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4,26

sur 3947 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai souvent, du moins jusqu'à présent, évité les romans parlant de la seconde guerre mondiale. Mais je me soigne tout doucement, mais sûrement. Sans doute grâce à la découverte récente du carnet de prisonnier de mon grand père déporté en Allemagne... Et pourtant la Belgique était neutre à ce moment là.

J'ai donc commencé ce roman avec une certaine appréhension. J'ai bien évidemment traversé différentes émotions tout au long de ma lecture... Mes poils (de bras) se sont hérissés plus d'une fois.
Mais sans doute grâce à l'écriture de l'auteur, qui a réussi à décrire les horreurs des camps sans trop en faire, j'ai réussi à prendre énormément de plaisir à cette lecture.

Mais c'est aussi grâce au questionnement que l'on se pose tout au long de la lecture. A la compréhension de la volonté de survie coûte que coûte, a la volonté d'aider les autres du mieux possible. Et de comprendre que parfois peu de choses peuvent amener à de grandes choses ( j'ai beaucoup de mal a expliquer sans spoiler).

Un roman exceptionnel par sa simplicité, sa franchise. Un roman que l'éducation nationale ferait bien de mettre au programme.
Un roman qui peut permettre de ne jamais oublier... Et qui redonne espoir en la nature humaine.
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J ai découvert ce livre grâce à Babelio, qui l avait mis en avant.

Je viens de le terminer et je suis bouleversée...

Cette histoire est basée sur le témoignage de Lale, qui a décidé, une fois arrivé à un âge avancé, de la partager.

En effet, Lale s est retrouvé à Auschwitz à l âge de 23 ans. Il était juif. Une fois sur place, on est frappé par ce qu il raconte : on les dépouille de tous leurs biens, on leur fait porter de vieux vêtements, et on tatoue leur bas avec des numéros qui seront désormais leur identité. de par le fait qu il parle plusieurs langue, Lale se retrouve à tatouer les nouveaux arrivants au camp de concentration.

Il accepte, parce qu il n a pas le choix.

Il raconte sa rencontre avec Gita, une jeune femme qu il tatoue. C est une évidence.

Il lui promet qu ils sortiront de là, qu un jour, ils seront libres.

J ai été happée par ce récit bouleversant. C est atroce de lire autant d inhumanité, de cruauté, de violence. le sort de ces personnes était parfois aléatoire, dépendait parfois juste d'une humeur d'un SS qui décidait de tirer sur eux. Les femmes étaient rasees, et celles qui gardaient leur chevelure le payaient au prix fort et se faisaient violer.

Mais comment cela a t il pu exister ? Je suis révulsée. Je savais, de par les cours d histoire reçus à l école, que cela a existé. Mais lire ce témoignage me chamboule.

Malgré cela, c'est un magnifique message d amour et un livre que je recommande.
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"Le tatoueur d'Auschwitz" est le témoignage de Ludwig Eisenberg que l'on connaîtra sous le nom de Lale, rapporté par Heather Morris.
Cette journalistes nous livre ce témoignage qui mêle l'histoire de la survie de Lale dans le camp d'Auschwitz à son histoire d'amour avec Gîta, elle aussi victime de l'horreur, et enfermée à Auschwitz.
Ce sont 3 années de leur vie que l'on découvre, 3 années de souffrance mais aussi de résilience, d'Amour, d'Amitié et de Solidarité.
Étant donné le thème, on se doute bien que ce n'est pas un récit léger, toute cette belle solidarité décrite qui émeut n'efface pas les horreurs, les atrocités commises par Joseph Mengele et les SS en général.
Ce roman historique se lit toutefois aisément car les moments ignobles alternent avec des moments humains, des gestes d'une grande beauté ce qui nous permet de respirer, de souffler et de pouvoir continuer notre lecture.
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C'est un roman bouleversant de vérité : pourquoi toute cette rancueur, cette idiotie des hommes ? Les années passent et les choses régressent c'est triste.
Pourquoi ne pas réfléchir davantage et "essayer" de vivre avec son prochain ?
A lire absolument pour ne pas reproduire de telles ignominies...
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« Le tatoueur d'Auschwitz » est l'histoire vraie de deux êtres ordinaires ,qui ont vécu dans des circonstances extraordinaires, privés non seulement de leur liberté, dignité, nom et identité . ....

Deux êtres qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer : le camp de concentration d'Auschwitz - Birkenau : lui, né en 1916, déporté à Auschwitz le 23 avril 1942 sous le matricule 32407, elle , née en 1925, déportée le 13 avril 1942, sous le matricule 34902.

