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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré, vraiment adoré. Je me suis laissé entraîner dans cette histoire dès les premières lignes, je l'ai « senti » tout de suite. Et je l'ai dégusté ce livre sur et avec « les hommes d'antan», ces gangsters, petits voyous. Il y a tout dans ce livre, la nostalgie, l'amour, le grand amour, la fraternité, le désir, la paternité. C'est parfois cruel, mais c'est rempli d'émotions. Ah la petite Cora !!. Et comme le dit Richard Morgiève, c'est « construit comme on monte un film, coupé pour que le lecteur ne penne pas le contrôle de la narration et n'écrive pas son livre dans le livre » Et c'est plus que réussi . Assurément un des grands romans de la rentrée. Je vais me programmer la lecture de quelques romans précédents tellement j'ai aimé.
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J'ai lu Les hommes sans savoir où j'allais. Ce n'est pas vraiment le genre de livre que je choisis habituellement. .
Et J'ai aimé, j'aime, beaucoup. C'est lent. Ça m'a happée, mais il ne fallait pas aller trop vite. Ce n'était pas possible. Vous savez, comme une sorte de rythme imposé. Impossible de dévorer. Il y a de la nostalgie, beaucoup. Une ode au passé. A la fidélité.
Ça me donne envie de lire ce bouquin de Giovanni. de voir à quoi ressemblent les voitures que je ne connais pas. Les mots font jaillir les images, c'est fort, très fort. Moi qui ne vois que rarement...

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En refermant ce roman, je me demande encore son thème. Une hymne aux hommes ? Oui je suis d'accord. Une ode à la vie ? On peut tellement répondre oui comme non. En tous cas, c'est la vie d'un homme, la vie de Mietek. Ce voyou yiddish comme il aime à s'appeler, au coeur plus immense que tout ce qu'il a pu voler et braquer en une vie.

Cette vie se déroule, avec tous ceux que Mietek rencontre, raconte et fait survivre dans sa mémoire. Beaucoup de personnes, et beaucoup de bars. Je ne vous mentirai pas : on s'y perd quelque peu. Mais les essentiels restent là, même si vous avez arrêté votre lecture des jours durant, vous les retrouver, vous savez qui ils sont. Vous en verrez de nombreux tomber. Mais jamais dans l'oubli. C'est autant tragique que beau. A côté de tous ces gens, on a Mietta, Mietek. Ce narrateur qui ne sait pas qui il est, qui ne se reconnaît pas dans ses origines, ni même dans une glace. Alors il préfère vous parler des autres plutôt que de lui et du dégoût qu'il s'inspire. Sa bonté est sans limite, ç'en devient à peine croyable. Même pour les femmes qui ont traversé sa vie, et qu'il ne réussit pas à aimer comme il le faudrait, il reste là, celui sur qui l'on peut compter.

Je n'ai aucune idée sur combien d'années se déroule le roman. On a quelques indices donnés en précisant l'arrivée de certains évènements qu'a connu la société française. Mais ce brouillard me plaît, on comprend que le temps passe, mais qu'il n'oublie pas d'emporter sur son passage des personnes et des bâtiments. Ce mouvement là a fini par me plaire, puisqu'une fois entraînée dedans, on ne s'attend à aucune fin particulière, et surtout pas à une chute. Ce livre suit le temps qui passe, rien ne peut arrêter ça, on vous laisse seulement imaginer vous même la suite, après plus de 365 pages.

Maintenant, après ces quelques lignes, je crois que je sais. "Les hommes", c'est l'ode à la fraternité. Celle qui peut exister malgré la dureté du monde et le temps qui défile, impitoyable.


Une lecture qui me parle, qui ne m'a laissé aucun goût de longueur et pourtant le risque était grand.
Lien : https://wordpress.com/post/a..
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J'ai attrapé ce livre au vol sur le présentoir de la médiathèque parce que j'ai aimé cette couverture qui allait me plonger dans des années passées et un univers certainement disparu à jamais. Pourrais-je rencontrer Mietek sur mon chemin ? Pas sûre du tout.
Mietek est plutôt de la trempe des voyous qui volent, montent des affaires de recels, de trafic de voitures, le tout sous une apparence somme toute normale. Dans ses combines il n'est pas seul et ne peut l'être : l'amitié, l'engagement et la parole donnée prévalent.
Mietek veille sur Madame Test sa voisine, seule et âgée. Mietek veille aussi sur le devenir des Mohamed et du café qui va fermer. Impensable pour lui de les voir crouler et finir à la rue. Il sait se faire le fils d'une femme qui n'est pas sa mère au moment où celle-ci passe de vie à trépas ; il sait régler son compte à un souteneur violent.
Un univers qui semble bien loin de notre époque, un langage cru, une inaptitude à être aimé plutôt qu'à aimer. Quand vient l'enfant qui sait le cueillir on s'émeut. La fin m'a particulièrement touchée, émue. 
​​​​​​​Une très belle lecture.
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"Les hommes" c'est l'histoire de Mietek, un personnage qui sort de prison dans les années 70 et qui pendant les années Giscard, va tenter de se réinsérer à sa façon. Autrement dit retomber dans ses combines et pas forcément faire l'apologie de la légalité. le lecteur suit la vie de ce personnage sur le retour qui se cherche, qui est ambiguë, qui tombe amoureux d'une femme alors que cet amour est impossible. Certaines scènes marquent, les personnages sont complexes mais ce qui fait tout le charme pour moi de ce bouquin c'est la plume de Richard Morgiève. Une plume que je découvre et qui sans détour dépeint des vies avec une justesse rare, toute une atmosphère, des émotions. On a aussi le sentiment de lire des passages qui sortent du lot. On peut croiser de la poésie au détour d'un passage notamment lorsque se pose la question de la paternité pour Mietek. C'est toute une vie qui défile sous nos yeux, celle d'un escroc sur le retour qui va constater amèrement que ce retour ne sera pas si simple. Un très bon roman qui est aussi une forme d'hommage aux gangsters d'une époque et à tout un imaginaire autour de ces bandits des années 70. Je découvre le ton sensible voire amer de l'auteur avec ce livre sur un marginal. Un personnage qui nous reste en tête une fois la dernière page tournée.

extrait : "On ferait partie de l'histoire des gens, de la chaîne, on ne serait plus orphelins, ni elle ni moi."
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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merci, merci M. MORGIEVE pour ces lignes qui m'ont profondément touchées, des souvenirs d'enfance sont revenus à la surface, de ce type d'hommes qui gravitaient autour de mon père, un pur bonheur !!
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