Sauveur & fils, tome 3

On prend plaisir à chaque fois à retrouver la tribu qui habite 12 rue des Murlins, et ça devient de plus en plus le bazar!
Il y a peu, Sauveur Saint-Yves, psychologue, y vivait seul avec son fils Lazare. Depuis, un premier cochon d'inde est arrivé, suivi d'un jeune ado, Gabin, dont la mère a été internée. Un deuxième cochon d'inde est arrivé. Jovo, un vieil SDF ancien légionnaire a été hébergé temporairement avant de s'installer définitivement lui aussi. Et enfin, Paul, le meilleur ami de Lazare, sa soeur Alice et sa mère, nouvelle amoureuse de Sauveur, ont trouvé leur place dans la maison. Trois nouveaux cochons d'inde aussi...
Bref, Sauveur et fils ont un coeur en or et la porte toujours ouverte.
Dans ce troisième tome, on s'intéresse davantage à Blandine, la petite soeur de Margaux, attachante et survoltée, et on continue à suivre Ella-Elliott victime de cyber harcèlement.
C'est joyeux malgré les petites et grandes épreuves des membres de la tribu et des patients, , et complètement addictif.
C'est joyeux malgré les difficultés que chacun rencontre.

Ce livre depuis que je l'ai ouvert m'a fait :

- louper un arrêt de tram
- oublier mon entourage jusqu'à ce qu'on agite la main devant mon nez
- pester en voyant que le bus ne venait pas. J'allais devoir marcher au lieu de BOUQUINER. Trop dur.
- acheter le tome qui suit hier, car j'ai vu qu'il sortait ce même jour en librairie, alors que je courais déjà dans mon emploi du temps
- du bien

Tiens, c'est vrai qu'il fait du bien ce bouquin. Pourtant les situations racontées ne sont pas forcément très faciles, ni enviables. Mais il y a comme une thérapie par procuration à écouter Sauveur parler à ses patients, faire le psychologue (vraiment ? faire le psychologue?) Il règne dans sa vie et son cabinet une telle bienveillance que forcément elle déborde sur nous. Les gens, les incidents défilent et on se prend à regretter parfois que tel ou tel patient (qu'on a préféré aux autres) ne passe plus que fugacement dans ses histoires. Attendez parlez-moi encore de vous, même si vous allez mieux, ne vous inquiétez pas je me ferai toute petite, vous ne verrez que Sauveur.
Sauveur...
Quant à toi, tu ne voudrais pas quitter ta vie de papier ? Je crois que j'adorerais vous parler aussi, juste comme ça, devant un café.

Bon, je ne vous explique plus le concept, vous connaissez déjà... non ?
Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien et père d'un petit Lazare (qui est par ailleurs de moins en moins petit, les années passant). Côté ville, Sauveur reçoit ses patients, les habitués comme les nouveaux (un vieux parano, des adolescentes en pleine crise, des parents en détresse...) ; côté jardin, les Saint-Yves sont envahis par la famille de Louise, la petite-amie de Sauveur, ainsi que par Jovo et Gabin, un SDF et un ex-patient dont la mère est internée à l'hôpital. Ça fait beaucoup de monde... ça fait beaucoup de choses à lire !

Toujours aussi léger, toujours aussi agréable, toujours aussi touchant... mon engouement pour cette saga ne faiblit pas ! de l'humour, de l'amour, tout ce qu'il faut ! Un léger bémol peut être: je commence à trouver la relation Sauveur/Alice un peu répétitive, on tourne en rond : Ils veulent former leur famille recomposée, mais en quittant Jovo et Gabin, ils se rendent compte qu'ils vont leur manquer, donc ils les font revenir, et ils se sentent de nouveau envahis, etc... mais de toute façon, cette histoire devrait être définitivement réglée dans la quatrième et dernière saison. Allez !
Je conseille à tous, petits ou grands !

