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EAN : 9782290390771
840 pages
J'ai lu (05/04/2023)
3.84/5   428 notes
Résumé :
Lorsqu'elle reçoit un courrier en provenance du Kent qui aurait dû lui arriver cinquante ans auparavant, Meredith Burchill révèle à sa fille Edie un épisode de sa vie qu'elle avait gardé secret jusqu'alors. En septembre 1939, comme beaucoup d'autres enfants, Meredith avait été évacuée de Londres et mise à l'abri à la campagne. Recueillie par des aristocrates du Kent dans le château de Milderhust, elle était devenue l'amie de l'excentrique et talentueuse Juniper, la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai une pierre dans le coeur. Mais je ne veux pas qu'on me l'enlève. Car cette pierre, c'est ce roman, pesant. Pesant, mais prenant. Troublant.

Le château de Milderhurst est la propriété des Blythe. Entouré de douves qui ont été comblées, il s'impose dans le paysage du Kent, sombre, lugubre, entouré de bois oppressants.
Ses propriétaires ? Raymond Blythe est un écrivain de renom, connu entre autres pour son conte « La Véridique Histoire de l'Homme de boue ». Raymond Blythe a eu 2 femmes et 3 filles, dont des jumelles, Percy et Saffy. Juniper, la cadette est un peu...spéciale. C'est un homme autoritaire et aimant, mais possessif à l'extrême, au point de dicter sa loi au-delà de sa propre mort. Et cette loi familiale pèse sur les 3 soeurs, les empêchant de vivre à leur guise.

La narratrice, une jeune femme moderne passionnée par la lecture et initiée à ses plaisirs par « La Véridique Histoire de L'Homme de boue », justement, nous raconte cette histoire qui démarre à partir d'une lettre. En effet, sa mère reçoit une lettre ... du passé, de 1941 exactement, qui avait été reléguée par un facteur paresseux au fond d'un grenier. Et en 1992, cette lettre fait l'effet d'une bombe car le cratère qu'elle révèle est profond, très profond...

Et nous coulons avec cette jeune femme, et nous nous lestons au fur et à mesure de secrets de plus en plus sombres, de pierres de plus en plus lourdes. Les Blythe et la mère de la narratrice sont intimement liés, car celle-ci, alors qu'elle avait une douzaine d'années, a passé quelques mois mémorables à Milderhust pendant le Blitz, en tant qu'enfant de la ville évacuée à la campagne...

Le vieux château où chantent les murs, où murmurent les heures lointaines livre ses secrets avec réticence, à l'image des 3 soeurs qui l'habitent, habitées elles-mêmes par la charge de l'amour contrarié, le poids du père autoritaire, le fardeau de la folie...

Roman à l'atmosphère accablante, irrespirable. Mais ô combien envoûtant. La preuve? Mon esprit est tout embrumé, flottant encore dans ces murs et ces jardins, ces douves et ces couloirs obscurs où se font entendre les voix et les passions du passé...

J'ai adoré.

