AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Mes 18 exils (62)

ça bouillonnait, chez nous. Voilà la raison pour laquelle je fus obligée d'écrire : j'ai grandi dans une maison tellement bruyante, où tout le monde parlait en même temps, que le seul moyen de placer un mot était de l'écrire. A partir du moment où j'ai su le faire, j'ai écrit tous les jours dans mon journal intime.
(p. 63)
Commenter  J’apprécie          190
Exil 4

Etre loin de ses soeurs

Avec ma mère et mes deux soeurs, nous formions un clan. Elles sont mes racines. Quand je suis partie vivre en France, je me suis sentie hors sol.
Commenter  J’apprécie          100
Etre une fille n'est pas un exil en soi. c'est plutôt le fait d'hériter de la déception des parents. Le pire, c'était qu'ils n'avaient aucune ambition pour nous. j'étais exilée des grandioses espérances. On était de la chair à marier.
(p. 41)
Commenter  J’apprécie          90
On était tous sages, attentifs et obéissants. Qui aurait eu l'idée de ne
pas l'être ? Chaque matin, on se levait pour honorer le drapeau, main sur le coeur, et on jurait fidélité aux Etats-Unis d'Amérique de toutes nos forces.

J'y allais avec confiance, convaincue que c'était la meilleure école dans le meilleur pays du monde. (...)

Même si je n'étais qu'une fille, j'étais heureuse d'être là...je crois.
(p. 40.).
Commenter  J’apprécie          90
exil 13

Errer

J'avais une maison, un mari, une famille. Le mari n'étant plus, la maison n'était plus un abri. Je me suis exilée volontairement, en répondant positivement à toutes les invitations faites à l'écrivain que j'étais. (...)
Après la mort de Jacques, pour me perdre encore plus, pour m'évader de la maison vide, j'ai accepté toutes les invitations en bibliothèque ou dans des classes, les rencontres dans les lycées ou les Instituts français à l'étranger, les Alliances françaises, où que ce soit. Mais au lieu d'échapper à ma maison en deuil, j'ai multiplié les retours douloureux. (p. 212)
Commenter  J’apprécie          70
Qui est l'être heureux ? Celui qui se contente de ce qu'il a.
Commenter  J’apprécie          50
Le pouvoir magique d'Effie, mon autre soeur, mon aînée de cinq ans, était de faire rire : elle étalait la bonne humeur et le bonheur comme du beurre salé sur une tranche de pain toasté. On le savait : il fallait toujours avoir une culotte de rechange quand on traînait avec elle, tellement on pissait de rire en pleine rue.
Commenter  J’apprécie          40
Elle [soeur de l'auteure ] ne comprend pas l'élan, la passion, l'enthousiasme, l'excitation, l'autostimulation, souvent la torture et la fatigue accablante à la fin de la journée d'écriture. Son art à elle c'est la vie. ! (p. 129)
Commenter  J’apprécie          40
Est-ce que le but de la vie n'est pas de collectionner les regrets ?
Commenter  J’apprécie          30
Lire, un autre exil : il faut couper dans le déroulement de la vie pour se vautrer sur son île et se livrer à d'autres vies, d'autres personnages, d'autres histoires, d'autres terres et planètes, oui, s'exiler. S'extraire de la vie sociale et de la communication avec d'autres humains pour ces amis de papier.
Commenter  J’apprécie          30







    Lecteurs (381) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Confession d’une grosse patate, de Susie Morgenstern

    Comment la narratrice est-elle physiquement ?

    grosse
    obèse
    maigre

    10 questions
    29 lecteurs ont répondu
    Thème : Confession d'une grosse patate de Susie MorgensternCréer un quiz sur ce livre

    {* *}