Bon alors, j'ai fait la critique du tome (ou de la saison) 2, alors que c'est totalement contraire à mes habitudes* (*voir critique saison 2)... Je ne pensais pas le faire pour le tome/la saison 3, mais Luria m'a convaincue de trahir mes habitudes un peu plus encore (désolée, train-train quotidien).
Donc... J'ai lu le tome 3 directement après le tome 2 (je n'étais pas prête à quitter le 12, rue des Murlins tout de suite) et je n'ai donc pas spécialement eu l'impression de retrouver de vieux amis (puisque je ne les avais pas quittés).
Un nouveau tome où on retrouve toute la petite troupe de Sauveur et certains patients dont le chemin continue de croiser notre cabinet de psy préféré (comme Ella, Samuel et les soeurs Carré, par exemple).
Mais cet épisode, non, pardon, cette SAISON, approfondit certaines personnes qui se sont installées rue des Murlins, privilégiant le grenier et la cave pour le barda (et non, je ne vise personne, qu'est-ce qui vous fait dire ça ?). Jovanovitch-Vick-Jovo refuse le "Népad" et, tout comme Sauveur, on se demande bien ce qu'il a pu faire pour s'en vouloir autant. Gabin, lui... Gabin n'a vraiment, vraiment, vraiment pas de chance et, comme c'est un gars super-attachant, on superX1000 triste pour lui (et oui, ça fait p'têtre un peu superficiel, dit comme ça, mais c'est la vérité "rarement pure, et jamais simple").
Et la saison comporte l'épisode *spécial fête de Noël*, durant lequel la fameuse question "Qui va tuer qui en premier ?" ne nous quitte pas... Parce que les fêtes, c'est toujours compliqué, même lorsqu'elles ne sont pas organisées par Nanou. Et après, certains se demandent pourquoi je prends TOUJOURS un livre avec moi, même au risque de passer pour l'asociale de base... Il faut toujours avoir un monde de secours pour échapper à l'inévitable "T'es de son côté ou du mien ?" ou encore le jeu "Action ou Vérité", si souvent pris comme point de départ pour un thriller psychologique (je HAIS ce jeu)...
En bref (à force de revenir à mes moutons, je deviendrais une très bonne bergère), c'est un tome 3 tout aussi génial (j'ai pas trouvé mieux) que les deux premiers...
Et si vous lisez cette critique sans avoir lu le premier livre, je n'ai qu'une chose à vous dire :
Mais qu'est-ce que vous attendez ?!

Une saison 3 complètement réussie comme les deux précédentes. La psychologie des personnages s'approfondie et se nuance au fur et à mesure que l'on s'attache de plus en plus à ces derniers. Mention spéciale pour les chapitres sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, abordés avec subtilité et humanité par Marie-Aude Murail. J'ai également eu un coup de coeur pour le personnage du pianiste et sa relation avec son fils. Très beaux moments de découverte et de complicité pudique entre eux deux. Marie-Aude Murail écrit simplement mais avec force en mêlant harmonieusement émotion et humour.

La saison trois arrive sans aucune lassitude. D'anciens patients, des nouveaux, sa vie privée pas si facile. Et puis, si l'humour est toujours présent, ce tome est plus grave puisque il se situe au moment de l'attentat du Bataclan, qui va toucher de près ou de loin tout le monde.

On ne voudrait plus quitter tous ces gens.
Pas sûr que Sauveur les ait tous sauvés, mais il aura sûrement amélioré notre quotidien, nous aura fait passer un bon moment, et on y réfléchit encore longtemps après.
Le personnage de l'institutrice, toujours à l'affût de nouveautés pédagogiques pour essayer de survivre à sa classe, fait sourire, mais avec tristesse tout de même.

Mes commentaires ne donnent pas forcément très envie, pourtant, c'est une vraie bonne trilogie à découvrir. On se régale !
Lien : http://livresjeunessejangeli..

Une saison 3 qui fait mouche, qui touche le coeur. Tous les sujets traités (harcèlement, attentats etc) le sont avec finesse et émotions. On ne peut rester insensible à Sauveur et au monde qui l'entoure.
Marie-Aude Murail parle des maux de notre société avec intelligence et sans tomber dans le pathologique. Elle permet aussi de comprendre ce qui se passe une fois la porte du thérapeute fermée et toute la complexité d'une psychothérapie.
J'espère que ce tome n'est pas le dernier et que nous allons encore pouvoir partager un bout de la vie de Sauveur et fils.
Une série profondément humaine et indispensable !

Après deux premiers tomes excellents, le tome 3 reste dans la lignée, un pur bonheur de lecture, mais une ambiance davantage en demi-teinte.

On retrouve Sauveur, notre psychologue de choc, Louise, Lazarre, Paul, Gabin et les autres. Et tous les patients de Sauveur, les ados, les adultes, les familles...

