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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a quelque temps l'auteur m'a adressé un message pour me faire part de la sortie de son dernier titre « Un fils à maman ». J'avais été conquise par « Où passe l'aiguille », alors je n'ai pas hésité une seconde à me le procurer en numérique.

Me voilà partie pour un pavé d'un peu plus de 600 pages…avec une première de couverture plutôt sympathique et attendrissante.

Je m'y suis attelée ce week-end et j'ai plongé dans ma lecture avec joie. J'ai aimé la plume de l'auteur, pleine de vie, de cocasseries, de rires…

Pas simple pour Madame Jo Picassiette de quitter son fils Charly qui a l'aube de l'adolescence veut s'affranchir du joug maternel. A la ferme, depuis tout petit, ce fils chérit pétrit au quotidien dans les tâches saisonnières et les corvées, remplit bien la vie de sa mère et lui rend de fiers services.

A Chandoiseau on ne s'ennuie pas, il y a de multiples voisins loufoques qui vivent dans le village…qui viennent s'associer au quotidien de cette mère de famille avec leurs caractères bien trempés eux aussi….

C'est surtout l'histoire de Jo Picassiette, surnomée la Bogue, une mère poule qui ne veut pas voir son fils partir pour Paris, car il a entrepris d'écrire un livre sur les gens du village…

C'est par étape que l'auteur fait s'émanciper Charly au regard du chagrin de sa mère, mais il va se passer de nombreux rebondissements, qui emmènent le lecteur jusqu'au bout de cette aventure.

J'ai trouvé ce roman, dépaysant, truculent, drôle, même si on s'essouffle un peu au fil des pages dans cet imbroglio de personnages et d'histoires qui se superposent, mais on retombe sur ses pieds car l'auteur sait où elle nous emmène…

J'ai passé un agréable moment de lecture même si je ne suis pas complètement fleurie…
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De mon expérience de cadette, j'ai tiré une leçon : être celui ou celle qui arrive en deuxième position, juste après un numéro un particulièrement réussi et irréprochable est une très mauvaise idée. de mon passage à l'Éducation Nationale, j'en ai tiré une autre : ne jamais (jamais, même quand la langue vous démange de balancer froidement « votre gosse est un chiard que je rêve d'étrangler vingt fois par jour », ja-mais !) perdre de vue que tout enfant est la prunelle des yeux de quelqu'un et que, à ce titre, la plus petite critique mérite un minimum d'égards. C'est donc avec le plus de délicatesse possible que je viens ici apporter une petite note discordante dans le concert d'éloges qui accompagne la venue au monde du « Fils à maman » de Véronique Mougin…Car dieu sait que je l'attendais ce deuxième roman, celui qui allait me faire replonger avec délectation entre les lignes de cette formidable raconteuse d'histoire au style subtile et élégant dont on sentait affleurer l'humour, malgré le contexte historique dramatique, de « Où passe l'aiguille ». J'ai donc eu toutes les peines du monde à accrocher avec la tonalité volontairement cynique et délibérément provocatrice adoptée par l'auteure d'un bout à l'autre de ce roman dont j'aurais apprécié qu'il reprenne son souffle entre deux boutades afin de me laisser savourer, sous les piquants de « la Bogue », cette douceur duveteuse qu'il m'a semblé apercevoir. J'aurais préféré, à l'humour vachard et monochrome si difficile à tenir sur la longue durée d'un roman, un nuancier d'émotions où j'aurais pu retrouver, entre deux fous rires, celles qui m'avaient broyé l'âme, à moi aussi. Il me semble que, cette fois, Véronique Mougin a pêché par excès de pudeur, dissimulant sous une couche peut-être un peu trop épaisse de désinvolture cette douleur venue d'on ne sait où qui désarçonne les mamans des enfants qui s'en vont, laissant derrière eux des bottes en caoutchouc jaune, taille 26, et les contours flous d'un petit bonhomme. Mais il me semble aussi que je joue les rabat-joie et que je suis la seule à le penser, alors, lisez…et on en reparle !
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Après Pour vos servir et Où passe l'aiguille, les deux premiers romans de Véronique Mougin que j'avais beaucoup aimé, voici son petit dernier, Un fils à maman. Un livre qui parlera surtout aux mamans mais qui pourra également satisfaire un public épris de littérature et de situations grotesques. Dans un cadre campagnard, nous suivons les aventures de Jo et de son fils adoré Charly, un écrivain en herbe qui quitte le nid lorsqu'il décroche un contrat d'édition. Situation qui ne plaira pas du tout à sa mère qui ne comprend pas comment son bébé est prêt à tout abandonner pour partir vivre sa vie. Et la ferme alors ? Qui va s'en occuper ? Son rôle de mère est complètement chamboulé et voilà que notre Jo commence à péter les plombs, faisant les 400 coups pour éviter coûte que coûte que son fils réussisse dans cette carrière qu'elle ne supporte pas.

