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Quelle plume enchanteresse que celle de Lucy Maud Montgomery. Avec légèreté, humour et poésie, elle parvient à faire vibrer notre âme d'enfant.

La Vallée Arc-en-ciel est le point de rendez-vous des enfants Blythe et de leurs compagnons de jeux : les enfants Meredith. Ne nous y trompons pas : si vous pensez que ce titre est une nouvelle aventure d'Anne ou de ses enfants, vous vous trompez. Ce sont les Meredith qui sont au coeur de ce roman, la famille Blythe et notre chère Anne étant en arrière-plan, mais toujours égaux à eux-mêmes. Il faut donc faire le deuil de cela avant de commencer.

Passé ce détail, on retrouve tout le charme de la plume de l'autrice. Les Meredith sont une fratrie de quatre enfants dont le père est le pasteur presbytérien de la communauté de Glen, l'obédience religieuse d'Anne , de Mademoiselle Cornelia et de bien d'autres personnages. le pasteur est veuf et sa tendance à se laisser immerger dans des réflexions spirituelles, philosophiques ou humanistes fait que que les enfants sont un peu laissés à eux-mêmes. Dépourvus de toute nature malveillante, il n'en reste pas moins des enfants libres de leurs faits et gestes, entraînant ainsi une série de bévue qui n'est pas sans alimenter les commérages de leurs voisins, d'autant plus que ce sont les enfants du presbytère. On suit donc les aventures de ces quatre enfants, très attachants, tout à leurs préoccupations d'enfants, plein de vie, de candeur et sincèrement attachés à leur père. Cela donne lieu à des moments drôles. Mais surtout à beaucoup de moments d'émotion.

Le fait d'avoir appris à connaître les différents protagonistes autour d'Ingleside favorise une immersion totale, donnant l'impression de retrouver de vieux amis.

Concernant le rythme de lecture, on aborde avec sérénité et beaucoup de plaisir ces petites tranches de vie qui au final mène vers une fin inéluctable mais qu'on apprécie réellement.

J'ai appris que Monsieur Toussaint Laventure avait prévu de publier d'autres titres de l'autrice une fois les derniers tomes "d'Anne" parus. Si ce titre, dans lequel Anne est vraiment en arrière-plan, m'a appris quelque chose c'est que plus que le personnage d'Anne c'est bien la plume de l'autrice que j'apprécie et je découvrirai avec joie ces écrits.
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Toujours une lecture bonbon. Ici on abandonne un peu Anne pour s'attacher aux enfants qui gravitent autour de leur famille. Et particulièrement les enfants du Pasteur, veuf et totalement absorbé par son travail.
L'auteure décrit bien l'enfance, les joies, les petits drames et bêtises.
Une lecture détente qui m'a fait passer un très agréable moment.
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Chaque retour dans l'univers d'Anne, sa famille et ses amis est d'un bonheur incommensurable, mai vraiment ici, cela a eu une saveur encore plus particulière avec cette couverture aux allures printanières aussi entraînante que l'aventure à laquelle on allait assister.

J'ai découvert Lucy Maud Montgomery avec la petite Anne. C'était adorable au début de voir la vie de cette charmante enfant. Je me suis aussi attachée à elle en la voyant grandir mais une fois devenue adulte, ce n'était plus pareil. En faisant le choix de refaire basculer l'histoire du côté de l'enfance, l'autrice a ravivé la flamme.