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Noël 1941 , un facteur négligent, un grog de trop et un sac de lettres non distribuées... 1992, le sac est retrouvé et le courrier distribué... C'est ainsi que Mérédith Burnhill reçoit une lettre 50 ans après. Edie sa fille , férue de littérature, employée dans une toute petite maison d'édition, découvre alors que sa mère a fait partie en septembre 1939 de la cohorte d'enfants évacués de Londres à la déclaration de la guerre. Quand en plus elle apprend qu'elle a été hébergée à Mildehurst, son imagination s'enflamme.. Midlehurst le château de Raymond Blythe l'auteur de la Véridique Histoire de L'homme de boue, le livre qui a déclenché en elle son amour absolu de la littérature en particulier celle du 19 ème. Mais comment arrivera t'elle à faire céder le mur de silence de sa mère ? Un rendez-vous , un chemin perdu et elle se retrouvera devant les grilles de Mildehurst , le roman commence ...
Kate Norton est une conteuse née. Suivre Edie dans sa recherche du passé de sa mère c'est suivre Edie dans les années du blitz, de cette Angleterre résolue à ne rien céder , à ces hommes et femmes pleins de ressources et c'est aussi venir rencontrer les trois filles de Raymond Blythe, les jumelles Percy et Saffy et leur petite soeur Juniper.Le temps a passé , le mystère plane toujours . Une atmosphère pesante, une écriture qui n'est pas sans évoquer l'ambiance du roman gothique, un château, des douves, des couloirs , une tour, tous les ingrédients sont réunis...
Une histoire, une vraie histoire avec ses multiples tiroirs, ses allers-retours présent/passé, une question à peine élucidée, une autre surgit .. Une lecture prenante, captivante, souvent pesante, perturbante même mais derrière cela un talent qui se confirme et qui me donne envie de mieux connaître les romans de Kate Morton.
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Kate Morton a de l'or dans les doigts car elle sait écrire des romans captivants et passionnants. Une fois commencé impossible de lâcher ses livres.
Par contre qu'elle manque d'originalité par rapport au précédent roman que j'avais lu d'elle : 'les brumes de Riverton".
Elle utilise les mêmes clefs pour ce roman : un château perdu dans la campagne anglaise, une ou des personnes âgées pleines de secrets, une personne plus jeune (30-40 ans) qui va "enquêter" et de flash-back en flash-back on va découvrir une quantité de mystère qui était bien cachés.
De plus j'ai bien aimé les parties racontées par Edie, mais j'ai trouvé certains passages un peu longs.
Ce roman reste quand même passionnant et nous fait voyager car l'auteure arrive avec ses descriptions a nous faire vivre ce roman, les passages dans le château sont décrit comme dans un film. Comme si une caméra nous montrer les lieux au ralenti. Morton nous donne juste assez de détails pour visualiser les lieux, l'époque, l'état d'esprit des personnages sans jamais alourdir son récit.
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En 1942, Meredith n'est qu'une petite fille lorsque les enfants vivant à Londres sont évacués. Les bombardements des avions allemands deviennent trop dangereux et les parents inquiets décident d'envoyer leurs enfants à la campagne.
Meredith atterrit donc dans le Kent, dans une étrange demeure : Milderhurst Castle. Cette vieille bâtisse abrite le célèbre écrivain Raymond Blythe et ses trois filles, Perséphone, Seraphina et Juniper.
Londres, 1992. Une lettre égarée depuis cinquante ans arrive enfin chez les Burchill. Elle est adressée à Meredith et est écrite par Juniper Blythe. Alors qu'elle en prend connaissance, Meredith fond en larmes devant sa fille stupéfaite. Cette dernière, étonnée par la réaction de sa mère, est certaine que la lettre reçue renferme un terrible secret. Edie Burchill décide donc d'en apprendre plus sur les soeurs Blythe et leur étrange château.


J'ai adoré ce roman, mais je sais déjà que je vais avoir du mal à lui rendre justice ; parfois, un livre vous plaît tellement qu'il est compliqué d'en parler. C'est ce qu'il se passe avec Les Heures lointaines.
Ce roman était ma première « rencontre » avec Kate Morton et l'auteure m'a séduite. J'ai l'impression d'encore me trouver à Milderhurst Castle, parmi les soeurs Blythe, dans cette ambiance à la fois grandiose et nostalgique. Ce château, qui fascine Edie et l'attire comme un aimant m'a fascinée autant qu'elle : c'est un lieu plein de mystère, de secrets non révélés et ses vieilles pierres nous font ressentir cette ambiance lourde de non-dits.
Des Heures lointaines, je retiendrai non seulement l'écriture, mais aussi l'histoire. La plume de Kate Morton nous entraîne dans un univers peuplé des fantômes du passé, notamment de ceux des grands écrivains de la littérature anglaise. Normal, puisque son héroïne, Edie, est passionnée de lecture et travaille dans une petite maison d'édition. le roman fait donc la part belle aux auteurs classiques, aux livres, aux mots, au plaisir de lire et de manipuler des livres.
L'histoire que nous raconte le roman – ou plutôt les histoires, puisque Kate Morton entremêle le destin de plusieurs femmes – est passionnante et permet à l'auteure de nous plonger à la fois dans plusieurs époques : l'Angleterre contemporaine, d'une part, lorsque le récit nous est raconté par Edie ; et la période de la Seconde Guerre mondiale d'autre part, quand ce sont les soeurs Blythe (et en particulier Juniper) qui sont à l'honneur.
Une chose encore m'a beaucoup plu à propos de ce roman : malgré le changement de narrateur et les nombreux flashbacks vers l'Angleterre des années 1940, on ne se perd jamais dans le récit.
Les Heures lointaines est un roman qui m'a captivée. Il m'a rappelé ces romans que j'aime et que j'ai envie de relire encore et encore.
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" Murs anciens qui chantent les heures lointaines. "
Les murs du château de Midelhurst chanteraient plutôt une complainte bien funeste. Cinq femmes que le destin va réunir par une simple lettre qui n'arrivera à sa destinataire que cinquante ans plus tard.

