Dans "La Mine d'or de Dick Digger" publié dans Spirou en 1947, un lonesome cowboy complètement cartoonesque poursuit deux desperados clichés avec bagarres, fusillades et déluge de gags burlesque pou réu la carte qui mène au filon d'or découverte par le vieux Dick Digger... "Tintin au Congo" paru en 1931 était beaucoup plus moderne sur le fond et sur le forme, donc on reste ici dans le cadre d'un Popeye au Far West avec des un gros méchant et un vilain mexicain qui sont des copier-coller de ceux d'"Arizona 1880". Je n'ai rien sur le fait de proposer quelque chose d'européen face à la déferlante yankee qui a suivi la WWII, mais si c'était pour se couler dans le moule de la production culturelle made in USA et bien ce n'était pas la peine !
Dans "Le Sosie de Lucky Luke" publié dans Spirou en 1948, c'est quand même un peu plus élaboré : Lucky Luke rencontre son sosie (et le dénommé Mad Jim est un desperado en bonnes et dues formes), les quiproquos sont classiques mais amusants, à l'image des solutions trouvées notre lonesome cowboy pour remédier aux mauvaises situations et les personnages parfois caricature d'acteurs ressemblent enfin à autres choses qu'à des ersatz de peanuts... Malheureusement les clichés suprématistes sur les Amérindiens m'ont complètement sorti du truc ! (ça et les planches à 15 cases dessinées basiquement)
Encore un effort Monsieur Morris, en attendant le renfort de Maître Goscinny ! ^^
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C'est difficile de passer du premier au dernier des Lucky Luke car la différence de graphisme est assez radicale. Grâce à ce premier tome, on voit la véritable évolution du cow-boy aussi dans son style graphique que psychologique.
J'ai découvert que Lucky Luke portait un caleçon jaune à petits points rouge. Il dort avec une pseudo grenouillère et un caleçon. Un précurseur dans l'âme ce cow-boy.
Et puis, qu'est-ce qu'il peut être tête en l'air. Il n'arrête pas de perdre son arme ce qui est dommage pour un bon tireur. Il le répète souvent, que c'est bien difficile d'agir sans arme. le cheval ne fait pas tout. Je me souviens qu'après il aura une arme qui lui sera fidèle et qu'il ne perdra plus. Il l'utilisera d'ailleurs dans la seconde histoire « le sosie de Lucky Luke » où il va tuer son adversaire qui sera l'unique fois dans toute la série.
Les dessins me semblent très influencés par les premiers Disney dans leur forme très arrondis et pas très proportionnés surtout pour la première histoire « La mine d'or de Dick Digger ».
Le style évoluera progressivement comme le caractère du cow-boy ainsi que le côté humoristique, qui l'a fait rentrer dans les incontournables de la bd en France. Une nouvelle rencontre étonnante qui me donne envie de poursuivre l'aventure pour lire tout bientôt le tome 2.
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Les débuts du grand héros qu'on connait. C'est encore très brouillon. Je n'aime pas du tout le dessin, trop grossier. La narration est également rigide et classique, sans surprise, reposant sur des gags visuels qui se répètent. Cependant on commence à voir ce qui fera le succès futur de la série. Cependant ce tome est tout à fait dispensable dans la découverte de l'univers.
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Ce premier album des aventures de Lucky Luke est composé de 2 histoires : "La mine d'or de Dick Digger" et "Le sosie de Lucky Luke".
On sent bien que la série n'en est qu'à ses débuts : le dessin et l'humour sont assez grossiers, et les traits des personnages sont très différents de ce qu'on peut voir par la suite.
Malgré tout j'ai pris un certain plaisir à relire cet album qui à défaut d'être inoubliable fait partie de l'histoire de la BD.
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Bon, c'est le début des Lucky Luke hein... Niveau dessin, c'est très rond, des cases peu fouillées mais assez dynamiques. Les bases sont là, prêtes à être affinées.
Niveau histoires, nous avons le droit ici à deux aventures: Lucky face à des voleurs de carte puis face à son sosie.
Peu de texte dans la première et beaucoup de cases muettes. Scénario très simple.
Deuxième aventure plus intéressante avec des quiproquos et des desperados.
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