Des thèmes aussi divers que l'addiction au portable, le harcèlement, l'alcoolisme sont abordés à travers les histoires des patients.

Mais dans cette saison 3, on découvre aussi un Sauveur qui semble avoir de plus en plus de mal à maîtriser sa vie : ses patients empiètent sur sa vie privée, avec Louise, cela devient très compliqué, et il se pose beaucoup de questions par rapport à certains patients... Et puis, même si je ne l'avais pas vu venir, l'histoire se passe à l'automne. L'automne 2015. Paris n'est pas loin quand on habite Orléans...

Un tome 3 qui fait sourire, rire mais aussi frémir, voire pleurer, et que l'on repose avec déjà un sentiment de nostalgie.

Vivement la saison 4, annoncée pour janvier 2018!

Plutôt pour ados à partir de 12 ans et adultes... le roman se lit très facilement mais plus jeune, un enfant pourrait avoir du mal à se sentir concerné.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..

Toujours le grand Amour entre Sauveur Saint-Yves et Louise Rocheteau ?
Probablement ; mais la vie commune ne semble pas pour demain… Un écart de comportement de Sauveur, qu'il a commencé à regretter en le commettant crée un malaise chez lui et dans le couple. En outre, la recomposition de famille est difficile, d'autant plus que Sauveur n'est guère disponible, se laissant envahir par ses patients. Et quels patients ! On retrouve parmi eux quelques uns de ceux rencontrés dans les deux premiers opus (Ella, maintenant harcelée, Margaux et ses tentatives de suicide…), ainsi que quelques nouveaux tout aussi perturbés !

La lecture de ce troisième tome est aussi agréable que celle des deux premiers, sans essoufflement de l'inspiration, même si les thématiques restent similaires. Ce dernier opus à ce jour est même mon préféré, même si le deuxième m'avait déjà beaucoup plu.

Quoi de neuf chez le psychologue Sauveur Saint-Yves ? La routine. Des patients de longue date comme Ella, qui préférerait être un garçon et est harcelée par des camarades de classe depuis la diffusion d'une photo où on la voit travestie en homme. Mais aussi Margaux et Blandine, deux soeurs vivant mal la séparation de leurs parents ou encore Samuel, qui vient de rencontrer pour la première fois son père, un pianiste mondialement connu. Cette troisième saison ouvre également la porte du cabinet de consultation à de nouveaux cas comme le paranoïaque monsieur Kermartin ou la petite Maïlys qui, a 4 ans, se tape la tête contre les murs pour attirer l'attention de ses géniteurs collés en permanence à leurs téléphones portables.

La routine au niveau professionnel chez Sauveur donc, et toujours le même sac de noeuds dans la vie privée de ce veuf d'origine antillaise, entre son fils Lazare, sa nouvelle fiancée Louise, Alice et Paul les enfants de cette dernière, le SDF Jovo qu'il a recueilli dans sa cave, Gabin, un lycéen glandeur logé dans son grenier depuis que sa mère est internée et le pianiste dépressif Wiener qui va trouver une petite place dans le canapé du salon. Beaucoup de monde, beaucoup de choses à gérer, de conflits à régler, et quelques maladresses qui pourraient se payer cher. Car malgré les apparences, Sauveur a des failles, comme tout le monde.

Un roman jeunesse que l'on ouvre comme on déplie le papier de son bonbon préféré, en salivant à l'idée du plaisir qu'il va nous procurer. Trois saisons et j'admire toujours autant ce numéro de haute voltige, ce passage incessant d'un personnage à l'autre, ces dialogues au cordeau, ces interactions qui évoluent en montagne russe et gardent en permanence une note positive en dépit des frictions. J'aime le ton unique de Marie-Aude Murail, sa vision limpide de la société d'aujourd'hui où bien des enfants sont poussés malgré eux à assumer des choses qui les dépassent et "contraints d'être les parents de leurs parents". Un carrousel de vies dans lequel Sauveur monte chaque jour et dont il tente de descendre le soir venu pour retrouver sa propre existence, même s'il lui est bien difficile de cloisonner le personnel et le professionnel.

Une série tout sauf caricaturale qui n'a rien d'un long fleuve tranquille, qui gratte et qui pique parfois mais reste au final empreinte d'optimisme et de douceur. Un bonbon quoi, fondant et acidulé, dont le parfum inimitable reste en bouche bien après l'avoir croqué.


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