L'Enfant du lac

Abandon page 236 (sur 640)....
Je suis désolée et un peu honteuse d'abandonner cette lecture mais ce n'est plus supportable.......c'est long long long.......le développement de chaque personnage (avec un retour sur l'arbre généalogique antédiluvien) sans intérêt, beaucoup trop de personnages, des retours en arrière à qui mieux-mieux, je n'arrive à avoir de l'empathie pour aucun des personnages......Depuis la page 185 j'ai une lecture en diagonale....et cela me pèse d'être obligée de continuer..alors je jette l'éponge....
Je remercie Babelio et les Presses de la cité de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une opération masse critique et je tiens à m'excuser pour cet abandon........

C'est long mais que c'est long !
L'histoire me plaisait mais le style d'écriture ne me convient pas du tout. Il y a trop de textes décrivant des événements et qui n'ont, sur le coup, pas grand intérêt pour la suite de l'histoire et pour l'histoire en elle-même. Même si, vu le contexte, les retours en arrière sont nécessaires, l'auteure en rajoute tellement que l'énigme se perd dans le flot de la vie familiale des protagonistes.
J'ai essayé de persévérer car je voulais connaitre le pourquoi de ce drame mais j'ai fini par abandonner.

Ce livre rassemble à peu près tout ce que je n'aime pas !


- Des paysages naturels, bucoliques, " fabriqués ", pas la nature sauvage, mais des jardins et des parcs bien entretenus où, de plus, de pauvres jardiniers sont au travail pendant que les super riches traversent leurs domaines.
- Une grande partie de tout cela ne se passe pas à notre époque, et j'aime les décors modernes. Une grande partie de ce livre se déroule en 1933, aussi en 2003, et quelques années entre les deux. Même en 1914. L'histoire fait constamment des sauts dans le temps, beaucoup trop.
- L'intrigue ! C'est un drame romantique, un roman policier, un mélodrame. Je déteste les sentiments exagérés. On dit que celui-ci a une fin hollywoodienne, même si personnellement je n'aime pas du tout la fin pour les personnages. Au début, l'intrigue n'est pas si importante, c'est pourquoi j'ai atteint la moitié du livre, mais par la suite, l'intrigue est de plus en plus importante.
- le style fait penser que l'on se trouve soudainement dans une histoire (mal écrite) du 19ème siècle : des phrases incroyablement longues avec dix adjectifs dans une seule phrase. La progression de l'histoire est très lente. A cause de cela, le livre semble terriblement épais.
- Les répétitions. Parfois, il y a des descriptions par lesquelles je me laisse emporter, parce que j'aime la nature. Mais au bout d'un moment, on sait à quoi ressemble le décor, et l'auteur n'a plus de nouveaux mots intéressants à écrire. En se promenant dans le même décor encore et encore, on a l'impression d'avoir déjà lu tout cela plusieurs fois.
- Quand l'histoire se déroule en ville, c'est complètement gâché pour moi, car la seule chose que j'ai aimée dans ce livre, c'est la nature, même si ce sont surtout des parcs et des jardins. La ville en 1933, c'est vraiment ce que je n'aime pas. Et en plus dans ce style mauvais et le contexte de cette histoire...


Pourquoi l'ai-je lu jusqu'à la moitié ?
- La nature. J'adore la nature. J'ai déjà parlé du mauvais style plein d'adjectifs superflus et de phrases beaucoup trop longues, un style plein de clichés et de mots qui appartiennent à des publicités pour des gens qui ne se rendent jamais réellement dans la nature. Je m'en suis remis, j'ai apprécié la détente qui se dégageait de ces longues phrases bucoliques. J'avais l'impression d'une " lecture lente " et je n'avais pas besoin d'un beau style, de vraie littérature.
- Pas beaucoup d'intrigue au début : au début du livre, on a environ six paragraphes de " lecture lente " bucolique suivis d'un seul paragraphe d'intrigue. C'est faisable. Et je ne savais pas encore que l'intrigue serait à ce point sur-sentimentale.
- La détective arrive en 2003, et elle est rafraichissante, car les autres personnages sont des caricatures. L'homme qui l'héberge me plait aussi. Ce sont des éléments sur lesquels je pouvais me laisser emporter.


Mais...
le style bucolique dans toujours ce même décor et ce même style (mauvais) est devenu trop ennuyeux pour moi, en plus l'intrigue est devenue plus importante, les impressions bucoliques de moins en moins. Alors j'ai commencé à lire en diagonale pour connaitre la résolution. Elle était tellement mauvaise.... Je n'avais bien lu que la moitié du livre, mais je ne pouvais pas revenir à l'histoire ennuyeuse où je l'avais laissée, sachant où elle mènerait. Alors j'ai arrêté, j'avais lu le reste en diagonale, je connaissais la fin, c'était plus qu'assez.

Lu un peu plus de 100 pages. Style ampoulé, lourd, avec beaucoup de digressions qui nuisent à l'histoire et qui lui fait manquer une certaine fluidité au récit.

e n'ai pas fini ce livre : trop de détails sur le passé de la famille, l'histoire principale n'avance pas et c'est dommage car le personnage d'Alice adulte m'intéressait, ainsi que celui de la jeune flic. Quand j'ai commencé à vraiment m'ennuyer, j'ai arrêté.