Oh, boy !

Je lis peu de roman jeunesse même si je pourrais piocher dans la bibliothèque de mon fils ou de mes nièces. Aussi c'est un heureux hasard de découvrir ce court roman offert sur un challenge. C'est un roman tout en tendresse, avec une pointe d'humour tout en finesse, subtil et innocent à la manière d'un jeune enfant malgré des thèmes abordés très lourds.

La fratrie des Morlevent est attachante. Simeon 14 ans, ado précoce qui se retrouve chef de famille suite au suicide de la mère, le père ayant abandonné la famille depuis longtemps. Morgan, 8 ans, la moitié de Simeon, pas très jolie, pas encore déclarée surdouée, réservée, elle est celle qu'on oublie de la fratrie. Venise 5 ans une petite blonde, belle à croquer.
Sans famille, ils veulent ne pas être séparés. Un jurement difficile à tenir une fois découvert deux morlevent peu disposés à les accueillir. Une bourgeoise en mal d'enfant qui craque sur Venise, un homosexuel un peu fou, trop jeune pour s'assumer déjà lui-même. Un personnage un peu caricatural mais qui donne un côté très attachant, une bouffée d'air frais à cette histoire d'orphelins affrontant le deuil, la séparation, la maladie.

Oh boy, ça c'est une lecture hypersex. Une très belle surprise, un petit bonbon un peu acidulé à savourer.

Une livre raconté à hauteur des enfants qui en sont les personnages principaux.
Des sujets graves abordés sans pathos. Une fratrie touchante. Un livre plein d'émotions.
Une auteure que je découvre ici, aux détours des rayons ados de la bibliothèque, mais vers laquelle je me tournerai encore à l'avenir.

On ne peut pas dire que la chance frappe la famille Morlevent. Orphelins, Siméon, Morgane et Venise se retrouvent en foyer.
Un livre qui nous happe ! Une histoire tragique décrite avec beaucoup d'émotion et dont l'humour contribue à faire passer (un peu) la pilule. Les personnages sont attachants, aussi bien dans leurs défauts que dans leurs faiblesses.

Les trois enfants Morlevent, âgés de 5 à 14 ans, se retrouvent sans famille suite au décès de leur mère. Ils n'ont ni grands-parents, ni oncles et tantes. Une juge et une assistante sociale tentent de retrouver des personnes susceptibles d'obtenir la tutelle des enfants. Finalement, une demi-soeur et un demi-frère sont retrouvés. le problème c'est que Josiane ne s'intéresse pas aux aînés, elle n'a d'yeux que pour la jolie petite Venise, qui pourrait être l'idéale fille de substitution. Quant à Barthélémy, il ne se voit pas assumer 3 enfants, lui qui évite toute forme de responsabilité. Et la fratrie Morlevent n'est pas au bout de ses peines, la vie ayant décidé de tester leur résistance...

Très vite, on s'attache aux enfants Morlevent, plutôt différents les uns des autres mais terriblement soudés. Même Bart a trouvé grâce à mes yeux, malgré ses moments de faiblesse et son ironie mordante. On assiste petit à petit à la création de liens entre les trois petits Morlevent et leurs demi-frère et soeur dont ils ne soupçonnaient même pas l'existence auparavant. Marie-Aude Murail a le don de parler de thèmes forts (l'abandon, le suicide, la leucémie, la violence conjugale,...) sans que l'atmosphère ne devienne sombre. Il y a toujours une touche d'espoir et de malice qui rend la lecture très agréable. On dévore rapidement ce petit roman et on tourne la dernière page avec satisfaction.

"Oh, boy !" est un roman qui aborde de nombreux faits de société tout en légèreté, on peut le mettre dans les mains des ados dès 12 ans mais les adultes ne devraient pas se priver de cette lecture qui les émouvra tout autant.

Le moins qu'on puisse dire, ce que l'histoire commence au mal pour les 3 enfants Mortlevent: Simeon, Morgane et Venise.
Alors que leur père a déjà plié bagages voilà plus d'une année sans avoir donné depuis la moindre nouvelle, voilà que leur mère vient de mourir brutalement.
Assigné à Bénédicte, l'assistante sociale, et Laurence, la juge des tutelles, on cherche un foyer pour les trois petits orphelins ou presque.
Une solution paraît envisageable lorsque Siméon, l'aîné de la fratrie, se rappelle soudain que son père avait deux enfants d'un premier mariage, qu'ils n'ont jamais rencontré.
Aussitôt dit, aussitôt fait, voilà les aînés Mortlevent convoqués séance tenante dans le bureau de la juge.
À partir de là, dans un si petit roman, on va voir défiler tout un tas de sujets difficiles qui, malgré tout, sont traités avec beaucoup de délicatesse, de tact et de justesse.
Ainsi le roman aborde les familles recomposées, l'abandon, la maladie, la maltraitance, la discrimination...
Excepté Josiane, la demi soeur aînée, que j'ai trouvé abjecte, tous les personnages sont attachants d'une manière ou d'une autre, du directeur du foyer pour garçons qui accepte d'aménager une chambre pour les deux fillettes à la juge chargée du dossier, en passant par Aimée, la voisine, ou encore Nicolas, le docteur.
Comme nous ne sommes pas dans un conte de fée, il n'y a pas vraiment de happy end car tout ne se finit pas dans la version idéalisée que les enfants (et le lecteur aussi) auraient voulu. Mais j'ai trouvé que tout se terminait pour le mieux, du moins pour la vie réelle.

Une lecture très plaisante. 3 orphelins se cherchent une famille parmi deux aînés de l'union précédente de leur père. D'un côté un demi-frère homosexuel et volage, d'un autre une demi-soeur adoptive bourgeoise et aigrie.
L'appartement de Barthélémy est une vraie scène de vaudeville. Les chapitres sont tous plus burlesques les uns que les autres.
Puis patatras, la leucémie vient bousculer la joie et la bonne humeur. Ensemble, chacun découvre la force de dépasser ses faiblesses. C'est ensemble qu'ils vont grandir, se dépasser et recomposer leur clan, le clan Morlevent.
Une histoire tendre et plaisante. Un conte sur les valeurs universelles de la famille, de la confiance et de l'entraide.

Livre pour se sentir bien, pleins de bons sentiments, d'appel à la tolérance et de bienveillance pour les personnages, tous avec un bon fond malgré leurs défauts. Cela se lit d'une traite et on est content à la fin car tout est bien qui finit bien et qu'il n'y a pas de raison de bouder son plaisir.

Livre pour se sentir bien, pleins de bons sentiments, d'appel à la tolérance et de bienveillance pour les personnages, tous avec un bon fond malgré leurs défauts. Cela se lit d'une traite et on est content à la fin car tout est bien qui finit bien et qu'il n'y a pas de raison de bouder son plaisir.

Beaucoup de sujets sont traités dans ce livre : l'abandon, l'homosexualité, les femmes battues, la mesquinerie des adultes pour obtenir la garde des enfants... Mais le ton n'est jamais lourd ou larmoyant, on rit beaucoup, et l'écriture est enlevée. Un classique.

Un livre jeunesse très bien écrit, avec de l'humour et des sujets graves abordés, avec comme fil rouge les liens familiaux.
Ces frères et soeurs, que rien n'épargne, apporte chacun sa personnalité et ses faiblesses au coeur de ce microcosme.
Chacun a apprendre à se connaitre et les liens familiaux n'en seront que plus forts.

Ce livre pour adolescents permet d'aborder différents thèmes qui leur plairont à coup sûr !