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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au pays de Gandhi, on ne s'amuse pas beaucoup, on pleure et on riz à tous les repas.
Oui, c'est un peu facile, mais mon mauvais goût ne connait pas la censure.
En décembre 1921, le prince de Galles (pas celui qui regrette d'avoir opté pour le trône en viager) vient à Calcutta pour une visite officielle, genre de vacances diplomatiques aux frais de la princesse. Sortez les petits fours et les tapas épicés. La royauté vient s'encanailler et claquer deux ou trois bises en espérant ne pas repartir avec une « malle à die » exotique ou une tendinite au poignet à force de saluer les autochtones à bonne distance de carrosse.
La police impériale doit museler les leaders de l'opposition pour que le petit bain de foule au bord du Gange ne déclenche pas un soulèvement et que la photo officielle avec deux ou trois Maharadjas décorés comme des sapins de Noël puisse entretenir l'illusion d'une harmonie au sein de l'empire colonial britannique. Little problem, le parti du Congrès a le curry qui lui monte au nez et entend bien gâcher la visite. Feu dans le Bengale.
C'est la délicate mission du Capitaine Wyndham, qui est déjà pas mal occupé avec une enquête concernant plusieurs meurtres mystérieux et par le harcèlement de ses vieux démons. Pour leur échapper, il fréquente davantage les fumeries d'opium que Gandhi les salons de coiffure. Comme côté coeur, le veuf éploré a une vie sentimentale moins épicée qu'un chapon et que son adjoint, le sergent Banerjee a le derrière entre deux fauteuils Clubs avec ses amis indépendantistes, ce troisième volet de cette série historico-politico-drolatico-psychologico-sympathico &co -policière est un peu plus grave que les précédents. L'intrigue délaisse un peu le côté Agatha Christie au pays du curcuma pour un récit plus noir marqué par l'effritement de l'Empire colonial. On sent que c'est plutôt le début de la fin que la fin du début, que l'union Jack ne va pas tarder à baisser pavillon et être rapatrié dans le Fog chez maman.
J'ai trouvé ce récit captivant, l'intrigue alambiquée à souhait et le contexte historique passionnant. A la différence de beaucoup de séries policières qui s'usent comme des saris délavés par la mousson, il me semble que ce nouveau volet gagne en épaisseur, un peu comme moi sur ma balance au fil des années. Pourtant, les barbecues au bord du Gange n'ouvrent pas forcément l'appétit.
Le duo de personnages Wyndham-Barnejee fonctionne très bien et la causticité du ton pour supporter les tiraillements entre l'attachement à la patrie ou la justice et la lucidité sur l'impasse coloniale épice subtilement l'histoire.
Samedi tandoori.
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Décembre 1921. le capitaine Sam Wyndham de la police impériale de Calcutta comate dans une fumerie d'opium du quartier chinois de la grande ville indienne lorsqu'il est brutalement réveillé par une domestique le prévenant d'une descente de police. Il s'enfuit précipitamment par les toits mais en chemin rencontre le cadavre d'un Chinois poignardé à qui les yeux ont été arrachés. Juste après, il doit enquêter sur le meurtre d'une femme qui a été tuée de la même façon. Mais il ne peut pas dire qu'il a vu le premier cadavre, sous peine qu'on découvre son opiomanie… Parallèlement, le mouvement non-violent pour l'indépendance de l'Inde mené par Gandhi bat son plein, relayé à Calcutta par l'avocat Das ; la police doit tout faire pour réprimer les ardeurs des manifestants alors que se profile la visite du prince de Galles Edward pour Noël. ● J'avais beaucoup aimé le premier tome, L'Attaque du Calcutta-Darjeeling, mais moins le deuxième, Les Princes de Sambalpur, qui s'écartait de Calcutta pour aller vers l'Inde des maharadjas et avait une intrigue passablement compliquée. Avec celui-ci, le troisième, l'histoire se centre à nouveau sur Calcutta, et c'est tant mieux. ● L'intrigue est intéressante car elle se situe pendant l'essor du mouvement pacifiste de non-coopération de Gandhi en montrant bien que le pacifisme n'exclut en rien la ruse, bien au contraire. L'intrigue est bien menée, originale, inattendue. ● Même si l'effet de surprise est passé, le duo de personnages Sam Wyndham et Sat Banerjee, est toujours aussi plein de saveur et vecteur d'un humour discret mais efficace. La rivalité entre la police et l'armée, avec la section H et son chef le colonel Dawson, est réaffirmée dans ce volume. Et malheureusement, le rôle d'Annie Grant est ici réduit à la portion congrue, ses (non-)relations avec le capitaine Wyndham faisant du surplace. ● Apparemment l'épisode à Fort William et avec le prince de Galles est une invention de toutes pièces. J'ai eu la curiosité de googler « Lacchiman Gurung » ; cette personne a réellement existé, c'est bien un Gurkha népalais, mais il est né en 1917 et a reçu la plus haute distinction militaire britannique, la croix de Victoria pour son action pendant la Seconde Guerre mondiale : Abir Mukherjee en fait un personnage tout à fait différent que je vous laisse découvrir… ● Avec la permission de Gandhi est un roman divertissant et très agréable.
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Calcutta , 1921, immmersion totale, on s'y croierait : la moiteur, les moustiques, le froid la nuit, les couleurs, les odeurs, les bruits...
Le prince de Galles doit venir en visite officielle , et l'Inde qui bruisse de révoltes, qui a soif d'indépendance ... Comment peut-on lui épargner des manifestations qui ne manqueront pas de se dérouler ? Et pire ... Comment lui garder la vie sauve, éviter un attentat, faire que cette visite soit une totale réussite ?
Le capitaine Wyndham et son sergent Banerjee ( ce qui se rapproche le plus d'un ami), vont tout faire pour empêcher le pire... Mais au même moment, une autre affaire les occupe, des meurtres affreux, tous signés par le même homme.
A moins que le danger ne vienne de l'intérieur, à moins que le danger soit le capitaine Wyndham, en personne, cet ancien officier devenu accro à l'opium pour supporter ses blessures pendant la première guerre mondiale.
Comment concilier cette dépendance, avec son travail ?

