraper l'infaillible
désir de vivre,
de respirer,
de ressentir,
de raisonner.

Améthyste des souffrance oubliées,
Par cette,
Quête d'amour :
Dans le désir des hommes,
Dans les dédales de l'âme,
Dans le labyrinthe des excès,
Dans la profondeur des peurs,
Dans l'espacement des choix,
Dans la finitude des cris,
Dans la complexité des rêves,
Dans la maigreur des espoirs,
Dans le frissonnement des chants,
Dans le foisonnement des sensations.

Secrète,
Sélecte,
Inaccessible quête d'amour …
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Au fil des pages, on s'aperçoit qu'au fond Marilyn n'existe pas vraiment car elle n'a jamais cessé d'être Norma Jean, cette petite fille abandonnée, en manque d'amour et de tendresse.

Un témoignage qui permet de mieux comprendre une personnalité pour le moins complexe, avide de reconnaissance et de célébrité, bourrée de contradictions, capable de la plus grande générosité comme de la plus totale injustice avec ceux qui firent un bout de chemin avec elle. En refermant le livre, le mystère reste néanmoins quasiment entier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai trouvé ce livre par hasard, en furetant à la bibliothèque. Je l'ai pris et lu, tout en sachant qu'il était "inachevé", et que Marilyn avait interrompu leur rédaction trois ans avant sa mort. Souci avec Ben Hecht, chargé de mettre en forme ses notes ? Suite du conflit avec les studios ? Nul ne le sait, comme nul ne sait à quel point le texte original a été modifié.
Ce qui m'a frappé, en le lisant, c'est la bienveillance de Marilyn, en dépit des épreuves qu'elle a traversé étant enfant. Elle n'accable pas sa mère, dont elle dresse un portrait presque positif. Elle adore sa tante Grace, qui l'abandonna elle aussi. Elle ne se lamente pas sur ses années de misère, elle raconte, presque naîvement, les repas, maigres, inexistants, les galères, les amours qui finissent mal, les jalousies. Derrière la sophistication de Marilyn, la simplicité de Norma Jean. Il est d'ailleurs inquiétant qu'elle distingue ses deux personnalités. Comment vivre quand on se sent deux ?
Confession inachevée, un livre à découvrir pour tous les fans de l'actrice.
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Qui est Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière ce pseudonyme rond et sucré qui fond en bouche et coule dans la gorge comme la plus douce des gourmandises ? Qui se cache derrière cette chevelure blond platine, ces yeux clairs, cette poitrine généreuse et ces hanches lascives ? Qui se cache derrière cette actrice souriante et cette chanteuse enjouée ?

Depuis plus de cinquante ans, on entend dire tout et n'importe quoi sur cette femme disparue bien trop jeune dans des circonstances brumeuses.

Mais qui mieux que Marilyn Monroe peut nous répondre ? En 1954, à l'âge de 28 ans, Marilyn Monroe est une star hollywoodienne qui a déjà tourné dans une vingtaine de films. Elle est lasse de lire des absurdités sur son compte dans les canards et demande à Ben Hecht, son ami scénariste et écrivain, de l'aider à écrire ses mémoires. Elle dicte les mots qu'il couche sur le papier mais, pour des raisons personnelles que nous ne connaissons pas, Marilyn met fin à ce travail et confie le manuscrit au photographe Milton Greene, son meilleur ami. En 1974, Milton Greene se décide enfin, douze ans après le décès de l'actrice, à révéler le texte au public.

Confession inachevée n'est pas une autobiographie ordinaire : Marilyn n'a que 28 ans mais on sent en elle une grande maturité tant elle est lucide sur son passé, sur ce qu'elle provoque chez les gens et sur ce que les gens attendent d'elle.

Elle pose un regard tendre sur Norma Jean, la petite fille qu'elle a été, et la met dans la lumière car c'est elle qui a permis à Marilyn Monroe de voir le jour.
De son enfance malmenée, à la recherche de petits boulots purement alimentaires, en passant par ses échecs (aussi bien professionnels que sentimentaux) jusqu'à l'accès à la célébrité, Marilyn se confie sans fard mais toujours avec pudeur.

Certains passages sont bouleversants, spécialement lorsqu'elle évoque sa jeunesse malheureuse : son placement dans des familles d'accueil, la folie de sa mère, sa misère affective, le viol dont elle a été victime, son mariage raté... Il est surprenant de voir comment Marilyn se détache de ses événements en parlant d'elle à la troisième personne et en évoquant pour cette période Norma Jean et non Marilyn. Elle fait en permanence le distinguo entre Norma et Marilyn comme s'il s'agissait de deux personnes différentes.

