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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour ma part, un roman sur fond historique - celui de la deuxième guerre mondiale - mais à prendre comme pure distraction. Même si l'auteure a fait quelques recherches sur son sujet, on n'y apprend rien de nouveau. La trame narrative souffre de quelques maladresses et les personnages sont parfois un peu caricaturaux. On enchaine les rebondissements assez invraisemblables. L'espionnage a un parfum de romantisme. Il y a des romances dangereuses, de la haine saupoudrée de vengeance. Un peu de sexe aussi pour ne rien oublier. Les ingrédients d'un bon téléfilm de l'après-midi, sans prétention. A lire pour s'évader mais sans être emporté(e) ni par la consistance de l'histoire ou des personnages, ni pour approfondir ses connaissances sur cette période.
Je lirai peut être "Marlène", la suite, mais tout en sachant à quoi m'en tenir.
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L'histoire se déroule dans une Allemagne plongée en plein coeur de la seconde Guerre Mondiale. Nous y faisons la connaissance d'Elisabeth, une cantatrice réputée à travers le monde pour son art, de son mari Gustav, un médecin juif reconnue et apprécié et de leurs deux enfants : Deborah et Wolfgang. Lorsqu'il devient évident que l'ensemble de la population juive est menacée par les idées hégémoniques d'Hitler, Gustav et Elisabeth décident de fuir l'Allemagne pour se réfugier en Angleterre. Mais leur fuite ne se déroule pas comme prévue : Gustav disparaît mystérieusement en chemin vers Londres, laissant seuls sa femme et ses deux enfants. Elisabeth doit faire des choix pour protéger coûte que coûte ses enfants de l'ennemi nazi.

L'histoire alterne entre ce récit au passé et quelques bribes de présent, principalement insérés au début et à la fin du livre, comme introduction et conclusion du récit. Dans ces épisodes présents, nous y découvrons Félicity et sa mère Matha, qui partent à Rome, sur les traces de la grande-mère de l'une et mère de l'autre : Deborah, la fille d'Elizabeth. L'histoire qu'elles vont découvrir va les emporter tout droit dans l'horreur de la seconde Guerre Mondiale.

C'est un roman intéressant, mélange savant d'épisodes historiques et d'une histoire familiale émouvante. On ressent l'atmosphère effroyable de la guerre, la tension palpable, le danger omniprésent, la montée du nazisme, les crimes qui se préparent, l'avenir qui s'assombrit. Attention tout de même pour les personnes qui souhaiteraient lire Au nom de ma mère pour le contexte historique : la guerre est insérée en toile de fond du livre et ne permet pas d'approfondir ses connaissances sur cette période. Toutefois, le tout donne un récit bien construit, uni, dynamique, prenant, qui se laisse lire avec fluidité.

Néanmoins, bien que j'ai grandement apprécié lire ce livre, je n'en ai plus qu'un vague souvenir quelques jours seulement après la fin de ma lecture. Ce qui signifie qu'il ne m'a pas forcément marqué, qu'il n'est pas sorti du lot, que le récit n'était pas assez original peut-être, qu'il manquait de consistance et de matière certainement. Il est vrai que cette période de l'histoire a déjà été énormément apporté dans la littérature. Hanni Münzer a tenté d'innover, en liant une juive et un nazi, en parlant de manipulation, de chantage, de secrets, d'espionnage en y ajoutant une dose de mystères et pleins de suspense… mais rien n'y a fait : ce genre de récit a déjà été abordé trop de fois et souvent bien mieux que ne l'a fait l'auteure d'Au nom de ma mère. Enfin, il m'a certainement manqué de la subtilité dans le récit, de l'émotion, des personnages plus caractériels et dessinés. Je suis resté en surface de l'histoire, appréciant découvrir cette romance dramatique, mais sans forcément m'y attacher.

