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Citations sur Les Essais (312)

Qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu'il craint.
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Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies.
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Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi.""
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La plus grande chose du monde, c'est de sçavoir estre à soy.
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Il est doux, quand sur la vaste mer les vents bouleversent les flots, de contempler de la terre les épreuves d'autrui.
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Merci à Wikiquote, Evene, de m'éviter de citer la totalité des Essais.“Je ne compte pas mes emprunts, je les pèse.” Mes préférés (seul leur classement est personnel) :

LIBERTE
“Je donne mon avis non comme bon mais comme mien.”
“Il ne faut pas laisser au jugement de chacun la connaissance de son devoir.”
La vraie liberté, c'est de pouvoir faire toute chose sur soi ». (Livre III, chapitre 12)
“La plus grande chose du monde, c'est de savoir être à soi (...) Il faut se prêter à autrui et ne se donner qu'à soi-même. (...) Les soldats devraient craindre leur général encore plus que leur ennemi.”

SAGESSE ET PASSIONS
« La plus subtile folie se fait de la plus subtile sagesse (...) La sagesse a ses excès et n'a pas moins besoin de modération que la folie.”
“On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison.”
“Les femmes rougissent d'entendre nommer ce qu'elles ne craignent aucunement à faire (...) Au lit, la bonté prime la beauté.”
“Il n'est rien sujet à plus continuelle agitation que les lois. ”
“Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois parce que nous les avons faites sans elles.”
« L'accoutumance est une seconde nature, et non moins puissante (...) Notre vie n'est que mouvement.”
“Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages : que je sais bien ce que je fuis, et non pas ce que je cherche. (...) Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui.”

RELATIONS HUMAINES
“La politesse coûte peu et achète tout.”
“La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute.”
“Il est plus insupportable d'être toujours seul que de ne le pouvoir jamais être. ”
« Puisque ce n'est par conscience, au moins par ambition refusons l'ambition ; dédaignons cette faim de renommée et d'honneur, basse et bélitresse, qui nous le fait coquiner de toute sorte de gens » (Livre III, chapitre 10)
“Ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité.”
"Parce que c'était lui, parce que c'était moi." » (à propos d'Etienne de La Boétie - Livre Ier, chapitre 28)
"Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage"
“Il n'y a pas une idée qui vaille qu'on tue un homme.”

SCIENCE SANS CONSCIENCE...
« Les plus belles âmes sont celles qui ont plus de variété et de souplesse ». (Livre III, chapitre 3)
« Qui se connaît, connaît aussi les autres, car chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition ». (Livre III, chapitre 2)
« J'ai vu en mon temps cent artisans, cent laboureurs, plus sages et plus heureux que des recteurs de l'université ».
« J'accuse toute violence en l'éducation d'une âme tendre, qu'on dresse pour l'honneur, et la liberté. Il y a je ne sais quoi de servile en la rigueur, et en la contrainte : et tiens que ce qui ne se peut faire par la raison, et par prudence, et adresse, ne se fait jamais par la force ». (Livre II, chapitre 8)
“Mieux vaut laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez. (...) je voudrais aussi qu'on fut soigneux de lui choisir un conducteur, qui eut plutôt la tête bien faite que bien pleine."
“Le beaucoup savoir apporte l'occasion de plus douter (...) Tout ce qui branle ne tombe pas.”

VIVRE ET MOURIR
« Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies. » (Livre I, chapitre 25)
« Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint. » (Livre III, chapitre 13)
« Le monde n'est qu'une branloire pérenne ».
« Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive ».
« La préméditation de la mort est préméditation de la liberté. Le savoir mourir nous affranchit de toute subjection et contrainte ».
“Les hommes sont tourmentés par les opinions qu'ils ont des choses, non par les choses mêmes.”
“Ne cherchons pas hors de nous notre mal, il est chez nous, il est planté en nos entrailles. ”
“Ne pouvant régler les événements, je me règle moi-même. ”
“Notre grand et glorieux chef-d'oeuvre, c'est vivre à propos.”
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Ce n'est pas sans raison qu'on dit que qui ne se sent point assez ferme de mémoire, ne se doit pas mêler d'être menteur
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Moi qui me vante d'accueillir avec tant de soin les agréments de la vie, je n'y trouve, quand je les considère ainsi avec minutie, à peu près que du vent. Mais quoi ! Nous sommes à tous égards du vent. Et encore le vent, plus sagement que nous, se complaît à bruire, à s'agiter et il est content de ses propres fonctions, sans désirer la stabilité, la solidité, qualités qui ne sont pas siennes.
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L'ambition, l'avidité, la cruauté, la vengeance n'ont pas assez d'impétuosité propre et naturelle : allumons-les et attisons-les par le glorieux prétexte de justice et de dévotion !
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N'étant bourgeois d'aucune ville, je suis bien aise de l'être de la plus noble qui fut [jamais] et qui sera jamais [Rome]. Si les autres se regardaient attentivement, comme je le fais, ils se trouveraient, comme je le fais, plein de vanité et de sottise. M'en défaire, je ne le peux pas sans me défaire moi-même. Nous en sommes tous imprégnés, tant les uns que les autres, mais ceux qui le sentent en pâtissent un peu moins, encore n'en suis-je pas sûr.
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