Mais le plus étonnant est que, lorsqu'elle évoque Marilyn, elle en parle également à la troisième personne comme s'il ne s'agissait pas d'elle non plus. Marilyn apparaît comme un personnage crée de toute pièce par la 20th Century Fox et par elle-même pour éblouir le public et devenir actrice.

Au fil des pages, on s’aperçoit qu'au fond Marilyn n'existe pas vraiment car elle n'a jamais cessé d'être Norma Jean, cette petite fille abandonnée, en manque d'amour et de tendresse. Toute sa vie Marilyn cherchera à être aimé - par les hommes, par le public, par les patrons des studios - comme pour combler le vide laissé par sa mère folle et son père absent.
On est loin de l'icône sensuelle, de la gentille allumeuse et de la blonde écervelée que les studios, les journaux et les "proches" de la star nous ont vendu pendant des décennies.

Confession inachevée nous fait voir une femme fragile, brisée, brillante, sincère et vulnérable. Une femme que j'aurais aimé connaître... pour de vrai.
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C'est tout simplement un énorme coup de coeur.

Marilyn se confie sans entrave, avec une sincérité touchante sur les épisodes tant douloureux que réjouissants de sa vie, bien que les premiers aient été plus nombreux que les seconds.

On y découvre, redécouvre une femme intelligente, sensible, fragile et qui connaît mal les codes d'Hollywood. Une femme dont les intentions qui lui ont été portées ne lui appartenaient pas. Une femme jugée pour ce qu'elle n'était pas, mais pour ce qu'elle cristallisait.
Une injustice qui s'est accompagnée d'une grande solitude et d'une surexploitation des studios qui l'engageaient.
Souvent maltraitée par les hommes, Marilyn voulait être aimée, elle n'a été que désirée, convoitée et utilisée tel un objet.

Un livre très touchant qui s'achève trop vite.
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Fernando Sampietro
Marilyn Monroe y yo

Nous, les clochards célestes
du monde à venir
entre Salvador Dali et Karl Marx,
Entre Picasso
et Fidel Castro
avons dit des poèmes de Rimbaud
et de Robert Zimmermann
à une Marilyn de rêve
nue sur la plage de nos trêves.
Marilyn,
et les autres,
celles qui ont été les cartes postales d'Andy Warhol,
celle pour lesquelles nous survivons
dans ce monde chaotique.
Nous avons imaginé un passé qui nous mène à elles,
Nous créerons notre avenir ensemble.
Et le présent….?
Il n' y a pas de solution parce qu'il n'y a pas de problème.


Nous lirons les deux mille vers de Fernando Sampietro sur une plage déserte du Mexique avec une Marilyn de rencontre en buvant du Champagne jusqu'à en mourir….de petite mort like a Rolling Stone.




J'ai traduit la citation du poème de ce mexicain.
Je ne crois pas que l'on puisse le trouver en français, donc à votre espagnol, ou à votre anglais.











Marilyn

à Fernando Sampietro


Nous, les clochards célestes du monde à venir,
assis entre Marx et Pablo Picasso,
pérorant après Dali et Fidel Castro,
avons dit les poèmes du cantique d'avenir,

à cette Marilyn Monroe de nos rêves,
Marilyn ou toute autre, nue, comme elle
vendue sur les cartes postales comme celle
qui est dévêtue sur la plage de nos trêves.
,
Celle pour laquelle nous survivons à peine
dans ce monde chaotique, qui nous mène
à imaginer un passé, et avec elle

nous, inventons notre avenir ici même
dans le présent, sans aucune solution, dit-elle
car - selon elle - il n'y a pas de problème.












Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Loin de la sensuelle icône qui a construit la carrière de Marilyn Monroe, sa plume, aux nuances sincères, trouble et fascine ici par la vulnérabilité de ses mots. Fragile conteuse de sa propre existence, elle met en lumière celle qui est à l'origine du mythe Monroe : Norma Jean. Petite orpheline longtemps abandonnée, en éternelle quête d'amour et d'un regard bienveillant, elle raconte ses débuts, sa recherche de soi, d'un travail pour subvenir à ses maigres besoins et sa quête de légitimité dans une peau trop grande et trop sensuelle pour elle. Un désir d'appartenir à un public qui l'a construite à l'image de ses attentes...
Marilyn Monroe nous étonne une fois de plus ici par la candeur de ses mots, la douceur de son personnage et l'éternelle recherche de tendresse qui a alimenté toute sa vie...
Puisqu'elle n'a jamais cessé d'être la petite Norma Jean, perdue et tremblante dans un monde trop grand pour elle, ce livre devient un brillant hommage à la femme mais également à la petite fille qu'elle était. Un roman touchant et fragile à son image, mystique et candide... magique.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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On connaît tous Marilyn, au moins de nom. On la connaît aussi par ce qu'on dit d'elle, les rumeurs qui courent sur son compte. L'image qu'on s'en fait est façonnée par ces bruits de couloirs. Qu'on ait vu ou non ses films, elle reste une icône.
Fascinée par ce personnage, encore très médiatisé à l'heure actuelle, dont je ne connaissais que peu de choses, il m'a semblé bon de découvrir sa vie par ses propres mots. J'ai toute une collection de biographies sur elle mais n'ai jamais eu l'occasion d'en ouvrir sérieusement une. Quoi de mieux que de commencer avec celle dictée par l'actrice elle-même ?

