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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au départ, ce livre avait tout pour me plaire : un polar, qui se déroule dans l'Inde des années 1920 autour de Wyndham un policier anglais. J'ai assez vite adhéré dans un récit écrit avec humour et dans lequel on suit ce policier opiomane qui effectue son sevrage dans un ashram. Mais très vite, j'ai été lassé par une histoire manquant de souffle. Les chapitres alternent entre 1922 en Inde et 1905 dans l'est londonien où Wyndham avait dû gérer une de ses premières affaires. On ne comprend pas le parallèle entre les deux époques, il ressort beaucoup d'antisémitisme dans la partie anglaise de 1905, ce qui m'a gêné. Surtout, l'histoire ronronne, est très répétitive mais ça n'avance pas. Toutes mes interrogations qui sont sans réponse pour l'instant auraient peut-être trouvé leur réponse dans la suite du récit. Mais le temps étant précieux, j'ai décidé d'arrêter ma lecture au milieu du livre...
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Un bémol dans ce quatrième épisode qui met en scène le capitaine anglais Wyndham, toujours en service dans l'Inde d'après la Première Guerre mondiale. On alterne ici selon un schéma très classique du polar, où deux enquêtes sont menées dans des lieux et à des moments différents (Londres en 1905 et l'Assam en 1922) et vont finir par se rejoindre. Mais la brièveté des chapitres, dans les deux premiers tiers du livre, empêche que l'on en savoure un avant de passer trop vite à l'autre : un petit problème technique qui m'a gêné.
L'auteur s'explique en postface qu'il a choisi l'Angleterre pour décor en écho à la xénophobie qui s'y développe aujourd'hui (lire par exemple les excellents libres d'Evan Dolan sur la question). En 1905, la première affaire se situe dans un quartier juif et pauvre, alors que les journaux populaires et populistes prospèrent sur l'antisémitisme, tandis que le Brexit s'est décidé en partie sur la peur des immigrants (Abir Mukherjee descend lui-même d'immigrés indiens établis en Grande Bretagne).
La seconde affaire se déroule en Inde, dans le prolongement des premiers livres de l'auteur, et c'est paradoxalement la plus faible, avec un dénouement qui laisse penser à un Hercule Poireau très moyen, où l'ingéniosité du crime l'emporte sur l'intérêt de la période. Car ce n'est qu'en filigrane que l'on sent évoluer la colère des autochtones face aux occupants britanniques, par exemple dans leur comportement envers l'adjoint bengali Sat, lequel n'apparaît toutefois que sur la fin du récit. Dommage ne n'avoir pas rompu totalement avec l'Inde le temps d'un livre. C'est peut-être le handicap d'un auteur de série, qui peut se retrouver prisonnier de celle-ci.

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Après les trois premiers opus très réussis sur l'Inde des années 1920, ce dernier polar me semble nettement en-dessous, malgré ses qualités. Deux histoires en parallèle assez poussives et les cent dernières pages qui, malgré leur rythme enlevé, laissent deviner tous les ressorts de l'intrigue. L'écriture particulièrement neutre parait différente des trois autres romans de la série. Est-ce intentionnel ? Est-ce la nécessité commerciale de faire une suite rapidement ? Bon, je râle mais la déception est juste à la hauteur de l'attente. Sinon les notes d'humour ne viennent qu'avec le personnage de Satyendra, autant dire assez tardivement dans le roman. le personnage principal, quant à lui, parait se figer dans ses traits de caractère, comme usé avant l'âge.
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L'auteur :
L'écossais d'origine indienne Abir Mukherjee n'est pas un inconnu [clic], et le revoici avec son quatrième épisode du cycle des aventures du flic anglais opiomane Sam Wyndham et de son collègue hindou, le brahmane Sat.
On aime :
Un regard caustique, acerbe, presque cynique sur le racisme arrogant des britanniques, que ce soit envers les juifs londoniens au début du siècle quand ils fuyaient la Russie ou quelques années plus tard envers les indiens des colonies.
Le contexte :
L'Inde, son ambiance surannée des années 20, les intrigues policières à la Agatha Christie.
L'Angleterre du début du siècle et les faubourgs miséreux de Londres, façon Jacques l'Éventreur (mais en plus cool quand même).
L'empire colonial britannique qui vacille avant son effondrement, tout un contexte social et historique mal connu à (re-)découvrir grâce à la visite guidée proposée par l'auteur.
L'intrigue :
Le britannique opiomane Sam entreprend d'en finir avec son addiction et commence son sevrage par une retraite dans un ashram.
En chemin il aperçoit une silhouette fugitive qui le ramène vingt ans en arrière, à l'époque où il n'était encore qu'un simple flic dans les faubourgs de Londres.
En alternant les chapitres, Mukherjee nous entraîne dans une double histoire : une enquête menée au début du siècle par le policeman londonien et vingt ans plus tard, son difficile sevrage de la drogue en Inde.
On aime moins :
Une première partie qui tarde un peu à se mettre en place, détaillant à loisir les souffrances de Sam dans son ashram entre deux tisanes vomitives.
L'alternance des chapitres qui nous baladent entre deux époques et deux pays sans qu'on ait vraiment le temps de s'imprégner de l'un ou de l'autre : on préférait le charme des romans précédents, beaucoup plus "indiens".
Visiblement après deux premiers épisodes flamboyants, la série accuse une baisse de régime, mais que cela ne vous empêche pas de découvrir ces enquêtes.
Reste intact, l'inimitable humour finaud de Mukherjee, so british.
Pour celles et ceux qui aiment l'opium.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Un polar agréable entre Sherlock Holmes et Hercule Poirot mais avec une teinte gris-noir. le racisme, la colonisation, l'entre-soi, la justice, la hiérarchie sont en arrière fond sur lequel l'histoire s'étale, elle même couchée sur deux plans. J'ai rencontré l'auteur aux "Quais du polar" pour sa dédicace. Il m'a été conseillé par ma libraire préférée de la "Virevolte".
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