On entre dans ce roman de Kate Morton par une porte dérobée. Meredith Burchill va être confrontée à un passé qu'elle avait enfoui secrètement en elle. Blessée par cette épisode de sa vie, elle s'était tu sur son évacuation de Londres, pendant la seconde guerre mondiale, mais une lettre égarée va rouvrir la blessure.
Sa fille Edie, en découvrant cette histoire cherche à en savoir un peu plus sur ces gens qui avaient recueillie sa mère.
Elle se rend donc au château de Milderhurst et fait la connaissance des soeurs Blythe. Et c'est là que tout commence. Les vieux murs du château vont peu à peu dévoiler les secrets de la famille Blythe.
Leur histoire est comme leur demeure, pleine de portes condamnées, de passages secrets et de pièces abandonnées.
Mais que cache Milderhurst ?
Kate Morton entraine le lecteur dans un monde fait de secrets, de désillusions et de renoncements. Ses personnages sont les pièces maitresses d'un puzzle familial à la sombre destinée. Elle conduit celui ou celle qui entre, dans les profondeurs d'un jeu de mensonges et de conséquences. La vérité est la clef de ce roman, mais quelle est-t-elle ? Et surtout pourquoi ?
Chaque page tournée est une pierre de l'édifice que l'on gratte délicatement pour découvrir ce qui se cache réellement derrière. Tout comme Edie, on découvre petit à petit la vie des soeurs Blythe, un père écrivain devenu fou et manipulateur, une cadette brisée par l'abandon de son fiancé, des aînées liées par un testament familial très étrange...Et un héritage maudit.
On se lie fatalement d'affection pour ces femmes au destin tragique. Comment les actes d'un père peuvent conduire ses enfants à une vie terne et quasi recluse ?
La plume de Kate Morton est magnifique. On est happée par son style tout en pudeur et en finesse. L'histoire se décline magistralement et le lecteur est comme hypnotisé. On ressort bouleversé de cette lecture riche en émotions. Chaque révélation, chaque nouvel élément, est calculé de manière à ce que le lecteur en redemande.
Ce roman est tout simplement une merveille. Il est de ceux que l'on n'oublie pas. Je vous le conseille vivement, vous ne serez vraiment pas déçus.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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critiques presse (3)
LeFigaro
28 juin 2011
Un labyrinthe de fiction résonnant de voix familières, inquiétantes, et qui nous donnent, à nous aussi, le frisson de la peur.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
14 juin 2011
Difficile de ne pas penser à Jane Austen et à Daphné Du Maurier en lisant ses Heures lointaines qui, encore une fois, convoquent les fantômes du passé sur fond de sortilège littéraire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Liberation
12 juin 2011
Interview de Kate Morton : «Ce que j’aime dans la visite des vieilles pierres et dans celle des événements du passé, c’est que les choses sont encore là. Je ne veux pas dire de manière surnaturelle, je ne crois pas aux fantômes. Mais, parfois, en tournant rapidement la tête, on pourrait tomber sur des silhouettes du passé. J’ai tenté de procurer le même sentiment dans les Heures lointaines.»
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Ah! Si toutes les relations pouvaient se mener par le seul truchement du papier! Quel bonheur!
Dans mon cas, ce n'est pas seulement un vain souhait : des amis, j'en ai des centaines, qui vivent à l'abri des couvertures de livres, baignant dans l'encre splendide des pages, des histoires qui se déroulent toujours de la même façon sans jamais perdre leur éclat.
Innombrables compagnons qui me prennent par la main, me font franchir le seuil de leur maison,et me conduisent en des mondes de sublimes terreurs et de profonde extase.
Ils ne déçoivent jamais, sont toujours présents, jamais ennuyeux, parfois de bon conseil - mais quand il s'agit de vous héberger un mois ou deux, histoire de vous dépanner, ils ne peuvent pas faire grand-chose, hélas.
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...ich habe zig Freunde der anderen Sorte, Freunde zwischen Buchdeckeln, auf Hunderten von Seiten, gefüllt mit großartigen Geschichten, die nie ihre Faszination für mich verlieren, die mich an die Hand nehmen und in Welten von abgrundtiefem Schrecken oder überweltigender Freude führen. Faszinierende, verehrungswürdige, treue Wegbegleiter - einige davon voller Weisheit -, die mir aber leider kein Gästezimmer für einen oder zwei Monate anbieten können. (28)

...Es ist eine dieser wenigen frühen Erinnerungen, die ewig bleiben; rund und in sich geschlossen, wie eine schöne Seifenblase, die nie geplatzt ist. (81)

...Es schien mir unmöglich, ich hätte Stein und Bein geschworen, dass ich gerade erst angekommen war, aber Zeit ist ein seltsam flüchtiges Phänomen. (105)

Ich liebe Türen. Ohne Ausnahme. Türen führen irgendwohin, und es hat noch keine gegeben, die ich nicht hätte öffnen wollen. Wenn diese Tür jedenfalls nicht so alt und schön gewesen wäre, so entschieden verschlossen, wenn nicht ein Lichtstrahl derart verlockend genau auf das Schlüsselloch gefallen wäre, hätte ich vielleicht widerstehen können... (107)

