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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après le très décevant « la revanche de la rose », « l'épée noire » vient me réconcilier avec Elric mais pas totalement. Ce volume se compose de 4 histoires à part entières mais qui ont une certaine continuité.

La première histoire, « le voleur d'âmes » n'est pas mauvaise mais elle ne m'a pas emballée. Je l'ai trouvé assez plate, manquant d'un arc narratif fort. Un récit bien peu marquant dont je me souviens à peine 2 jours seulement après ma lecture.
« Les rois oubliés » en revanche m'a rappelé pourquoi j'aime le cycle d'Elric. Dans ce récit, Moorcock déploie tout son talent stylistique et narratif. L'intrigue est très bonne et l'auteur instaure une ambiance gothique très prenante. Un régal !
Vient juste après l'autre très bonne histoire du tome, « les porteurs de flamme ». C'est un récit épique et barbare qui réunit tout ce que j'aime dans cette saga : de la magie, des combats énormes, des méchants très cruels, une dose de poésie mélancolique. Un très bon texte.
Malheureusement « l'épée noire » se clôt sur une déception. L'épilogue, intitulé « Tanelorn », m'a profondément ennuyé. Cette histoire ne met même pas en scène Elric et l'intrigue est très terne.

Si je n'ai pas été complètement convaincue par ce tome, le dernier texte étant pire que « la revanche de la rose », les deux récits réussis de ce volume méritent à eux seuls la lecture de cette « épée noire ».

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Ce tome n°6 du Cycle d'Elric, nous retrouvons toute l'essence de l'Heroic Fantasy, un héro éternel, de fabuleux trésors, la sorcellerie et des combats épiques. Les trois premiers récits des quatre qui composent cet ouvrage sont loin des questionnements métaphysiques qui font la base de ce cycle. Cela rend la lecture plus fluide et moins abstraite. Dans le quatrième récit, Elric est exclu au profit de la mythique Tanelorn, qu'il faudra sauver des griffes du Chaos.

L'ouvrage débute par une nouvelle rencontre entre le sorcier fou et invincible de Pan Tang, Theleb K'aarna, et un combat épique pour les yeux de la belle et dangereuse reine de Jhakor. Accompagné de son compagnon, Tristelune, il fera la rencontre d'une douce princesse, trouvera-t-il la paix ?

Michaël Moorcock, maître du genre, sait avec brio entrainer le lecteur dans son univers baroque, sanglant et décadent. Son talent, aux multiples facettes, révolutionne l'héroic fantasy même lorsqu'il s'applique à en utiliser tous les codes. Prochain épisode : Stormbringer.
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Ce livre est en fait un recueil de quatre histoires dont seules les deux premières sont liées et où Elric n'apparait même pas dans la quatrième. Reste que cette dernière est captivante , étoffée, démontre la richesse de l'imaginaire de l'auteur. Pour en revenir au héros de la série,il aspire maintenant à la tranquillité avec sa nouvelle flamme et remet en question son lien symbiotique avec Stormbringer. le naturel reviendra-t-il au galop ?

J'aime la dimension un peu philosophique que prend la saga. Par contre c'est ici que l'assemblage de diverses aventures plutôt qu'un roman construit de A à Z montre ses limites. Mais Elric est tellement exceptionnel comme personnage qu'il exerce sur moi une certaine attraction dont je n'ai absolument pas le goût de me défaire; son vague à l'âme perpétuel, la résurgence occasionnelle de ses plus bas instincts et ses questions existentielles forment un cocktail fascinant.
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Pour ce septième roman de la saga d'Elric on retrouve avec plaisir un Moorcock qui nous fait de la Sword and Sorcery classique mais efficace.

Étonnamment même si on retrouve les mêmes éléments que dans les volumes précédents, j'ai eu la sensation que l'horizon d'Elric s'éclaircissait. Il retrouve l'amour, ce qui lui permet de passer sur la mort de sa cousine bien-aimée. Il réussit aussi à moins dépendre de Strombringer, son épée buveuse d'âmes. Mais il ne faut pas se faire d'illusion, Elric est un héros qui n'est pas fait pour être heureux.