La vallée Arc-en-ciel qui a donné son nom au livre est en fait le lieu fantaisiste et hors du temps que les enfants d'Anne ont trouvé pour s'évader. Mélange d'elle et Gilbert, ou copie plus de l'un que de l'autre, ces derniers ont aussi beaucoup d'imagination chacun à leur façon. Avec l'arrivée dans le village d'une nouvelle famille : les Meredith, ils vont faire la rencontre d'âmes soeurs comme aimait le dire leur mère et ensemble tous ces enfants vont vivre de belles aventures.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance que le rapprochement de ces deux fratries a donné à l'oeuvre, me rappelant les plus belles heures de la suite des Quatre fille du Dr March. C'était drôle, touchant, émouvant et vivifiant de découvrir chacun des membres de cette famille, aux personnalités bien affirmées et aux histoires qui leur étaient propres, mais c'était encore meilleur de les voir oeuvrer ensemble. Nous sommes ainsi allés à la découverte de cette nouvelle famille, composée de fils et filles du pasteur veuf nouvellement installé et qui ne correspondent pas du tout à l'image qu'on se fait d'enfants de pasteur. Et avec eux, c'est toute la ville qu'on a redécouvert.

Suivre ces enfants fut vivifiants car ils étaient sans cesse en mouvement mais aussi parce que leur groupe dégageait un je ne sais quoi de bon enfant, de nostalgique, de profondément bon et gentil, derrière les petites bêtises et les tours qu'ils jouaient. Ils sont parfaitement conscience de leurs rôles à chacun et ils sont capables de réfléchir à leurs actions. Ainsi, les enfants Meredith, qui sont de mini-terreur inventent-ils des jours où ils doivent se tenir correctement sous peine de punition de leurs voisins afin d'arrêter de faire honte à leur père. Ainsi, les enfants d'Anne sont conscients pour certains de leurs particularités les faisant sortir du lot. Et même Anne trouve parfois à redire mais les laisse commettre leurs propres erreurs et se faire remettre à leur place. C'est charmant.

Les stars du jours dans ce tome, ce furent le pasteur Meredith et Rosemary, la "vieille fille célibataire", qui vit seule avec sa soeur en haut de la colline, donnant des leçons de piano. On voit voir naître leur romance balbutiante sous nos yeux et les obstacles qu'ils vont devoir surmonter. L'occasion pour l'autrice de parler de famille recomposée, de reparler de la façon dont sont traités les orphelins, d'évoquer la condition des femmes non mariées et les préjugés qu'on a sur elles, ou encore de mettre en lumière le poids des rumeurs et de la réputation dans les petites villes. C'est encore une fois riche et juste, comme toujours chez elle.

Je craignais un peu une ambiance prêchi-prêcha comme on a pu en avoir dans d'autres tomes. J'ai trouvé au contraire d'une belle modernité l'acceptation de cet esprit libre des enfants ou encore la condamnation du sort réservé aux orphelins exploités dans certaines familles sous prétexte de sauver leur âme en les faisant travailler. J'ai apprécié également qu'on ne juge pas mais qu'on cherche à comprendre ces femmes célibataires par choix. Et ainsi, je n'ai pas perçu de message trop prosélytique concernant les croyances religieuses de l'autrice. Peut-être est-ce dû au fait qu'à l'époque d'écriture de ce texte, elle remet un peu en question cette religion et cette foi avec la guerre qui vient d'avoir lieu et la maladie à laquelle elle a réchappé. En tout cas, j'ai trouvé ses textes plus anciens plus "lourds" sur cet aspect que celui-ci, ce qui a permis à la lecture de gagner en qualité et plaisir de découverte pour ma part.

Vraie petite bulle de bonheur, cette nouvelle virée dans l'univers d'Anne et surtout de ses enfants a su me plonger dans un profond bonheur. J'ai aimé la façon dont l'autrice a su relancer sa saga avec une jeunesse vivifiante, une énergie communicative et des valeurs toujours aussi poignante. Je dis un grand OUI à cette nouvelle génération de héros qui me fait découvrir un nouveau lieu qui devient cher à mon coeur grâce à eux. Moi aussi, je veux ma vallée Arc-en-ciel !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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7ème tome de la saga Anne et c'est à nouveau une lecture douce et réconfortante dans un superbe écrin (je n'arrive toujours pas à me décider sur ma couverture préférée et je n'y arriverais probablement pas :-) ).