le ton est doux, le style très fluide, on se laisse emporter par les souvenirs de Marilyn avec une facilité déconcertante et le plaisir évident de connaître son passé. Elle nous raconte plusieurs épisodes de sa vie à travers des chapitres différents. On apprendra plusieurs bribes de son enfance malheureuse, car ballottée de foyer en foyer à cause d'une mère internée en hôpital psychiatrique et d'un père qu'elle n'a jamais connu. Elle ne s'étend pas énormément sur cette partie, ce qui m'aurait bien plu.
Plus que des émotions, ce sont surtout des fragments de sa vie mis bout à bout qui nous montrent comment cette jeune femme s'est construite.

« Je passais mon temps à rêver tout éveillée, […] de mon père. Lorsque je revenais de l'école pour rentrer à la maison, à pied, sous la pluie, et me sentais déprimée, je me racontais que mon père m'attendait pour me gronder de ne pas avoir mis mes caoutchoucs. Je ne possédais même pas de caoutchoucs. Et je ne pouvais guère prétendre que je rentrais chez moi. C'était un endroit où je travaillais comme servante-enfant, faisais la vaisselle, les courses, la lessive, frottais par terre et me taisais. »

On l'y découvre peu sûre d'elle et renvoyant une image d'elle-même dont elle ne veut pas. Ces années en foyer ont fait de Norma Jean quelqu'un de presque invisible, que personne ne regardait. L'adolescence aidant, la nature la dota d'un corps de femme qui lui valu d'être remarquée par tous les mâles à la ronde et détestée par les femmes. Elle apprécie ces nouvelles attentions mais pas les intentions qui vont avec. C'est à ce moment-là qu'elle commence à devenir Marilyn Monroe mais, elle ne choisira ce pseudonyme que plusieurs années plus tard, en prenant son premier rôle à la 20th Century Fox.

« Les garçons se mirent à me faire la cour comme si j'avais été la seule créature de mon sexe dans tout le secteur. (…) J'aurais bien aimé désirer quelque chose autant qu'eux. Moi, je n'avais envie de rien. Ils auraient aussi bien pu faire la cour à une bûche. »

Durant sa carrière, elle tentera de se défaire de cette image de blonde écervelée dotée d'une sexualité débridée qu'elle ne comprend pas, sans succès. Elle deviendra d'ailleurs le sex-symbol que l'on connaît sans aide de la part de ses producteurs qui la jugeaient trop peu consistante pour devenir une véritable actrice. Quelques apparitions en tant que figurante lui valurent sifflements ravis et enthousiasme de la part du public qui l'éleva, avec l'aide de la presse, au rang de star.

Cette autobiographie, dictée par Marilyn et rédigée par Ben Hecht, débute donc aux premiers souvenirs de la jeune femme jusqu'à son mariage avec Joe DiMaggio en passant par ses déboires de mannequin et ensuite d'actrice avant d'enfin accéder à des premiers rôles et être adulée par son public.
Il manque donc énormément d'évènements à cette autobiographie mais, durant les 240 pages du livre, on fait connaissance avec une femme très torturée qui peine à accomplir ses rêves. Elle est très touchante et toutes ces confessions la rendent beaucoup plus accessible au public.

Petit plus : de très belles photographies de Marilyn sont insérées dans le livre et la préface explique les circonstances dans lesquelles a été prise chaque photo, ce qui est vraiment intéressant. On obtient donc un petit historique qui permet de savoir où ? quand ? et comment ? et qui satisfera amplement la curiosité de certains et ravira d'autres par ces anecdotes.

En bref, c'est un livre que je conseille car il se lit vraiment comme un roman, il est fluide et se dévore en quelques heures en nous donnant des informations sur l'existence de cette femme mythique. La fin se termine sur une note très positive pour la belle : son récent mariage et le véritable début de sa carrière d'actrice. Pour ma part, je vais aller satisfaire plus amplement ma curiosité et filer lire une biographie complète de la demoiselle !