Un récit prometteur et qui contient bon nombre d'ingrédients pour plaire. J'ai notamment adoré le côté ‘maman' qui n'a pas envie de laisser son doux bébé partir loin d'elle ainsi que les anecdotes sur l'enfance de Charly dans la ferme. Toutefois, Charly est au final peu présent. On reste majoritairement centré sur Jo et sur son environnement bucolique, là, dans ce petit village où tout le monde se connait. D'ailleurs, c'est même tout le village qui va se lever contre le fils de Jo vu que l'intrigue centrale de son premier roman n'est autre que le village en lui-même… et ses habitants sont loin d'être dépeints de manière positive. Les uns et les autres se reconnaissent au fil des pages et cela ne va pas du tout leur plaire. C'est l'heure de la Révolte !

Bien que j'ai particulièrement apprécié le côté littéraire que Véronique Mougin apporte au récit en abordant la vie de personnages renommés de la littérature, je dois dire que dans la globalité, je suis un peu passée à côté de ce livre. J'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses longueurs et que le fil du récit n'était pas distinct. On picore par-ci par là, on suit différents personnages secondaires et le rythme de l'histoire est très aléatoire. J'ai trouvé qu'il manquait aussi un peu de Charly, la star de la couverture. J'ai apprécié sa volonté de fer de vouloir terminer son bouquin, lui qui ne veut pas laisser passer sa chance de devenir un écrivain célèbre. Mais au final, c'est surtout Jo que l'on suit et elle a complètement perdu le nord cette femme ! Alors oui, certaines situations sont grotesques à en rire. J'ai passé un excellent moment avec l'épisode du supermarché et de la séance des dédicaces… mais cet épisode est un peu unique quand on fait le point sur les rebondissements de l'intrigue.

Dommage car je suis certaine que ce livre plaira à pas mal de lecteurs. Véronique Mougin a un style propre à elle et on voit qu'elle a passé de très bons moments avec ses personnages si loufoques et uniques. Toutefois, je n'ai pas accroché aussi fort que je l'espérais… J'attend donc son prochain ouvrage pour renouer avec sa plume. Je remercie quand même beaucoup l'auteure qui a pris le soin de m'envoyer un exemplaire dédicacé 🙂 Cela me fait toujours très plaisir de lire des livres que je n'aurais peut-être pas acheté moi-même en librairie.
Lien : https://atouchofbluemarine.w..
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Tout avait bien commencé : nous découvrons un charmant petit village, Chandoiseau, composé de personnages hauts en couleur avec au premier chef Charly Picassiette, un jeune homme qui s'apprête à quitter une mère possessive pour se lancer dans une carrière d'écrivain.
La Bogue, surnom épineux donné à cette mère, ne va cependant absolument pas adhérer au rêve de célébrité de son fils. Loin d'encourager ce dernier, elle n'aura de cesse de trouver le moyen de le faire revenir à la ferme usant de tous les arguments et actions possibles pour y arriver, n'hésitant pas à trouver au sein du village des alliés naguère au centre de sa persécution.
Le style mélange humour, loufoqueries et descriptions d'un réalisme parfois désarmant.
Mais, car il y a un mais, passé une bonne centaine de pages (le livre en compte 320), l'essoufflement arrive et traîne en longueur, les répétitions sont nombreuses. Certes l'auteur nous réserve une fin à la hauteur du côté déjanté des personnages mais cela n'a pas suffi à me convaincre.
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Beaucoup d'humour, parfois féroce dans cette comédie qui voit un jeune adulte adulé par sa mère faire le choix de la quitter, et avec elle, la ferme familiale, les pommes, les poules et le potager !
L'auteur s'attache principalement aux réactions de Jo, la maman, qui ne comprend pas du tout le choix de son fils Charly, et n'avait pas même envisagé qu'il puisse, un jour, s'éloigner… On croise au fil des pages de nombreux personnages, hauts en couleurs. le tout est un peu caricatural : le parisien qui ne sait rien faire de ses dix doigts, et les villageois qui ne s'intéressent qu'à leurs bêtes et à leur tranquillité… Certaines situations prêtent à sourire, et la lecture est agréable.
Je ne regrette pas ma découverte, qui pourtant, ne me laissera sans doute pas un souvenir indélébile…
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Je ressors de cette lecture un peu circonspecte. Je m'attendais à quelque chose de léger et drôle et finalement c'était surtout grinçant. Honnêtement, je me suis ennuyée la moitié du roman et ai hésité à poursuivre, mais quelque chose a finalement su me toucher et j'ai lu la suite avec plus d'intérêt.

On est ici à la fois dans une caricature de la vie à la campagne, du milieu de l'édition ainsi que de l'amour maternel.
Jo Picassiette voit d'un mauvais oeil son fils de 20 ans à peine devenir écrivain. Il quitte la ferme familiale pour Paris, va vivre chez son éditeur et se retrouve en lisse pour le Goncourt. Tout le village et ses habitants se voient outrés par le roman qu'ils perçoivent comme un affront à leur vie campagnarde. Parallèlement, Jo Picassiette se découvre une passion pour les mères d'écrivains, notamment celles de Rimbaud et de Proust. Et ce sont principalement ces passages qui m'ont plu et intéressée dans le roman.