Très beau témoignage de Ludwig Eisenberg que l'on connaîtra sous le nom de Lale, rapporté par la journaliste Heather Morris.

Elle a prêté sa plume bienveillante à Lale, qui lui a conté son histoire ..

Récit sans pathos, réaliste, lucide, honnête, d'une rencontre éblouie, lumineuse , totalement surréaliste dans la noirceur , l'horreur de moments où tout un chacun ou chacune pouvaient en venir aux mains pour un morceau de pain! .

Grâce à son empathie, sa fine intelligence, sa générosité envers tous,sa connaissance de plusieurs langues , Lale se démarquera .

Chargé de la tâche la plus sinistre qui soit ——celle de tatouer les numéros sur les bras des nouveaux arrivants au camp—— toujours plus nombreux, il fera preuve de douceur et d'une sensibilité exacerbée , même s'il s'oblige à travailler les yeux au sol afin d'éviter de voir la douleur et l'égarement effaré dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais ..
Lorsqu'il s'éprend à la seconde même de Gîta dès qu'il la rencontre, il sait qu'il y n'y a pas de place ici pour l'amour !
Et pourtant !
Témoignage magnifique, précieux d'un survivant , à l'humanité bouleversante , ô combien humain .

Un livre à lire afin de ne jamais oublier l'indicible ! Livre hommage pétri d'amour et d'espoir , de lumière fugitive , de minuscules moments de joie !

Récit biographique très fort nous plongeant une fois de plus , dans l'enfer des camps , car j'ai en lu tant, de ces livres douloureux , évocateurs de ce cauchemar!
L'auteure a su trouver les mots justes avec dignité et respect .

J'ai visité Auschwitz et Birkenau, en été , avec des amis, il y a quelques années: grandes baraques alignées , traces de châlits à Birkenau , où un silence profond régnait , malgré les dix cars stationnés et les multiples langues parlées ( nous étions peu de français) , petites et grandes valises de cheveux, montagnes de lunettes , dents , noms sur les valises,crématorium ou ce qu'il en reste , sinistres sentiers , chaussures en nombre infini: herbe, silence , ciel bleu , chaleur , silence impressionnant alentour , aucune envie de se restaurer après cela.
Ce fut un moment macabre, criant de souffrance, listes de noms infinies ...et inscription : «  le travail rend libre » en allemand, bien sûr ,de sinistre mémoire .



Il faut lire ce récit avec amour: difficile pourtant, si longtemps après d'imaginer ordres hurlés, coups de bottes et coups de feu, froid , boue, puanteur du semblant de latrines , solitude , mort, souffrances , longues séances d'appels , bourreaux fous , cruels , sinistres et inhumains ....grandes cheminées soufflant une fumée âcre , noire , barbarie dans un enfer innommable et impitoyable !
Je garde de cette visite un souvenir incroyablement vivant, terrifiant !

Lale désirait raconter son histoire car il voulait qu'elle soit consignée pour 
que «  ÇA N'ARRIVE PLUS JAMAIS » ..

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Aujourd'hui je vais vous présenter mon dernier coup de coeur, un roman qui a fait parlé de lui depuis sa sortie : « le tatoueur d'Auschwitz » de Heather Morris.
Lale est prisonnier dans le camp d'Auschwitz. Il est en charge de tatouer le numéro sur le bras des nouveaux arrivants. C'est en effectuant cette tâche qu'il va rencontrer Gita et qu'il va tomber fou amoureux d'elle. Malgré l'horreur qui les entourent, ils vont essayer de vivre leur histoire et n'ont jamais cessé de garder espoir de vivre pleinement leur histoire en dehors du camp.