Au nom de ma mère lie habilement roman historique et saga familiale dans une histoire prenante sur la seconde Guerre Mondiale. J'ai bien aimé le récit, mais j'insiste sur le fait que cet angle a déjà été abordé maintes fois en littérature et qu'il manquait cruellement de consistance : il n'est donc ni novateur ni pérenne dans l'esprit des lecteurs.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Ce roman a été une déception pour moi. Alors que je m'attendais à un grand plaisir de lecture avec une histoire qui avait l'air forte et prenante, j'ai trouvé que le roman souffrait de nombreux défauts.
D'abord la construction m'a parue artificielle : on a bien du mal à s'intéresser à Felicity, qui apparaît pendant quelques pages au début du roman, et sert juste de prétexte à introduire les 2 histoires principales, celle de sa grand-mère et de son arrière grand-mère. Ainsi le thème de la transmission familiale, mis en avant sur la 4e de couverture, m'a paru plaqué et n'apporte pas grand chose au récit.
L'histoire principale c'est celle d'Elizabeth, une cantatrice allemande puis de sa fille Déborah, confrontées toutes les 2 aux horreurs du nazisme et de la seconde guerre mondiale en Allemagne. Cette partie s'avère plutôt intéressante mais on n'apprend pas grand chose de nouveau sur cette période sur laquelle on a déjà beaucoup écrit. J'ai trouvé que les personnages manquaient de subtilité, on n'est jamais très loin du cliché et la romance plaquée sur les horreurs de cette époque m'a paru un peu de trop. le style m'a également rebutée : quand sur la même page, 3 phrases commencent par la même accroche rigoureusement identique, c'est un peu dur.
Certes, on tourne vite les pages car l'histoire est plutôt bien construite et on a envie de savoir la suite mais il y a beaucoup de facilités et cela restera une lecture vite oubliée. Une déception pour moi !
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Seattle, 2012. Felicity qui s'apprête à s'envoler vers l'Afghanistan où l'attend une mission humanitaire, reçoit un appel téléphonique angoissé de son père : Martha sa mère, qui devait justement la conduire à l'aéroport, a disparu depuis la veille.

Rapidement, Felicity parvient à retracer ses derniers déplacements. Celle-ci a pris un vol pour Rome, à la stupéfaction générale. Inquiète, Felicity ne va pas hésiter une seconde à aller la retrouver sur place. Elle y découvrira l'inimaginable secret entourant la naissance de Maria, sa grand-mère, qui vient tout juste de succomber à la maladie d'Alzheimer dans un Ehpad de Seattle. Ce sont des carnets rédigés en hébreu appartenant à cette dernière qui leur permettra de connaitre la terrible vérité.

Un roman sur fond historique qui nous éclaire sur la montée du nazisme et le parcours d'Hitler – persona non grata au début des années vingt – puis son ascension fulgurante dans les années trente. Jusqu'à ses crimes contre l'humanité durant la deuxième guerre mondiale … Une intrigue où le lecteur fait la connaissance à Munich des aïeux de Felicity (Elisabeth et Gustav) et de leur fille Deborah, son arrière grand-mère …

Un récit intéressant et une lecture plutôt agréable, mais qui ne me laissera toutefois pas un souvenir impérissable. Pas de coup de coeur donc, cette fois-ci.
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A New-York, en 2012, Felicity vient de perdre sa grand-mère Deborah. Sa mère Martha disparaît soudainement. Felicity la retrouve à Rome, là où ses grands-parents se sont rencontrés. En fouillant dans les affaires de sa grand-mère, Felicity découvre un journal intime rédigé en hébreu. Felicity et Martha font traduire le texte et découvre la vérité sur le passé de Deborah….

Au Nom de ma mère est un roman historique. Les premiers chapitres permettent à l'auteure d'introduire le journal intime de Deborah pour remonter peu à peu dans le passé. La première partie du roman débute dans les années 20 en Allemagne avec la mère de Déborah, Elizabeth, cantatrice réputée et son père, Gustav, médecin juif. On assiste alors à la lente progression du nazisme et de ses idées à l'encontre des juifs. La seconde partie du livre est consacrée à Déborah, qui à dix-sept, se retrouve seule avec son petit frère Wolfgang à la merci des SS.

J'ai nettement préféré la seconde partie à la première car elle se déroule alors pendant la seconde guerre mondiale. On y suit Déborah aux proies aux démons de l'adolescence. Elle ne comprend pas grand-chose à ce qui se déroule autour d'elle: les convois de juifs, les déportations, les passages à tabac. Elle fera cependant preuve d'un immense courage en prenant une décision qui bouleversera sa vie. L'auteure plonge alors le lecteur dans la résistance polonaise et c'était vraiment très intéressant.

