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Citations sur Oceania, Tome 1 : La Prophétie des oiseaux (20)

Soudain, le caractère anormal de la situation lui sauta aux yeux. De quel droit ces gens là se mêlaient ils de sa vie privée ? Jusque là, il n'avait quitté la ville que pour retourner dans sa famille et donner le nom et l'adresse de ses parents ne l'avait jamais gêné. Mais là, il prenait conscience de son manque de liberté. Sous surveillance. Comme des millions de personnes, il était sous surveillance. Il allait voir un inconnu, en avant il le droit ? Il ne savait pas, en tout cas il n'avait pas osé le dire.
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- Ils trient l'information. Ils montrent aux gens ce qu'ils veulent bien leur montrer. Ça correspond d'ailleurs à ce que les gens ont envie de voir.
- Je ne comprends pas, fit Flavia.
- Tu sais, le malheur des autres, c'est toujours embêtant. Si on n'en est pas informé, on n'est pas dérangé. Et on vit mieux. C'est simple, non ?
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Incipit :

L'eau la submergea d'un coup. Elle avait beau s'y attendre, elle eut un instant de panique. La gifle était énorme, glacée, salée, pleine d'une force qu'elle n'avait jamais connue, pas même lors de ses baignades dans l'atlantique, les jours de grande marée. Elle tenta de sa gripper à quelque chose... Il n'y avait rien.
Elle se sentit sombrer. L'élément liquide, enfiévré par la houle, l'engloutit. Elle commença à battre des pieds et à agiter les bras. La surface, où était la surface ? Bientôt, elle ne pourrait plus retenir son souffle ! Il lui faudrait ouvrir la bouche dans l'espoir d'un bol d'air salutaire, et à cet instant, il n'y aurait que l'eau qui envahirait sa gorge.
Tenir, tenir encore; une seconde, deux, trois... Sentir la pression monter dans ses veines; tenir jusqu'à l'extrême limite de ses poumons, oublier le mugissement de l'océan, ne pas crier... Surtout ne pas crier...
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- Il disent que le danger vient des étrangers, des clandestins. Jusque-là, je n’en avais jamais rencontré. Et quand je vous vois…
- Que voyez-vous ?
- Des gens comme moi. Sans doute plus courageux. C’est difficile de quitter son pays, d’abandonner ses biens, son passé, son histoire, sa famille pour gagner un endroit où on ne veut pas de vous.
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Les personnages sont très sympathiques et les informations donnees par l'auteur sont tres diverseset tres intéressantes. L'histoire est très prenante et losqu'onalu le premier volume on attend le 2e avec impatience car on veut connaître la suite. Très bon livre ☺A lire absolument
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pendant quelque instant il navigua sur place près de la haute muraille Flavia n'osait plus faire un geste le bateau allait se fracasser contre le mur misérable coquille de noix qui osait défier le monstre.
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j'ai adoré ce livre car il y a de l'action ,parce que ça parle de d'oiseaux , de marine et d'amour. c'est une de mes collection préféré
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Ce n'est pas ce que les gens croient qui est important, c'est ce dont nous sommes capables. A mes côtés, tu as acquis des connaissances, un savoir-faire. J'ignore combien nous somme de par le monde à en posséder une parcelle.
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Quand la jeune femme blonde vint les chercher pour rejoindre le studio où l'émission serait filmée, Flavia avait englouti trois tranches de rosbif, plusieurs quartiers de tomate, du fromage et quelques gâteaux. Elle avait brossé ses cheveux, empêché la maquilleuse d'entourer ses yeux d'un large trait noir et de barbouiller sa bouche de rouge, et elle se sentait parfaitement à l'aise.
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- Un brick goélette ! s'exclama Flavia. Mais ça n'existe plus ! Enfin, presque plus...
- Exact, confirma le capitaine. Mais moi, je suis de la vieille école. Jaime la liberté que procure un voilier et l'idée de ne dépendre que du vent et de l'océan est très stimulante. Avec les voiles, on peut aller là où les autres ne vont pas. On ne vous voit pas, on ne vous entend pas, on ne vous croit pas assez fou pour parcourir autant de chemin.
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