Dans ce nouvel opus, Anne et sa famille sont un peu mis de côté au profit d'une autre famille nouvellement arrivée à Ingleside : John Meredith, un pasteur veuf, et ses quatre enfants Jerry, Faith, Carl et Una. Ces derniers vont rapidement se lier aux enfants Blythe et profiter des charmes de cette fabuleuse vallée arc-en-ciel terrain de jeux idéal pour les enfants mais aussi les adultes rêveurs (et dans laquelle j'adorerais pouvoir me promener).

Cette famille m'a bien plu, même si j'avais envie de secouer le pasteur totalement absorbé par son travail et ses réflexions et de lui dire de se préoccuper plus de ses enfants trop laissés à eux-mêmes, même si évidemment tout finit par s'arranger.

Une lecture doudou sur des tranches de vie de l'enfance, ses bonheurs, ses bêtises, ses peurs et petits drames.
Et les descriptions de la nature et des lieux sont toujours aussi délicates et enchanteresses.
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Retrouver ma chère Anne, cette héroïne face à laquelle je ne suis qu'amour et admiration, est l'un des moments que j'attends le plus tant je ressors le coeur plein de réconfort et de bienveillance à chacune de mes lectures. C'est donc débordant d'entrain et enthousiasme que j'ai réalisé cette dernière qui, comme toujours, a su raisonner dans mon coeur et me toucher par les sentiments dévoilés.

Je ne cesse de me répéter mais il est indéniable que Lucy Maud Montgomery est une romancière dont la plume détient une profonde et pure sensibilité et ce volet ne fait nullement exception. Bien qu'Anne soit quelque peu en retrait et m'ait parfois manqué, je suis ravi que l'auteure parvienne en douceur à passer le flambeau à sa tendre et vivifiante descendance. Avec bienveillance, douceur et poésie, cette dernière donne vie à de nouveaux personnages aussi touchants qu'espiègles qui m'ont plus que régalé dans ces nouvelles aventures. Aussi inventive que leur attachante cheffe de meute, les enfants Blythe m'ont tout autant charmé que régalé. Derrière leur naïveté et leur innocence Lucy Maud Montgomery délivre un récit intense et bienveillant dans lequel j'ai adoré m'immerger.

Ainsi et comme son titre l'indique celle-ci dévoile un nouveau volet coloré et pétillant, divinement mis en valeur par l'éditeur et son sublime travail, s'inscrivant dans la lignée de ses prédécesseurs tout en démontrant l'évolution certaine de sa prose. En effet, les derniers chapitres m'ont semblé bien moins exubérants et bien plus pondérés dans leur tonalité ainsi que dans leur dimension une fois de plus fortement pieuse et sacrée, représentant parfaitement la place de l'église au sein de la société de l'épique. Il faut dire que l'arrivée d'un nouveau pasteur permet à cette dernière d'apporter un nouveau souffle et de nouvelles intrigues à son oeuvre et, comme souvent maintenant, chaque nouveau venu apporte son lot de péripéties qui m'ont fait plus qu'apprécier les nouveaux portraits esquissés. Ces derniers permettent à Lucy Maud Montgomery de mettre en lumière de bienveillantes valeurs telles que la solidarité et la tolérance ainsi que l'acceptation par exemple et cela avec une tendresse et une douceur toujours aussi saisissante et émouvante faisant de cet oeuvre, un savoureux et poignant roman d'apprentissage pour les petits mais aussi les plus grands qui retrouveront avec plaisir leur âme d'enfant. Les relations humaines se veulent alors au coeur de l'ouvrage et se dessinent omniprésentes et la sensibilité des sentiments dévoilés a su trouvé le chemin vers mon coeur.