Le côté historique, très fouillé du roman m'a donc beaucoup plu. J'y ai appris énormément de choses sur la montée du nazisme et sur la résistance, notamment polonaise. Cependant, j'ai été dérangée pendant toute ma lecture par le style de l'auteure. Elle a d'abord un tic d'écriture qui m'a vraiment perturbée. A la fin de nombreux chapitres, elle termine constamment en utilisant des formules comme: « mais ça, Deborah ne pouvait prévoir que les choses allaient mal se passer » ou « tout ne se passera pas comme prévu ». Elle anticipe sans cesse en nous disant que les choses vont se passer mal. Il y a aussi de nombreux rebondissements souvent amenés maladroitement qui rendent au final l'intrigue peu vraisemblable à l'image d'un des personnages paralysé qui se remet à marcher normalement au bout de neuf mois! Trop de rebondissements enchaînés les uns aux autres m'ont fatiguée.

Enfin, j'aurais plutôt envisagée ce roman comme une saga familiale car une fois la seconde guerre mondiale terminée, le récit de Déborah s'arrête alors qu'on aurait pu connaître les conséquences et l'évolution du personnage sur plusieurs années.

Si le côté historique et familiae de ce roman m'a plu, j'ai cependant été déçue par un style trop maladroit dont on voit l'auteure tirer les grosses ficelles.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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De quoi ça parle ?

Felicity est une jeune diplômée en médecine. Alors qu'elle s'apprête à s'engager pour Médecins Sans Frontières, elle apprend que sa mère a disparu et que sa grand-mère vient de mourir.
Elle retrouve rapidement sa mère à Rome et va se lancer malgré elle sur les traces du passé de sa famille maternelle.

Mon avis :

Je suis habituellement adepte des romans historiques sur deux temporalités : on explore le passé pour comprendre le présent. Je pensais trouver cela ici : une alternance de chapitres passé/présent. En réalité, nous avons affaire au présent que dans les premières et les dernières pages du roman.
L'histoire avait pourtant le bon combo pour me plaire ; bien que la thématique de la Seconde Guerre Mondiale est surexploitée en littérature de mon point de vue. Malgré tout, j'aime les romans historiques et sagas familiales, ce qui est un mélange des deux ici.
Pourtant, je n'ai pas accroché au style de l'auteure et je n'ai pas ressenti de sentiments particuliers pour les personnages, malgré leur histoire complexe et tragique.

Parfois ça ne le fait pas bien que les ingrédients soient présents. Ce roman, déjà paru en grand format, semble cependant faire l'unanimité auprès des lecteurs. Et ce que j'ai trouvé de positif à l'histoire, c'est de placer l'histoire principalement dans la période d'avant-guerre, avec la montée du nationalisme et la lente mais inéluctable ascension d'Hitler au sommet de l'Etat.
De même, la difficulté de considérer L Histoire sous un oeil manichéen, ce que l'on a largement tendance à faire. Ici, juifs et anti-sémites s'emmêlent parfois étroitement, pour de bonnes ou de mauvaises raisons peut-être, mais c'est un fait.

Quant aux personnages, comme je vous le disais, peu d'interaction entre eux et moi. La mayonnaise n'a pas pris !

Pour ceux qui ont aimé ce roman, sachez qu'un nouveau livre de l'auteure paraît ce mois-ci aux éditions l'Archipel, concernant le personnage de Marlene.

Vous aimerez si :

- vous aimez les sagas familiales historiques
- vous aimez la thématique de la Seconde Guerre Mondiale dans la littérature contemporaine historique
Lien : https://boudoirlitteraire.bl..
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Ce roman est une belle saga familiale, où les femmes ont un grand rôle, ce qui est intéressant aussi, c'est d'avoir le point de vue de personnes allemandes vivant cette guerre qu'ils ne veulent pas. L'auteure nous explique dans la postface qu'elle s'est inspirée de certains personnages ayant vraiment existés, j'avoue que cela glace encore plus le sang quand on apprend ce qu'ils sont devenus, malgré leurs faits horribles. le plus terrifiant a été de lire les paroles de la mère du filleul d'Hitler qui se reproche d'avoir empêché celui-ci de se suicider en 1923, combien auraient été épargnés ? Comme cela doit être dur de vivre avec ça...mais on ne peut pas refaire l'histoire, juste vivre avec... La transmission de ce passé est lourde, chargée, ici, elle se fait de fille en fille, et crée des liens forts lorsque tous les secrets sont révélés.
Hanni Münzer m'a profondément émue, elle n'épargne pas le lecteur, les horreurs de la vie quotidienne du nazisme, de la peur, de l'asservissement, de l'humiliation m'ont marquée, et pourtant on a l'impression de tout avoir lu de cette période. Non, il y a encore des histoires qui touchent. Au nom de ma mère en fait partie.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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