Wenn es keine Kartoffeln gab, knurrte den Leeren Magen, aber wenn es keine Schönheit mehr gab, verhärtete die Seele. (135)

Freunde musste man wertschätzen, egal, wo man sie fand. (146)

Und das war das Seltsamste für Saffy, die ihre eigenen Geschichten - Entwürfe und Endfassungen - in gleich großen Schachteln sammelte und hübsch und sauber gestapelt im familienarchiv aufbewahrte, die beim Schreiben von der erregenden Aussicht angetrieben wurde, ihr Werk eines Tages zu einem Buch binden lassen und einem Leser in die Hand drücken zu können. (170)

Das drauffolgende Schweigen machte mich unruhig. Gespräche haben etwas Beruhigendes, ihr geordneter Ablauf ist ein Anker, der einen in Wirklichkeit hält : Nichts Schreckliches oder Unerwartetes kann passieren, wenn man ein vernünftiges Gespräch führt. (262)

...manche Mädchen hätten das Glück, auch dann noch hübsch auszusehen, wenn sie weinten - die Augen geweitet, die Wangen gerötet, die Lippen geschwollen -, aber dass das weder auf sie noch auf mich zutraf. (173)

Er verschränkte die Arme wie ein trotziges Kind, während ich nach Worten suchte, um ihm den Vertrag zwischen Leser und Autor zu erklären und dass es nicht um bloßes Wissenwollen geht. Dass es ein Sakrileg war, knapp aufzulisten, was sich über Kapitel hinweg aufgebaut hat, Geheimnisse auszuplaudern, die der Autor hinter zahllosen Kunstfertigkeiten verborgen hat. (282)

...Aber habe ich Menschen kennengelernt, die meine Interessen teilen, und jetzt weiß ich, dass es noch andere gibt, die die Welt genau so sehen wie ich. (351)

nichts sei real, bis man es selbst erlebt hat (385)

Erfahrung Wahrheit bedeutet (396)

Das Glück im Leben kommt nicht von allein, man muss danach greifen. (456)





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Vous êtes-vous jamais demandé à quoi ressemble l'odeur du temps qui passe ? Je ne m'étais jamais posé la question avant de franchir le seuil de Milderhurst Castle, mais j'en connais maintenant la réponse. Moisissure et ammoniaque, une pincée de lavande et une bonne poignée de poussière, à laquelle on peut ajouter le produit de la décomposition de très anciennes feuilles de papier. Là-dessous quelque chose qui ressemble à des effluves de pourriture ou de plat longuement mijoté, sans pour autant en atteindre l'intensité. Il m'a fallu quelque temps pour identifier ce dernier élément, mais j'y suis enfin parvenue. C'est le passé. Pensées et rêves, espoirs et blessures, jetés dans le même brouet dont le fumet continue à flotter dans l'air stagnant, sans pouvoir jamais se dissiper.
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"Ca va peut-être te distraire, ça, avait-elle-dit, pleine d'espoir. Le livre est destiné à des lecteurs un peu plus âgés, je crois, mais tu es plutôt précoce. Avec quelques efforts, je suis certaine que tu y arriveras. Il est plus long que ce que tu as l'habitude de lire, et il te faudra persévérer."
Je lui ai sans doute répondu par une pathétique quinte de toux, bien peu consciente du fait que ce livre extraordinaire allait me permettre de franchir un seuil sans aucun espoir de retour, et que j'avais dans les mains un objet dont l'apparence piteuse ne trahissait rien de son incroyable pouvoir. Les vrais lecteurs peuventtous vous dire quel livre, quel moment leur a fait franchir ces portes. Ce moment, je l'ai vécu après que maman m'a offert ce volume aux pages maintes fois tournées. Ce jour-là, au fond de mon lit, je n'en avais pas encore la moindre idée - et pour cause. Après ma longue et lente plongée dans le monde de l'Homme de boue, jamais plus la réalité n'a été en mesure de reprendre le dessus sur la fiction, dans mon esprit du moins.
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J'ai étalé la couverture sur l'herbe tachetée de soleil et je me suis débarrassée de mes chaussures. Plus loin dans les bois, un ruisseau murmurait son éternelle chanson aux galets de son lit ; des papillons se laissaient porter par la brise. La couverture avait une bonne odeur de lessive et de feuilles foulées aux pieds.
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Videos de Kate Morton (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kate Morton
Les ombres d'Adelaide Hills de Kate Morton et Laurent Bury aux éditions Charleston https://www.lagriffenoire.com/les-ombres-d-adelaide-hills.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionscharleston
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