J'avais bien aimé "
Le discours de la panthère", et je m'attendais donc à passer un bon moment avec "
Penss et les plis du monde". Malheureusement, la représentation ultra clichée et décalquée sur notre époque des humains préhistoriques m'a perdue en route (cheveux longs pour les dames, courts pour les messieurs, dames graciles et messieurs ultra balèzes, sauf le héros qui est l'archétype de l'intellectuel pénétré de lui-même etc etc...)
Je comprends le parti pris de ne pas chercher à représenter l'exactitude et de permettre aux lecteurs (et peut-être aussi à l'auteur ?) de se projeter, mais ces représentations sont tellement vues et revues, je ne vois pas l'intérêt de continuer à les véhiculer....
A mon sens, le récit aurait gagné à se situer dans un espace hors du nôtre, complètement non identifiable, ou alors à aller au-delà des archétypes.