Il s'agit d'un roman inspiré d'une histoire vraie et heureusement que j'ai su cette information dès le départ sinon je n'aurais jamais pu imaginer qu'une telle histoire soit réaliste et j'aurais été la première à dire qu'il y avait un manque de vraisemblance dans ce livre. Il est difficile de croire qu'une histoire d'amour peut voir le jour au coeur de l'enfer mais il faut croire que c'est possible. le style est sobre, simple mais il n'y a pas besoin de plus (et c'est un choix de Lale), l'histoire en elle-même apporte tout l'intérêt du livre et son lot de réflexions (sur la culpabilité évoqué par Lale, peur d'être vu plus tard comme un collaborateur, sur la réaction des gens dans des conditions dramatiques avec la notion de solidarité, d'entraide, de partage, sur le fait d'être en mesure de commettre de tels horreurs sur des êtres humains …). Certains lecteurs reprochaient au livre quelques erreurs mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un roman, que l'auteure a donc pris quelques libertés. Certaines informations sont annoncées vraies mais quelques professionnels émettent des doutes. Peut importe pour moi, je ne suis pas historienne et n'étais pas à la recherche des moindres détails sur le réalisme de la situation de l'époque (d'autres livres le font très biens).Je souhaite retenir une chose : l'amour a triomphé de cet enfer. J'ai envie de rêver et de croire en cette belle histoire d'amour. Je préfère me tenir éloignée des polémiques qui entourent ce livre.
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Ce roman est le récit d'une histoire d'amour entre deux déportés d'Auschwitz. Une pépite de bonheur dans cette période si sombre... Je n'ai jamais lu un livre porteur d'un message aussi fort en temps de guerre. C'est une véritable réussite ! On est totalement emporté et conquis par les personnages. Lale est un homme d'une bonté infinie... Il va me manquer terriblement. Un coup de coeur
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J'aime lire des romans sur cette période honteuse de l'histoire même si à chaque fois j'ai beaucoup de mal à me remettre de ces lectures.

Ici l'histoire est vraiment très addictive. J'ai eu l'idée de la commencer en soirée avant de me coucher pour mon petit rituel de l'endormissement. En fait, je l'ai lu d'une traite et fini à 2h20 du matin.
Mais la liseuse éteinte, il m'a fallu digérer l'histoire une bonne semaine avant de pouvoir écrire quelques lignes sur mon ressenti.

Nous sommes à Auschwitz dans ce camp de l'horreur et de l'ignominie. Des hommes, des femmes, des enfants sont traités de manière inhumaine, indécente. Sélectionnés, assassinés, gardés en vie pour travailler ou subir des expérimentations. La faim, le froid, la maladie, les cheveux rasés, la peur.
Mais aussi le courage, l'amitié et l'amour.
Celui de Lale jeune homme qui s'est vu confier la tâche de tatoueur pour Gita. Alors qu'il doit tatouer son numéro de matricule sur son bras, Lale pour une fois lève les yeux sur la personne qu'il tatoue et tombe éperdument amoureux. Amour réciproque qui m'a tenu en haleine.
L'écriture est simple mais efficace. Touchante car Lale et Gita ont existé. le roman a été écrit par Heather Morris une journaliste qui a recueilli le témoignage de Lale alors qu'il était un vieil homme.
J'ai apprécié également que l'auteure ne rentre pas trop dans les détails et descriptions des horreurs commises par les nazis. Qu'elle évoque ou suggère est aussi efficace.
Le tatoueur d'Auschwitz est une magnifique histoire d'amour mais aussi le témoignage que l'on peut rester bon et humain dans un contexte inhumain. Lale a cherché à faire le bien autour de lui, à aider les autres.
Un roman à découvrir pour ne pas oublier.
Lecture bouleversante alors que la Russie a envahi l'Ukraine et que le mot "nazisme" est à nouveau prononcé.
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Très belle histoire d'amour;un très beau témoignage sur la dureté de la vie en camps de concentration et sur les problèmes de conscience généré par l'obligation de travailler pour les nazis adfin de pouvoir sauver sa peau.
Du côté des nantis,le tatoueur a eu un destin exceptionnel car à l'écart et indispensable des autres juifs.Il a eu accès à des richesses qui lui ont permis de survivre.
A lire
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Traduit de l'anglais par Jocelyne Barsse

Après "Les soeurs d'Auschwitz" et "Le voyage de Cilka", je termine ma plongée aux enfers par "Le tatoueur d'Auschwitz".
Comme les autres, ce récit est tiré d'une l'histoire vraie, celle de Ludwig Eisenberg, originaire de Slovaquie, déporté à Auschwitch le 23 avril 1942 que l'auteure a rencontré.
Même dans les pires circonstances, le coup de foudre existe, puisque c'est ce que Lale ressent en voyant une autre déportée, Gita. Dès lors, l'espoir de survivre le fera tenir toutes ses années de captivité malgré les conditions de détention horribles. Il veut un avenir heureux pour tous les deux.
Il sera obligé pour cela de faire la sale besogne que lui attribuent les nazis : tatouer les déportés qui ne sont pas dirigés vers les fours crématoires mais qui peuvent encore "servir" le Reich. Il fait ce terrible devoir du mieux qu'il peut pour ne faire souffrir physiquement personne. Mais lui, restera marqué à vie.
« Un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble »
Encore une lecture bouleversante mais nécessaire.
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