Une fois encore, Abir Mukherjee nous transporte dans la moiteur de Calcutta, entre la grande histoire et la petite, celle des personnages. Troisième tome, tout aussi remarquable que ses prédécesseurs, tout aussi riche de détails, ultra documenté, brillant et pourtant ... je l'ai moins aimé que les autres. Peut-être parce qu'au niveau vie privée, on a fait le tour, on sait à quoi s'attendre, on y fait du "sur place" ?
Heureusement, à la fin, l'auteur offre une "sortie de route " à son capitaine, et l'on sait que dans le quatrième tome, on va forcemment avancer, que des choses vont bouger.
C'est un tome qui ravira les amateurs d'histoire, pour ceux qui aiment, en parallèle, suivre des personnages récurrents, cet aspect est moins develloppé que dans les deux premiers tomes, où l'on apprenait à connaître le capitaine Wyndham.
Vivement le quatrième ...
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Nous sommes en Inde en 1921 et les mouvements indépendantistes commencent à se développer..
Parmi ses défenseurs, un certain Gandhi qui prône la non-violence pour se faire entendre et encourage les Indiens à manifester en ce sens.
Ce n'est pas facile pour notre héros récurrent, le capitaine Wyndham qui, accompagné de son collègue indien Banerjee, doit maintenir l'ordre pour le séjour du prince de Galles à Calcutta.
Banerjee est partagé entre sa loyauté de policier et ses racines indiennes qui l'aident à comprendre les manifestants.
Parallèlement, Wyndham enquête de manière officieuse sur des meurtres au même mode opératoire qui semblent viser une équipe de soignants militaires.

