Les évaporés (BD)

Club N°55 : BD sélectionnée
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BD intéressante sur un phénomène assez méconnu au Japon, celui des évaporés : ces personnes qui disparaissent volontairement pour changer de vie.

Samuel
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Un père de famille qui disparait du jour au lendemain sans raison pour sa famille, un jeune homme qui a perdu ses parents dans la catastrophe de Fukushima, des yakuzas, une jeune femme Japonaise qui quitte la France pour retrouver son père.

C'est un polar plutôt captivant aussi bien visuellement que dans les ambiances qui se développent utilisant certains aspects culturels de la société Japonaise moins connus.

Le trait en Noir et Blanc est assez loin du manga et donne une identité très particulière à cette BD.

On regrettera un dénouement un peu trop rapide alors que l'atmosphère progressive avait été aussi bien construite.

Une belle découverte, mais qui manque un peu d'impact.

Greg
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Un récit dans le Japon un an après la catastrophe de Fukushima.
L'histoire traite principalement de 3 personnages, un comptable à 5 ans de la retraite qui décide de disparaitre du jour au lendemain, sa fille qui va revenir de France pour le rechercher et un jeune garçon orphelin suite au tsunami de la région de Fukushima.

J'ai apprécié les scènes du quotidien et les personnages qui sonnent juste.
L'ambiance d'un pays encore fortement marqué par la catastrophe est bien présente en fond, avec les mensonges d'état et la mafia qui profite de la situation.
Je ne connaissais pas le sujet des "évaporés", si on en crois l'album, au Japon on compte chaque année 80 000 adultes qui disparaissent volontairement pour différentes raisons.

Je trouve malheureusement que les sujets sont abordés mais les différents arcs scénaristiques pas vraiment traités jusqu'au bout, je reste sur ma faim.

Gilles
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Une bonne surprise que ce bouquin dans le sens où tout est " retenu ", les relations comme les événements apparaissent assez subtilement pour que le lecteur reconstitue à son tour les liens.

Le graphisme ressemble à " du manga à la française " et s'adapte à l'histoire.

Benoit
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Cette bande dessinée est une adaptation du roman de Thomas Reverdy, paru en 2013, et reprend le thème principal du roman, à savoir, découvrir le phénomène des évaporés au Japon.
Les évaporés sont des personnes adultes qui choisissent de tout quitter du jour au lendemain, leur famille, leurs amis, leur travail, leur ville, sans que l'on sache toujours pourquoi.
Que ce soit pour changer de vie ou pour échapper à des créanciers, des milliers de personnes disparaissent ainsi, sans bruit, tous les ans.
Nous allons suivre Kaze, un employé de bureau sans histoire, qui ne laisse qu'une phrase écrite de sa main sur une feuille de papier pour expliquer son départ à son épouse.
Cette bande dessinée sera l'occasion de rencontrer des personnes ayant choisi de vivre en marge de la société.
Une bande dessinée émouvante et pudique.

Une BD dans laquelle j'ai plongée. Un homme, du jour au lendemain, quitte tout : sa femme, sa maison, son train de vie… pour se retrouver dans une chambre dans un quartier miséreux.

Que s'est-il passé ? Une embrouille avec sa femme ? Une envie de vivre « autre chose » ? Au Japon, les personnes qui disparaissent sans motif, ne sont pas recherchées. Libre à elles de disparaître comme bon leur semble. Oui, quand on a dit ça, on n'a pas forcément tout dit. Car dans le cas de Kaze, il y a une raison, une très bonne raison d'ailleurs, mais ça je vous laisse le découvrir.

Au Japon, vous pouvez faire appel à une entreprise spécialisée, qui, en deux temps, trois mouvements, vous aide à déménager et à « disparaître ». Ni vu, ni connu.

Quel désarroi, lorsque vous vous réveillez et que vous trouvez un mot indiquant que votre conjoint, a pris la poudre d'escampette ou que vous rentrez chez vous le soir, et que la maison a été vidée.

