Citations sur Le tatoueur d'Auschwitz (180)
Je ne veux pas être défini par ma judéité. Je ne cherche pas à nier le fait que je suis juif, mais je suis d'abord un homme.
Sois attentif, Lale, pense aux petites choses, les grandes se régleront d’elles-mêmes.
Le lien très fort que Lale a avec sa mère a influencé sa façon de se comporter avec les filles et avec les femmes. Il est attiré par toutes les femmes, pas seulement ps uniquement mais émotionnellement. Il aime leur parler, les complimenter, il aime qu’elles se sentent bien dans leur peau. Pour lui, toutes les femmes sont belles et il ne voit aucun mal à le leur dire.
Il se penche et cueille la fleur à la courte tige. Il trouvera le moyen de l'offrir à Gita demain. De retour dans sa chambre, Lale pose doucement la précieuse fleur à côté de son lit avant de sombrer dans un sommeil sans rêves, mais le lendemain, quand il se réveille, les pétales de la fleur se sont séparés et gisent recroquevillés à côté du cœur noir. C'est la mort qui a toujours le dernier mot ici
-Ce n'est pas une héroïne. Elle veut vivre, c'est tout.
-Et c'est ce qui fait d'elle une héroïne. Toi aussi, tu es une héroïne. Que vous ayez choisi de survivre toutes les deux, c'est déjà une forme de résistance face à ces salauds de nazis. Choisir de vivre, c'est un acte de défi, une forme d'héroïsme.
Tu sais quoi, Tatowierer ? Je parie que tu es le seul Juif à être entré dans un four et à en être ressorti vivant.
Il a appris de sa mère l’art de la séduction et l’a aussi pratiqué sur elle. Il est pratiquement certain qu’elle ne s’en est pas rendu compte, mais lui savait parfaitement ce qu’il faisait. Il a compris, en observant ses réactions, ce qui plait à une femme, et ce qui lui déplaît, ce qu’il faut faire ou ne pas faire.
Je crois que le meilleur hommage que tu puisses leur rendre, c'est de rester en vie, de survivre à cet endroit et de dire au monde entier ce qui s'est passé ici.
Les yeux perdus dans le vague, elles restent silencieuses, s'enfonçant dans les ténèbres du désespoir, chacune se demandant ce qu'est devenue sa famille. Doucement, les deux groupes de femmes, les anciennes et le nouvelles, se rejoignent.
En arrivant devant la porte d'Auschwitz, Lale lève les yeux vers les mots qui figurent sur le fronton : ARBEIT MACHT FREI. En silence, il maudit le Dieu, quel qu'il soit, qui a permis ça.