Comme les deux romans précédents, celui-ci réussit parfaitement à mêler l'intrigue policière et le contexte historique.
Le ton est léger, teinté d'humour britannique, et l'atmosphère du Calcutta de cette époque et de la domination britannique est bien restituée.
Une réussite donc de nouveau pour cette série policière à l'ironie mordante.
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Un serial killer sévit, classique me diriez vous pour un polar, mais c'est son contexte qui l'est moins.

Nous sommes à Calcutta en décembre 1921, alors que le Prince de Galles en personne effectue une visite officielle dans le plus grand pays de l'empire Britannique.

Une visite princière sous haute surveillance car un certain Gandhi demande au peuple Indien de se révolter pacifiquement contre la Couronne.
Calcutta en pleine ébullition et deux meurtres sans liens apparents, le capitaine Wyndman et le serjent Banerjee, un duo de flics que l'on connaît et apprécie beaucoup à Baz'art, mènent l'enquête.
Bien sûr nos deux héros doivent toujours composer avec leurs démons intérieurs, un syndrome post-traumatique et une puissante addiction à l'opium pour le capitaine tandis que le jeune sergent se débat contre la culpabilité pour un Indien de servir dans la police de sa majesté, alors que toute sa propre famille lutte pour l indépendance de l'Inde.
Chaleur,poussière et géopolitique instable, comme à son habitude, et pour notre plus grand plaisir, Abir Mukherjee utilise les codes classiques du roman policier pour nous raconter une page d histoire de la Grande Bretagne et de son empire colonial.
"Avec la permission de Gandhi" est un polar very british, passionnant et surtout très instructif sur le sort des Ghurkas, des oubliés de l'Histoire, ses soldats Népalais que l'armée Britanique utilisa durant la guerre de 14/18.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Calcutta 1921 : Nouvelle enquête du désormais bien connu Capitaine Wyndham, policier britannique opiomane et de son consciencieux adjoint indigène.

Quelques morts jalonnent le récit, dossiers criminels dont le traitement est rendu difficile par la situation politique d'un pays en état d'ébullition, face à la montée en puissance de résistance pacifique de Gandhi.

C'est le troisième opus de la série et la lecture se fait entre routine littéraire d'un polar un peu désuet et le plaisir d'un environnement historique intéressant. On s'attache aux personnages dans cette dualité d'une société coloniale.

