Comme un poisson dans l'arbre possède un style clairement américain, proche de celui des romans populaires ou des bons films de nos voisins du sud. À l'instar de
Louis Sachar ou de
R.J. Palacio (
Wonder), Linda Mullaly Hunt braque les projecteurs sur une héroïne tourmentée qui lutte pour évoluer positivement au rythme de courts chapitres qui projettent le lecteur d'épisodes en épisodes parfois indirectement liés. Et, tel un bon film américain, l'histoire a tout pour plaire à un large public. On y retrouve une grande dose d'humour, des scènes fortes en émotions et en bons sentiments, la revanche des opprimés face aux « populaires », un mentor plus grand que nature… Et que dire du trio amical d'Allie, Albert et Keisha? Une complicité sans égal! La recette du succès est complète!
Complète, et aussi efficace. D'abord légèrement réticent à ce récit qui peut paraitre guindé, je me suis finalement attaché aux aspects attendrissants et aux démons des protagonistes. le lecteur peut voyager aux confins de la tête incroyablement artistique, sensible et en détresse de Allie. Un monde fascinant!
« J'aime beaucoup
M. Daniels, mais c'est un obsédé de la lecture. Toujours en train de nous parler des livres qu'il a lus pour dire qu'ils sont super. Personnellement, je préfère encore avoir la grippe. »
Pour conclure, je dois dire que ce
M. Daniels a été pour moi un personnage aussi remarquable que Allie. Son immense bonté, son amour des livres et son talent à aller chercher le meilleur de chacun touchent. Mais au-delà de ces aspects, il saura rappeler à tout lecteur un enseignant qui, un jour dans sa vie, a su être marquant et faire pour lui une différence. Et c'est exactement ce qui arrivera à Allie Nickerson.
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