Yukiko, à la détresse de sa mère, décide de rentrer pour éclaircir le mystère de la disparition de son père. Elle va engager un détective privé, seul moyen de, peut-être, le retrouver et de comprendre pourquoi il est parti. Elle va découvrir une partie du Japon, qu'elle ne connaissait pas, bien que native du Japon. Mais faut-il aller au bout de la recherche ?

Tout n'est pas noir, tout n'est pas rose.

J'ai aimé le dessin de Isao Moutte qui m'a entraînée dans cette histoire pleine de rebondissements et d'émotion. Les planches fourmillent de détails et j'ai eu plaisir à les découvrir.

Cette nuit-là, Kaze a préparé quelques affaires, seulement deux valises, juste le nécessaire. le reste, il le laisse à sa femme qui, endormie, ne s'est rendue compte de rien. Il a décidé de partir, de devenir un évaporé.
Au Japon, ceux qui disparaissent comme Kaze, personne ne les cherche. Mais sa fille Yukiko, qui suit des études d'art à Paris, décide de rentrer au pays et va chercher à retrouver la trace de son père. Dans une région encore sinistrée un an après par la catastrophe de Fukushima, elle va découvrir une autre facette de son pays natal.
Après l'étonnant et savoureux "Clapas", Isao Moutte revient avec une adaptation d'un roman de Thomas B. Reverdy. Il met en place dès les premières cases une tension silencieuse qui ne nous quitte plus. le dessin en noir et blanc est fin et précis et exprime souvent une certaine fragilité dans un paysage en ruines où chaque personnage cherche sa voie.
"Les évaporés" est un très bel album qui se lit comme un roman policier mais exprime une certaine poésie, celle des gens qui ont choisi de tout perdre pour mieux se trouver.

Au Japon, ils sont des milliers à s'évaporer chaque année. Des hommes ou des femmes qui font le choix de disparaître sans laisser d'explications. Aucune recherche n'est lancée puisque le départ de ces évaporés est volontaire. Dans cette bande dessinée, nous suivons l'histoire de l'un d'entre eux.

Kaze est a quelques années de la retraite lorsqu'il apprend qu'il est licencié. Il préfère fuir plutôt que d'affronter la honte et part du jour au lendemain en laissant tout derrière lui pour refaire sa vie dans un quartier pauvre de Tokyo.

Sa fille Yukiko, étudiante à Paris, rentre afin de partir à sa recherche. En parallèle, nous suivons également le parcours d'un jeune garçon, devenu orphelin suite au tsunami qui a frappé le pays.

Dans une atmosphère qui flirte avec le noir, on découvre plusieurs personnages fragilisés avec pour toile de fond les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima et la corruption qui touche le Japon.

Les rebondissements donnent du rythme à ce récit, adapté du roman de Thomas B. Reverdy, qui dresse un tableau de la société japonaise contemporaine. Les planches en noir et blanc sont superbes, toutes en finesse.

Un bel album, captivant et poétique.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

Au Japon, "les évaporés" (traduction française de "johatsu") désignent des individus ayant choisi de disparaître subitement sans avertir quiconque et pour de multiples raisons. Pour s'enfuir, ces hommes et femmes se font aider par des sociétés spécialisées, appelées au Japon "les déménageurs de nuit" et dont l'activité est parfaitement légale. Protégée par des lois sur la liberté individuelle, la police n'aide les proches qu'en cas de crime, d'accident ou de menace de suicide. Les familles totalement démunies se retrouvent alors souvent sans autre recours que de faire appel à des détectives privés dont les prix sont exorbitants.

C'est dans ce contexte que l'histoire se focalise sur Kaze, un homme sérieux de bientôt 60 ans, qui, après avoir perdu son emploi, décide brusquement de tout quitter, laissant sa femme avec qui il vivait et sa fille qui réside en France pour ses études. Après avoir organisé son départ avec l'aide d'une société, il devient l'un de ces disparus volontaires. Sa fille, Yukiko, apprend la nouvelle par sa mère, qui est totalement déconcertée à la lecture du message laissé par son mari : "Je ne mettrai plus les chaussons". Yukiko décide alors de retourner au Japon pour tenter de comprendre les raisons de ce départ silencieux et inattendu.

