Citations sur Snow Crystal, tome 1 : La danse hésitante des flocons d.. (69)
P. 389
- [...] Tu n'as vraiment aucune notion de ce qui se passe pendant une coupe du monde de ski ?
- Aucune non, répondit Kayla gaiement. Tout ce que je sais, c'est que vous portez des tenues synthétiques super-ajustées, style superman. C'est une chance que, vous les skieurs, soyez à peu près musclés là où il faut, car un banlieusard londonien de base l'effet serait moins heureux.
P. 214
- Nous avons la réponse à présent.
- La réponse ? Quelle réponse ?
[...]
- La réponse à ce qui se passe quand tu baisses la garde. Maintenant, si tu veux regarder tes mails, libre à toi.
Seule une trace d'enrouement dans sa voix semblait indiquer qu'il avait été le moins du monde affecté.
- Regarder mes mails ?
Elle leva vers lui un regard déconcerté en de demandant comment un seul baiser de cet homme avait pu suffire à anéantir son intelligence et lui réduire le cerveau en purée.
- Des mails, oui. Tu sais, ces messages que tu consultes lorsque tu t'ennuies en compagnie masculine.
P.10
- [...] Tu sais qu'il y a un pari en cours, dans la boîte : Kayla couche-t-elle ou non avec son téléphone ?
- Évidemment que je dors avec mon téléphone. Pas toi ?
- Non. Il m'arrive à l'occasion de coucher avec un être humain Kayla. Avec une femme -nue, torride et haletante. Il m'arrive d'oublier le travail pendant quelques heures et de m'offrir une nuit entière.
Ce sont nos erreurs qui nous rendent humains.
— Fais confiance à tes skis.
— Il n’y a pas si longtemps qu’eux et moi avons lié connaissance. Il me faut un peu plus de temps que cela avant de me fier à des quasi-inconnus.
P. 46
Elle se rappela que Stacy lui avait suggéré de demander Jackson O'Neil en tenue d'Adam dans sa chaussette de Noel.
Cher Père Noel, je sais qu'il y a longtemps que tu n'entends plus parler de moi, mais...
- Mademoiselle Green...
Il avait une belle voix, en plus. Grave. Sombre. Enveloppante et énergique à la fois. Elle avait à peine eu le temps de se remettre de la découverte que l'engouement de Stacy, pour une fois, était parfaitement justifié lorsqu'il s'avança pour lui serrer la main.
L'alchimie instantanée entre eux lui fit l'effet d'une décharge électrique.
- Heureuse de faire votre connaissance Monsieur O'Neil.
Tu rayonnes de santé - de vie ! Il est peut-être temps de les revoir, tes sacro-saints principes. Temps de te rendre compte que la solitude n'est pas un abri mais qu'elle dénutrit et dessèche.
– Ton boulot te donne un sentiment de sécurité. Avec ton travail, tu as l'illusion de la maîtrise, et la maîtrise a toujours été la priorité numéro un pour toi.
— Rentre chez toi, s'il te plaît, avant que nous ne fassions quelque chose de réellement stupide.
Elle reconnut à peine le son étranglé de sa propre voix. Un sourire joua sur les lèvres de Jackson.
— Allons-y, soyons stupides.
Toutes les répliques de Jackson la déconcertaient. Elle n'avait pas l'habitude d'être prise de court.
— Je me servirais de toi, murmura-t-elle. Ce serait juste l'histoire d'une seule nuit. Pour combler ma solitude. Tu aimerais que l'on se serve de toi ?
Il émit un petit rire très sexuel.
— J'en rêve. On peut commencer quand ?
Ça vous prend au cœur, ça se moque de ce que vous dit votre tête, ça vous coupe le souffle. Et là vous savez que, quoiqu'il puisse arriver par la suite, ce sera un moment dont vous vous souviendrez à jamais. Ce sera toujours là - vivant et actif en vous-, et personne ne pourra vous l'enlever.
Alice à Kayla. p.217