Sympathique lecture mais je ferai volontiers une pause avant de découvrir le tome suivant, façon de ne pas me lasser.
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J'avais beaucoup aimé L'attaque du Calcutta Darjeeling .Je découvrais Abir Mukherjee.Polar historique , humour décalé, prise de distance moqueuse avec la politique de son pays en Inde à l' époque coloniale
Dans ce nouvel livre, nous sommes toujours au début des années 1920
Notre capitaine , toujours opiomane , bien sûr , avec son fidèle adjoint et ami indien va devoir résoudre une énigme , policière bien sûr
Mais est-ce là le principal? Nous sommes en 1921 et tout le monde ( surtout les bons colons anglais, soyons francs) attend la venue du big boss , j'ai nommé Le Prince de Galles
Il y a tout de même un petit problème : un nommé Gandhi , un petit bonhomme pas bien épais qui prône la non violence et la désobéissance civile. Et la population l' écoute et suit ses conseils
Pas bon tout cela.Si, encore, on pouvait les bastonner à l'ancienne.Mais, ils se laissent faire , ce qui ferait mauvais genre devant notre élégant prince en grande visite officielle .
Le capitaine Wyndham et le sergent Banerjee ont du boulot
Vous l'aurez compris : l' intérêt du livre est autant historique que policier
Le contexte explosif ( on connaît la suite de l' histoire) est toujours aussi bien décrit par Abir Mukherjee . Humour grinçant.
Même s'il n'y a plus la surprise du premier livre, cela reste une lecture facile et enrichissante surtout si, comme toi, vous êtes passionnés par l'Inde
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Voici un policier qui change. L'auteur, Abir Mukherjee, est un Anglais d'origine indienne.
En prenant ce livre, j'étais dubitative. D'habitude, je trouve les polars issus d'une série souvent assez plats. Abir Mukherjee a déjà écrit deux autres livres avec les mêmes enquêteurs. Certes, il y a une histoire policière mais elle est insérée dans la grande Histoire. le roman se passe en 1921 à Calcutta donc sous période coloniale. Ici, le fond historique n'est pas un prétexte pour situer une histoire policière mais bien un sujet en soi. Les mécanismes du pouvoir de la colonisation et de la puissance du mouvement de non-coopération pacifiste indien sont bien rendus.
« Pour la première fois ces masses pauvres, illettrées, sans voix, qui représentent les neuf dixièmes de la population de ce pays sont en marche, et je ne doute pas, si on les met en colère, que leur seul nombre puisse balayer Gurkhas et Britanniques de la face de cette terre comme Gulliver s'est libéré des chaînes des Lilliputiens. »
Nos deux policiers enquêteurs sont le capitaine Sam Wyndham, Anglais opiomane, ancien des services secrets pendant la première guerre mondiale et son second le sergent Sad Banerjee, Indien qui a du mal à trouver sa place entre ses convictions et sa famille. C'est un duo qui fonctionne bien entre l'Anglais toujours dans la réflexion et l'Indien qui raisonne simplement mais toujours à propos.
Le style est très agréable, enlevé et même relevé. Il nous plonge dans la vie quotidienne en Inde grâce à de nombreux détails.
Deux tensions parallèles nous tiennent en haleine. Tout d'abord, dès les premières pages un cadavre est retrouvé, puis plusieurs. Nos deux policiers vont mener l'enquête. de plus, le prince anglais doit venir à Calcutta à Noël alors que les pacifistes veulent organiser des manifestations non violentes.
En conclusion, je trouve que c'est un très bon roman et je lirai certainement les deux premiers. J'ai même préféré la description de la situation en 1921 à l'intrigue policière. Et je terminerai par cette belle citation :
« Pour considérer un homme comme votre ennemi vous devez le détester, et alors qu'il est facile de haïr un homme qui vous attaque avec des balles et des bombes, c'est sacrément difficile de haïr un homme qui s'oppose à vous en faisant appel à vos principes moraux. »
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Nous sommes en Inde en 1921 quelques jours à peine avant Noël. Sam Wyndham est toujours autant addict à l'opium depuis que, gravement blessé pendant la guerre, on lui a administré des drogues pour lui éviter de trop souffrir. Il tente de le cacher à son supérieur, mais aussi à son subordonné Satyendra Banerjee, avec qui il partage en colocation le même appartement.
Alors qu'il s'est rendu dans une fumerie en soirée, une descente de police a lieu le mettant dans l'embarras : il n'en a pas été prévenu ! de peur qu'on le découvre, il s'enfuit par les toits mais, en soulevant la trappe d'accès, il découvre un cadavre affreusement mutilé.
Ne voulant pas avouer sa présence sur les lieux, il ne dit rien, même lorsqu'il découvre que le cadavre a mystérieusement disparu, et que personne n'en parle comme s'il n'avait jamais existé. Inquiet, il retourne sur les lieux, et le retrouve bien rangé dans un des tiroirs de la morgue. Sam est rassuré sur un point, il n'a pas rêvé ! Mais il est nettement plus inquiet quand un second cadavre est découvert, et qu'il constate que les mêmes blessures lui ont été infligées.
Aidé par Sat, à qui il a fini par tout avouer, il va devoir, malgré les oppositions en place, et tout en protégeant son secret, enquêter sur ces mystérieux cadavres jusqu'à découvrir le lien qui les unit.
Mais entre temps, son supérieur lui donne une autre mission, préparer et sécuriser le séjour du prince George, futur roi d'Angleterre, en visite officielle à Calcutta le 25 décembre, dans le cadre d'un voyage à travers le pays. Mais pendant ce temps, les partisans de Gandhi (dont l'oncle et le père de Sat font partie) envahissent les rues, certes de manière pacifique, mais ils sont prêts à tout pour être entendus.
Sam Wyndham et son subordonné Satyendra Banerjee, doivent tout faire pour les empêcher de semer le chaos dans la ville...d'autant plus que Chitta-Ranjan Das, dirigeant bengali du parti de Gandhi, et oncle de Sat, malgré son assignation à résidence, est bien décidé à organiser la grande manifestation prévue ce jour-là.
Mais une autre menace bien plus grave pèse sur la foule inconsciente, et Sam devra tout faire pour empêcher le carnage...

