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3,9

sur 446 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il n'est pas facile de parler de ce livre.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, les petits détails des descriptions.
J'ai aimé ces chapitres courts.
J'ai adoré ces hameaux désertés, tombant doucement en ruine.
J'ai adoré me demander avec le personnage principal ce qu'était cette petite lumière, sur la crête, juste en face , qui s'allume tous les soirs à la même heure, là où nul n'est sensé vivre.
J'ai moins aimé la réponse.
Dommage, une si belle écriture pour une histoire qui ne m'a pas intéressée...
Quel gâchis.
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Au milieu du fracas de la vie, des épreuves et des désillusions, un homme solitaire voit briller chaque soir au loin une petite lumière. Elle le conduira vers un enfant qui vit seul dans une maison loin de tout. Un étrange dialogue va se nouer entre l'homme et l'enfant. Cet enfant à la solitude improbable n'est peut-être que le reflet de cet homme qui fuit on ne sait quoi dans une solitude qui le ramène inexorablement vers lui-même. Cependant cette retraite dans une maison isolée est loin d'être calme. Cet univers est peuplée par les mille et un bruits qu'émettent les oiseaux et les insectes, tandis-que le sol et le sous-sol abrite le processus de décomposition qui est le gage de la renaissance de la vie. le calme de la nature est trompeur car il oblige insectes, oiseaux, plantes … à se battre pour trouver sa place dans l'univers sans aucune pitié à l'instar de l'homme.
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"Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant". Voilà le genre de début qui donne tout de suite envie de s'installer dans le récit. Et Antonio Moresco nous sert ce ton mélancolique et mystérieux tout au long de "La petite lumière", à ce jour son seul roman traduit en français.

Des raisons qui ont poussé le narrateur à disparaître, de son existence avant cet isolement, nous ne saurons rien. Nous l'accompagnons dans son quotidien ponctué de tâches simples et de longues marches dans une nature rendue omniprésente et vaguement menaçante par l'abondance de descriptions qui la dotent d'une vigueur et d'une force de prolifération quasi obscènes.

Chaque soir, perdue au coeur de la dense forêt qui peuple le versant auquel sa maison fait face, notre ermite aperçoit une petite lumière. Sa curiosité est éveillée au point qu'il finit par se rendre sur les lieux. Il a alors l'immense surprise d'y découvrir une habitation, dans laquelle vit, seul, un jeune enfant.

Une prudente relation se noue entre les deux solitaires...

Le charme du roman d'Antonio Moresco est indéniable, et repose principalement sur son étrange atmosphère faite de surnaturel et d'une sorte de torpeur qui suscite une légère angoisse. Il incite à se poser une multitude de questions qui ne trouvent pas nécessairement de réponses mais peu importe : notre intérêt est éveillé, et c'est sans broncher que l'on accepte de suivre cet homme singulier, qui prétend dialoguer avec les hirondelles, et nous livre un récit original, oscillant sur la frontières, devenues floues, qui séparent la veille du sommeil, et la mort du monde des vivants.

La découverte de ce court texte a donc été un réel plaisir, à peine terni par certaines bizarreries stylistiques dont je ne saurais vous dire si elles sont dues à la traduction...
Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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La petite lumière est le récit d'un homme qui s'est isolé dans un hameau de montagne. Une route mène à un petit village à quelques kilomètres. Un autre route attaque le flanc d'en face, et lui permettra de rejoindre, une fois devenue sentier, une bâtisse dans le sous-bois, où scintille une lumière dans l'obscurité du soir. Il découvrira un enfant, vivant seul, au faîte de cette montagne.

J'ai beaucoup aimé la description du cadre où est planté ce hameau. La végétation envahissante, pourrait-on dire luxuriante dans le sens de profusion mais pas vraiment accueillante, je l'ai même parfois trouvé pourrissante, envahissante, mystérieuse, soumise a des forces qui nous dépasse, et masquant une vie grouillante, et là encore pas vraiment rassurante, faite de rituelles (les vols d'hirondelles, les papillons, le chien errant et menaçant) incompréhensible mais d'avantage en symbiose avec son éléments que ne l'est l'homme. L'isolement de l'homme semble donc total, isolé des autres et isolé même de son environnement ou il nous apparait comme parfait étranger, insignifiant et réduit a un simple observateur tenue a distance. Reste la petite lumière, unique braise encore un peu chaude et qui scintille parmi la verdure et le bois humide, les vols d'hirondelles et les chiens errant, comme dernière étincelle d'une proximité avec le monde.

La fin du livre apparait comme une dissolution dans les ténèbres, aussi bien qu'un commencement, mai j'ai trouvé qu'elle lui manquait un peu de force dans la forme. Un livre intriguant et poétique.
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