C'est pourquoi et comme à chaque lecture, je me sens chanceux de voir grandir et évoluer ma chère Anne ainsi que le bienveillant univers de Lucy Maud Montgomery dans lequel j'aime m'immerger et m'enivrer de sa tendre bienveillance. Avec poésie et justesse, l'auteure dévoile un chapitre débordant de tolérance et générosité, porté par de nouveaux personnages touchants et saisissants. C'est à regret que je me rapproche de la fin de cette touchante série qui a su se faire une place privilégiée dans mon coeur de lecteur.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Flowers Books Challenge – 2022 : Catégorie Hortensia.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Maintenant qu'Anne est devenue adulte, nous suivons ses enfants. En tout cas, c'était le cas dans le tome 6. Mais dans ce tome, on découvre une nouvelle famille, les Meredith, enfants du pasteur et nouveaux amis des enfants Blythe. Contre toute attente, ce sont eux qui sont au centre de l'intrigue ici.

Quelle fraîcheur cela apporte ! J'avais peur de m'ennuyer sans Anne, mais les enfants Meredith m'ont rappelé tout ce que j'aime dans cette série. Avec cette plume toujours pleine d'humour, de poésie et de bienveillance, Lucy Maud Montgomery est revenue à ce qu'elle fait de mieux : raconter l'enfance.

Et contrairement aux enfants d'Anne qui sont un peu trop parfaits à mon goût, les enfants du pasteur sont candides et pleins d'idées folles en tête. J'ai vraiment passé un super moment en leur compagnie.
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Septième et avant avant dernier tome de la saga d'Anne Shirley ! Et j'ai malheureusement envie de dire tant mieux car cette Vallée arc-en-ciel a été une petite déception...

Je n'y avais pas fait attention au départ mais c'est le premier tome de la saga où Anne n'apparait pas sur la couverture (elle figure cependant sur la quatrième de couverture) et cela donne un indice et un bon résumé de la Vallée arc-en-ciel : Anne Shirley est devenu un personnage secondaire parmi tant d'autres, on ne la voit qu'à de (trop) rares moments et uniquement pour consoler ses enfants... Certes, ce tome est un peu celui de la "passation de pouvoir" , du changement de génération (après avoir suivi Anne durant six tomes, place à ses enfants) mais il n'empêche qu'on est un peu déçu de voir si peu une héroïne qu'on a vu grandir, qu'on a appris à aimer dans les romans précédents.
Autre élément qui m'a déçu, on ne voit pas tant les enfants d'Anne dans ce tome (ils ne font pas office de figurants mais presque) mais essentiellement la fratrie Meredith, les enfants du pasteur, voisins et compagnons de jeu des Blythe. Ces enfants sont loin d'être désagréables mais si Lucy Maud Montgomery nous raconte depuis le début l'histoire d'Anne et de ses enfants (dans Anne d'Ingleside), pourquoi ne pas avoir continué ici ? J'ai une petite idée de la réponse (les enfants Blythe sont bien plus polis, bien élevés et intelligents que les enfants Meredith donc moins susceptibles de créer des situations drôles à raconter) et c'est là aussi un peu dommage...

Tout n'est cependant pas à jeter dans cette Vallée arc-en-ciel, que j'ai dévoré en quelques jours, comme tous les tomes d'Anne Shirley : on prend beaucoup de plaisir à retrouver cet univers poétique et doux, où l'enfance et l'imagination ont une grande importance. On se régale des aventures des enfants Meredith, de leurs réflexions et de leurs déboires mais aussi de découvrir et apprécier la figure paternelle un peu fantasque.

La Vallée arc-en-ciel, comme les autres romans de la saga Anne Shirley, reste une jolie lecture doudou, une petite parenthèse enchantée de poésie et de bienveillance. Mais j'espère retrouver dans le tome suivant (l'avant-dernier !) la famille Blythe et surtout Anne.
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Une jolie petite lecture toute douce !
J'ai apprécié l'histoire même si elle n'est pas focalisée dans ce tome sur Anne et sa famille. Les nouveaux personnages sont intéressants et les descriptions de paysages sont toujours aussi merveilleuses surtout celles concernant « la Vallée Arc-en-ciel ».
Cependant, il existe une toute petite tâche d'encre dans ce merveilleux tableau : le récit de ce volume tourne beaucoup trop autour de la religion. Et tous ces commérages ? Ça fatigue un peu !
Je me rapproche gentiment de la fin de cette saga et je vais avoir du mal à lui dire au revoir lorsque j'atteindrai la fin du dernier tome…
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Anne m'accompagne depuis 2020. Quand ça va, quand ça ne va pas. Parfois, elle me déçoit, parfois elle me réjouit. Cet été, tout se bouscule dans ma tête, et Anne est encore là. Cet été, la vallée Arc-en-ciel est le seul refuge qui me convient en attendant les vacances. Toujours en aussi bonne compagnie, puisqu'en plus des personnages du roman, je rejoins les lumineuses @b.a.books @chroniquesessentielles et @manonlit_et_vadrouilleaussi