Le récit se déroule avec en toile de fond la reconstruction du Japon après la catastrophe de Fukushima. Il explore divers thèmes tels que la disparition d'un être cher, la gestion du Japon après la catastrophe naturelle, la précarité, la perte d'emploi, les choix de vie individuels et le respect ou non de ces choix.

Cette fiction émouvante s'appuie sur des faits réels pour nous plonger dans une histoire profonde, fascinante et agrémentée d'une touche de poésie. Elle nous fait découvrir la vie quotidienne des "évaporés" qui vivent dans l'ombre de leur propre pays. Les illustrations en noir et blanc sont riches en détails et toutes en finesse, offrant de belles planches dont nous avons apprécié les paysages urbains et ruraux du Japon. L'album dégage une grande sensibilité et une certaine pudeur, tout en abordant un sujet intéressant et captivant.
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📚Chaque année, 80000 à 90000 japonais disparaissent du jour au lendemain, coupent tout lien avec leurs proches pour débuter une nouvelle vie. Ce sont des "Johatsu", des évaporés. C'est ce phénomène qu'avait décidé de mettre en scène Thomas B. Reverdy en 2015 dans son roman les Evaporés. En 2023, Isao Moutte, dessinateur franco-japonais, reprend ce récit de vies qui bifurquent à travers une adaptation en noir et blanc aux éditions Sarbacane. Mais faut-il vraiment rechercher celui qui veut disparaitre ?

🖊Les Evaporés d'Isao Moutte est un voyage peu commun au coeur d'un Japon gangréné et perdu, entre corruption et traditions, entre catastrophes et solidarités inattendues. En suivant les parcours de Kaze, Akainu et Yukiko, les lecteurs découvriront des réalités brutes qui interrogent sur ce pays qui nous fascine tant. le regard sans manichéisme de Thomas B. Reverdy, soutenu par le trait fin et vif d'Isao Moutte, est profondément humain et touchant.Une très belle réussite qui ne laisse pas indifférent.

👩Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/les-eva..

Etudiante en art, Yukiko est installée à Paris depuis quelques années. Un coup de fil affolé la ramène à Tokyo à la recherche de son père : Kaze a disparu sans une explication pour sa famille.

Le récit de Thomas B. Reverdy, illustré par Isao Moutte, nous emmène à la suite de Yukiko découvrant un Japon inédit.

En parallèle, Kaze cherche à se fondre dans l'ombre, en compagnie d'Akainu, un adolescent perdu. Son espoir : devenir un évaporé.


Sobre et délicat, l'album d'Isao Moutte met en scène des destins fracassés dans des pages où les laissés-pour-compte et la désolation occupent une place de choix. Une aventure sous tension, émotions garanties.
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..

Au Japon, quand quelqu'un disparaît pour refaire sa vie loin de ses proches, on dit qu'il s'est "évaporé" (johatsu). Ce phénomène concerne, chaque année, des dizaines de milliers de personnes.

Dans "Les Évaporés", adaptation en BD du roman éponyme de Thomas B. Reverdy, l'intrigue se concentre sur l'après-Fukushima. de plusieurs façons, en 2011, le tsunami et la catastrophe nucléaire ont en effet alimenté le phénomène des johatsu.

Nous suivons ainsi les pérégrinations de Kaze, ancien employé modèle, et Akainu, adolescent livré à lui-même, dans Tokyo, provisoire destination de leur errance. Leur rencontre signera le début d'une renaissance.

Cet album, économe en dialogues et autres textes, touche le lecteur grâce à des ambiances finement transcrites et aux expressions détaillées des visages de ses personnages. On éprouve la solitude des deux protagonistes principaux et on comprend, grâce à un sérieux travail de documentation, pourquoi le quartier de San'ya, au nord-est de la capitale, concentre une grande partie des évaporés.