L'écriture est intéressante, certains passages m'ont touchée mais j'ai trouvé dans l'ensemble le roman longuet.
Si je n'ai pas totalement été séduite par ce roman, d'autres l'ont été. Un avis est toujours subjectif.
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Un roman divertissant, drôle, poétique! Écrit de manière très fleurie. Pour toutes les mamans, ce n'est pas facile de laisser son enfant voler de ses propres ailes !
Pas facile non plus pour l'enfant de garder le bon cap et de ne pas oublier ses valeurs !
Malgré tout j'ai eu un peu de mal avec l'écriture très fleurie qui m'a fait perdre le sens de l'histoire.
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Chandoiseau, un petit village rural, sa campagen, son lac, sa médiathèque et la ferme de "la Bogue" alias Jo Picassiette.

Tout allait bien jusque là, Charly Piccasiette aidait sa mère Jo à la ferme , oui mais voilà... Charly a dit non ! Piqué par le virus de l'écriture depuis tout petit, il a un roman à finir alors il n'aidera plus, il n'en a plus le temps !

En effet, Auguste St Morize, éditeur, vient de lui proposer un contrat, il sent que Charly a du talent. Il ne commettra pasz l'erreur de ses ancêtres qui ont refusé de publier des plues célèbres..

Dans ce roman on découvre des personnages hauts en couleur; la vieille Suzanne, la voisine qui lorsque Charly était petit apportait des livres en douce dans sa valise... car il faut dire que Charly a été biberoné et éduqué avec un seul livre par sa mère "La Bogue"celui qu'elle considère un peu comme sa "Bible" ; "Sagesses indiennes".

Charly a découvert l'amour des mots et la médiathèque à l'âge de dix ans. Il prend aujourd'hui son émancipation et c'est très dur pour Jo la maman poule de lâcher son "poussin". C'est encore plus difficile lorsqu'elle découvre que "la révolte", le manuscrit de Charly parle du village, de ses habitants et de la lutte ménée contre le supermarché du village , un portrait peu sympathique pour les habitants du cru.

C'est un récit teinté d'humour auquel j'ai eu du mal d'hadérer. Un roman qui parle du pouvoir des mots, car c'est en utilisant les romans et autres références littéraires que Jo Picassiette va essayer de comprendre son fils en y cherchant des réponses. C'est le cri d'amour d'une mère qui veut récupérer ce fils qu'elle à l'impression de perdre.

J'ai eu du mal à adhérer et à prendre du plaisir dans la première partie du roman qui à mon sens aurait pu être allégée, me perdant un peu dans le flot de personnages mais ce n'est que mon ressenti lié sans doute à une période de fatigue et à un manque de concentration.

Ma note : ***

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Véronique Mougin fait partie de mon Panthéon personnel depuis son livre « Où passe l'aiguille ». Une pure merveille. Alors quand j'ai reçu son dernier ouvrage dédicacé, j'ai dansé le Mia. J'étais Joie.

Malheureusement, cette fois, je suis restée un peu au bord du chemin. le début est plaisant et l'écriture toujours aussi agréable. Mais au fur et à mesure, j'ai trouvé que le personnage de la Maman, Jo Picassiette, qui ne veut pas voir son fils Charly, son soleil, prendre son envol, manquait vraiment de finesse. Et même si je me doute que c'est le parti pris de l'auteure de rendre ce personnage un peu pénible, à la longue, cela ne fonctionne plus.

Et l'humour subtil qui m'avait tant plu dans le précédent roman, pour alléger des passages difficiles, est ici assez grinçant et un peu répétitif.

C'est néanmoins une lecture sympathique avec de nombreuses références à la littérature et des scènes touchantes qui parleront à de nombreuses mamans. Mais j'en attendais plus.

Avez-vous déjà lu l'auteure ?

Un grand merci @veroniquemougin pour l'envoi de ce roman et la belle dédicace.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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À la ferme, l'annonce choque la maman : Charly veut publier un livre ! Et pour lui c'est un projet passant avant toute chose, plus de temps pour la ferme ! Plus le temps pour autre chose que la création de son oeuvre, Charly va arrêter de s'occuper des pommes et de tout le reste...
La seule personne qui croit en Charly est Charly lui-même.
Et le choc sera encore plus grand à la découverte du texte, vraiment Jo n'en revient pas ! Son Trésor Chéri ose ! Elle reconnaît les personnages !
Et... au doux nom de Chandoiseau le village où vit Charly c'est l'émoi. Il en faudrait peu pour que ce désir d'émancipation tourne à la guerre d'indépendance.
Pendant ce temps, l'extension d'un supermarché menace déjà le paisible village...
D'actualité pour moi qui voit mes fils s'échapper du nid... "Un fils à maman" de Véronique Mougin avec cette touchante couverture où une bouille craquante nous adresse un superbe sourire.
Tout en poésie, tendresse et rêverie, et malgré cela, ce récit n'a pas échappé à quelques longueurs, dommage...
Ce récit simple et authentique est une ode à la ruralité.
Ce petit roman empli de couleurs est délicieusement truculent.
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