C'est le troisième roman de l'auteur que je lis avec comme enquêteurs le duo Sam Wyndham, un policier de Scotland Yard en poste à Calcutta et Satyendra Banerjee un indigène qui a fait ses études à Cambridge et qui se trouve donc partagé entre deux cultures.
Ce roman fait suite à :
- L'attaque du Calcutta-Darjeeling
- Les princes de Sambalpur
Il vaut mieux lire la série dans l'ordre vu que de nombreux rappels sont faits des événements passés, mais les enquêtes sont indépendantes.
J'ai trouvé que cet épisode était un peu plus long à démarrer, mais une fois dans l'action, les rebondissements se succèdent et l'enquête nous tient en haleine jusqu'au bout.
La grande Histoire sert de toile de fond à l'enquête. Nous sommes au temps de la rébellion du peuple indien qui n'en peut plus de la domination britannique et se range derrière Gandhi pour obtenir son indépendance.
L'auteur sait particulièrement bien rendre le duo d'enquêteurs attachants. Bien que différents, ils ont beaucoup de respect l'un pour l'autre et de compréhension mutuelle, et leur relation est teintée d'humour.
L'ambiance dans les rues est particulièrement réaliste et le bain de foule presque étouffant pour le lecteur !
A noter, le roman n'est pas découpé en chapitres, mais en parties numérotées qui se suivent toutes, sans aucune coupure. Cela n'est en rien gênant pour suivre l'action.
Ce livre est une très bonne lecture addictive et un polar dépaysant que je conseille aux amateurs du genre.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Troisième opus des aventures du capitaine Wyndham et du sergent Banerjee dans l'Inde des années 20. Nous sommes cette fois en Décembre 1921 et le Raj britannique tremble de plus en plus depuis qu'un certain Gandhi mène une révolte pacifique contre les Anglais. Les manifestations se multiplient, notamment à Calcutta , et la visite du prince de Galles met la police impériale sur les dents ! Ajoutez à cela une série de meurtres atroces et voilà notre duo de policiers sous tension.

J'ai beaucoup apprécié ce troisième tome, plus noir que les deux premiers sans doute mais fouillant encore plus profond dans l'Histoire de l'Inde d'après la 1e GM, et mettant en scène des vrais protagonistes de cette période comme les deux figures du mouvement indépendantiste l'avocat Chitta Ranjan Das et son second Subhas Chandra Bose.

On retrouve avec plaisir le capitaine écossais et son adjoint indien, dont l'auteur dit volontiers qu'ils représentent les deux aspects de son caractère et sa double culture. Si le capitaine est de plus en plus perturbé par son addiction à l'opium, Banerjee a de plus en plus de mal à concilier son appartenance à la police impériale et sa sympathie pour le courant indépendantiste que soutient par ailleurs sa propre famille.

Une intrigue bien ficelée avec ce qu'il faut de suspense pour faire un bon polar mais avec un contexte historique vraiment intéressant . Je recommande !
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