Lien : http://plume-ivoire.overblog..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Confession Inachevée ?
"En fait, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt, moi qui aime tant Marilyn, mais cette jolie réédition était l'occasion parfaite de découvrir enfin ces mémoires."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"À l'âge de 28 ans, Marilyn, lassée de lire tout et n'importe quoi sur elle, commence à rassembler ses souvenirs et travaille sur ses mémoires avec l'aide de Ben Hecht..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est évidemment un texte très triste, dès les premières pages, l'enfance de Marilyn ayant été ce qu'elle était, mais elle la raconte sans s'en plaindre, avec une grande sensibilité et une incroyable lucidité. Et on comprend rapidement ce qui a forgé son caractère pour les années à venir, sa naïveté et son innocence d'un côté, son besoin d'être vue et admirée de l'autre, ses multiples facettes... Tout s'explique sous nos yeux. Je ne sais pas si le récit dépeint toujours ce qu'il s'est passé avec exactitude mais il s'agit de la version de Marilyn, celle qu'elle était prête à partager avec son public, et c'est bien la seule chose qui compte. C'est un livre touchant, extrêmement difficile à lâcher. Un vrai coup de coeur."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Avant de le commencer, je râlais déjà sur le fait que ces écrits ne couvrent pas la totalité de la vie de Marilyn mais finalement, cette fin est merveilleuse. Même si on connaît la suite, même si on connaît sa fin tragique, j'ai aimé que le récit s'interrompe sur ce moment de bonheur et cette note d'espoir."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Décidément les préjugés continueront d'être acerbes et injustes sur Marilyn.
Une femme mangeuse d'homme, qui était superficielle, sans cervelle et sans culture.
Un de mes proches m'a même dit un jour, que Marilyn n'était qu'une « pute de luxe ». Cela m'avait fait mal à entendre!
Mais moi, avec mes plus de 25 biographies sur elle, mes plus de 300 photos-cartes postales d'elle, j'ai toujours su qui était la vraie Marilyn.

Je n'avais pas encore lu « Confession Inachevée », un livre qui rassemble les mémoires de cette icône
En 1954, Marilyn qui avait vingt -huit ans, commença à dicter ses mémoires à l'écrivain Ben Hecht. Pour une raison inconnue, la star ne poursuivit pas son travail. Et son manuscrit resta inachevé et fut confié à Milton Greene, l'ami de toujours de Marilyn.

Son témoignage est poignant, émouvant et déchirant. Marilyn s'y livre sans retenue et surtout sans colère, mais souvent amère.
Elle a déjà une vingtaine de films à son actif, mais elle écrit qu'elle n'est toujours pas et ne se sent pas aimée d'Hollywood.
Même le célèbre producteur Darryl F. Zanuck, la considérera, jusqu'à la fin, comme une moins que rien.
Marilyn affolait, désorientait trop les hommes, sans même le vouloir, dégageant cette sensualité, ce sex-appeal naturel. Elle faisait même peur aux autres hommes.
Mais surtout elle rendait toutes les femmes folles de jalousie et agressives. Et une Zsa Zsa Gabor ou une Joan Crawford n'ont fait que la salir toute sa vie.
Si bien que Marilyn n'avait aucune amie dans le monde très féroce du cinéma américain de l'époque.

Marilyn écrit aussi tous ses souvenirs tristes et dramatiques de sa jeunesse. Elle ne s'est jamais séparée de cette « Norman Jean » qu'elle était. Cette jeune fille qui faisait les familles d'accueil et parfois les orphelinats, qui n'avait qu'une robe bleue et une blouse blanche pour toute garde-robe.
Cette Norman Jean qui était parfois plusieurs jours sans manger, lorsqu'elle n'avait plus un seul sou en poche. Seule dans son petit studio…
Marilyn y parle aussi de sa famille, de sa gentille tutrice Grace McKee, qu'elle adorait. Elle parle de sa mère et de ses problèmes psychiatriques, de son grand-père maternel mort dans un hôpital psy, de son arrière-grand-père lui aussi mort dans un hôpital psy.

Que de malheur et de détresse à chaque génération !

Seul l'amour des hommes de sa vie, la sauvera un moment du naufrage.
Le manuscrit s'arrête sur Joe DiMaggio, la grande star du baseball de l'époque, que Marilyn épousa en 1954.
Elle parle de lui avec amour et admiration, car ce fut un des rares qui ne l'a jamais « utilisée », et qui a su l'apprécier et l'aimer à sa vraie valeur.



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