Ce sont les enfants qui sont au centre de l'intrigue cette fois encore. Mais d'une manière bien moins agaçante que dans le tome précédent. Il y a un parallèle rafraîchissant avec le tout premier tome, Mary étant la version maléfique de la jeune Anne. Il y a aussi le retour en fanfare de Mademoiselle Cornelia, qui en veut toujours autant aux hommes et aux méthodistes. Et quelques scènes cultes qui ont pour éléments phares des morues et un coq. Si Gilbert est encore plus effacé qu'à l'accoutumé, il est malgré tout question de romance. Deux soeurs célibataires vont voir leurs coeurs battre à nouveau. Ces deux histoires d'amour redonnent beaucoup de fraîcheur à une série qui manquait d'intrigues amoureuses dans le tome précédent (je suis fleur bleue, dois-je le rappeler encore ?)

Comme toujours, c'est ma rapidité de lecture qui est le seul juge. Si je l'ai un peu laissé traîner c'était juste pour le plaisir de le retrouver, de me cacher dans le vieux cimetière et de savourer une veillée qui n'a rien de funèbre. de ce tome, je garderai en particulier une phrase, qui dit beaucoup : "Quand on imagine notre histoire terminée, le destin ruse et tourne la page pour nous dévoiler un nouveau chapitre." C'est la seule phrase que j'avais besoin de lire de tout l'été. Il y a un coeur dans la marge.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Vallée Arc-en-Ciel ?
"Malgré une légère déception au tome précédent, voilà bien une série que je continue à découvrir avec grand plaisir. Quant à cette couverture, je crois que c'est la plus belle de toutes, et ce n'est pas peu dire."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Anne revient d'un voyage en Europe et découvre qu'un nouveau pasteur, le révérend Meredith, s'est installé au presbytère. Bel homme, veuf et excellent prédicateur, il semble parfait, seulement voilà, il a également 4 enfants qui grandissent et absolument aucun bon sens..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai vraiment aimé ces nouvelles aventures dans la vallée arc-en-ciel. Cette fois-ci, l'intrigue se décale quelque peu et nous suivons le révérend, et surtout ses enfants, Jerry, Faith, Carl et Una, même si Anne et les siens sont toujours présents. Bien sûr, j'aurais aimé voir plus cette dernière, et je suis d'ailleurs très étonnée qu'elle n'intervienne à aucun moment dans les affaires du presbytère, ça ne lui ressemble tellement pas, mais j'ai appris à connaître et apprécié les petits Meredith et tous leurs amis. Je me suis bien amusée avec eux et je n'ai pas vu le temps passer. J'ai eu du mal, tout de même, à apprécier leur père. C'est bien joli d'être distrait et dans la lune mais négliger ses enfants à ce point, craindre de voir sa fille mourir et l'oublier complètement quelques minutes plus tard en se plongeant dans un livre, c'est vraiment au-delà de ce que mon empathie peut accepter."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Ce ne serait pas tout à fait une aventure complète d'Anne Shirley et de sa tribu sans un mariage à la fin, et bien sûr, je n'en attendais pas moins, mais je ne peux m'empêcher de me dire que cette pauvre Rosemary n'a pas été récompensée à la hauteur de ses mérites et qu'elle est tout de même bien mal entourée."
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