Seul bémol est l'épilogue qui ne met pas en scène Elric mais l'Archer Rouge, ancien compagnon de route d'Elric. Je n'ai pas compris ce que cette partie venait faire là et plusieurs fois j'ai eu l'impression de me retrouver dans la Revanche de la Rose, épisode éminemment foireux de la saga.
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Elric aurait il trouvé un semblant de paix et d'amour...? 'est ce qu'il semble dans ce roman car in réussit à ranger son épée et à ne plus s'en servir.... Pourtant son ombre rôde toujours, proche.... L'on retrouve donc notre albinos dans différentes quêtes, combats... Ce tome met plus l'accent sur l'action et l'aventure et un peu moins sur la philosophie, les nouvelles questions viendront plus tard ce qui n'empêche pas Elric d'être toujours perdu dans ce divin jeu du multivers.... Il semble même quelque peu résigné face à son ignorance, ou du moins dans un mode d'attente et de délectation des plaisirs présents (son nouvel amour, sa nouvelle vie), lesquels, on le souhaite, ne dureront pas malheureusement pour lui, mais heureusement pour nous.... J'apprécie énormément la manière dont l'auteur donne de plus en plus d'importance à Stormbringer au point de la considérer comme un personnage à part entière, ayant sa propre volonté, qu'il décrit au travers de son lien symbiotique avec son "porteur"... Car il s'agit bien là d'un symbiote, les 2 parties le constituant ne pouvant vivre, exister l'un sans l'autre.... La preuve en est: lorsque sa bien aimée disparait, Elric se tourne instinctivement et naturellement vers son épée....L'affrontement entre Chaos et Loi se précise, chacun plaçant ses pions... Quelle sera la place de l'albinos et de sa sorcière lame?? le prochain volume porte le nom de celle ci.... J'ai également beaucoup aimé l'épilogue qui met en vedette Rackhir l'archer rouge, ce qui nous permet de découvrir et d'apprécier plus en profondeur ce personnage, mais les quelques 30 pages lui étant consacrées restant bien courtes....
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Dans ce tome 7, on retrouve Elric, prince maudit de Melnibone, dans une taverne en compagnie de son fidèle ami Tristelune. le début de nouvelles aventures.

En quelques phrases, Moorcock nous emmène dans son fabuleux univers. Pour les habitués du prince albinos, certains lieux et personnages seront connus. Elric le nécromancien dont l'existence est intimement liée à celle de son épée buveuse d'âmes est devenu un brigand de grand chemin et le bonheur lui semble interdit.

Ce tome se divise en trois nouvelles et un épilogue. Outre le rythme soutenu, les aventures palpitantes, on retient aussi cette écriture riche et évocatrice. Celle qui m'aura fait rêvé adolescent et qui 30 ans plus tard me comble toujours de bonheur. Elric, un classique de la Fantasy avec un grand "F".
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Ce roman de la saga d'Elric est divisé en plusieurs parties qui sont autant de nouvelles. Les premières nouvelles nous content un Elric toujours en proie à ses doutes et ses faiblesses, la dernière nouvelle est différente puisque d'Elric, il n'en ai fait la mention qu'une seule fois. L'archer rouge étant le personnage principal.
Dans les premières nouvelles, Elric tente de trouver la paix et réalise un rêve qu'il ne pensait ne pas pouvoir réaliser. Premièrement, il trouve l'amour et la quiétude auprès de sa princesse. Accompagné de Tristelune, il parvient à repousser une dernière fois les assauts du sorcier de Pan-Tang, mais surtout, il arrive à se passer de sa noire épée, Stormbringer.
Ces nouvelles nous permettent de découvrir un personnage qui évolue vers la paix. L'écriture est différente, encore plus mature que les épisodes précédents et surtout le récit est mieux construit, se rapprochant plus d'un vrai style fantasy.
La dernière nouvelle traite de la sauvegarde de Tanelorn avec des aspects un peu nébuleux mais dont les explications le sont beaucoup moins que d'habitude.
Ce roman est intéressant même si ce n'est pas le meilleur de la saga. Il nous permet de découvrir un héros évoluant dans son esprit et ses aspirations. L'écriture est plus mature ainsi que les thèmes et la construction du roman. Enfin, on y découvre surtout un vrai conquérant, chevauchant une dernière fois les dragons, mais aussi, une arme traîtresse qui ne peut se passer de son maître.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Quatre nouvelles dans ce volume (le Voleur d'âmes, Les Rois oubliés, Les Porteurs de flamme, Sauver Tanelorn). Dans la première Elric se débarrasse enfin de Theleb K'aarna (de manière un peu décevante) non sans y perdre encore des hommes qu'il estime , puis vit à nouveau une grande histoire d'amour avec Zarozinia qu'il épouse (Les Rois oubliés, Les Porteurs de flamme) . La plus intéressante « Sauver Tanelorn » ramène au premier plan cette cité mythique de l'univers de Moorcock avec Rackhir l'Archer Rouge (mais sans Elric).
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C'est un des plus intéressants livres du Cycle d'Elric. le problème c'est que dans toutes les histoires d'Elric, le pattern est toujours le même. Il est exploration, rencontre des méchants, se fait capturer, se libère et enfin massacre les méchants. Ça devient redondant à la longue et je commence à avoir vraiment hâte d'en venir à bout.
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