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3,9

sur 1481 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'en étais restée avec Haruki Murakami à une séparation pour semi-déception à la lecture du troisième tome de 1Q84 qui m'avait pourtant beaucoup plu dans les premier et deuxième volumes.
Toutefois, je n'aurais pas pu laisser de côté le titre mystérieux et l'idée de ce dernier roman, qui commence ainsi : Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort.
La raison de la profonde déprime de Tsukuru est l'abandon brutal de ses quatre amis de lycée, avec lesquels il formait un groupe inaltérable, en apparence. Tsukuru qui n'avait déjà pas trop confiance en lui, sauf en ce qui concernait son choix d'études d'architecture, s'en trouve dévasté. Il lui faudra des années, et la rencontre avec Sara, une jeune femme énergique et compréhensive, pour essayer de comprendre et organiser des retrouvailles avec ces amis éloignés, pour essayer de comprendre et de continuer à avancer dans sa vie. Petit à petit, commencent à s'esquisser les raisons pour lesquelles ses quatre camarades, deux filles et deux garçons, ont rompu tout lien avec lui.
Plus réaliste que Kafka sur le rivage ou 1Q84, à part quelques scènes oniriques, ce roman très réussi accompagne jusqu'en Finlande un personnage attachant avec ses blessures et son mal-être permanent. Les personnages secondaires ne manquent pas de chair, la quête du jeune homme ne laisse à aucun moment le lecteur sur le côté, l'auteur n'en fait pas trop pour susciter l'émotion, il décortique avec pudeur des relations amicales compliquées.
Un grand sourire pour avoir renoué avec Haruki Murakami, que je peux continuer à suivre.
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Ils étaient un groupe d'amis vivant à Nagoya. En fonction du choix de leurs études, ce groupe va se dissoudre peu à peu. Tsukuri, lui part à Tokyo. Au fil du temps, ses amis ne prennent plus contact avec lui voir même le fuient. Toutefois, il va décider de comprendre cette cassure en reprenant contact avec chacun d'entre-eux. Ses sentiments en seront bouleversés.

Encore une fois, Haruki Murakami nous fait ressentir sa sensibilité. Ses personnages sont fragiles et atypiques. J'adore cet auteur.


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Il s'agit d'un roman qui aide, un roman thérapeutique qui analyse les blessures de la vie, les décrit, nous permet de les comprendre. Tsukuru Tazaki est hanté par cette blessure intérieure qu'il pense avoir surmonté avec le temps : la vie lui donne une occasion de se repencher dessus et de la panser/penser correctement, afin d'aller de l'avant, de pouvoir continuer à vivre. Un roman qui décrit combien la vie peut abîmer les personnes.
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Une histoire un peu douce-amère, empreinte de nostalgie. L'histoire est simple, se suit facilement et, même s'il y a quelques passages à la limite du fantastique, il y en a quand même moins que dans les autres livres de l'auteur. la fin, quant à elle, est ouverte et laisse au lecteur le soin d'imaginer sa propre suite... Un bon petit livre, très agréable à lire.
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Un livre dévoré en à peine une journée. On retrouve le style de Murakami. le personnage de Tsukuru est attachant, et moins incolore qu'il n'y paraît. J'ai aimé les rencontres avec les personnages, et les "histoires dans l'histoire". Malgré tout, on reste un peu sur sa faim à la fin du roman où l'on n'assiste pas à la rencontre entre Tsukuru et Sara. Mais cela a-t-il de l'importance?
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L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage est le quatrième livre d'Haruki Murakami que je lis, et c'est celui qui m'a le plus touchée. Il contient tout ce que j'aime : du mystère, une touche de fantastique, des personnages attachants voir même attendrissants, un récit intelligent... La lecture du roman est très agréable, le style de l'auteur est fluide et tout se déroule en délicatesse, avec même une certaine lenteur pour le début. C'est avec beaucoup de plaisir et d'empathie que j'ai suivi la quête de Tsukuru qui affronte un passé douloureux fait de rejet et de solitude, et qui découvre peu à peu qu'on ne peut vivre pleinement sans amour. La fin est ouverte, deux possibilités existent, chacun peut donc imaginer l'issue qu'il souhaite ; qu'importe le choix final, la quête de Tsukuru n'aura pas été vaine, que ce soit pour lui ou pour le lecteur...
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Pendant ses années de lycée, l'incolore Tsukuru et ses amis Bleu, Rouge, Blanche et Noire ont été unis comme les cinq doigts de la main. Puis, sans lui donner de raison, ses amis l'ont mis à l'écart, et Tsukuru en a ressenti une grande souffrance. Seize ans plus tard, sur les conseils de Sarah, la jeune femme avec laquelle il entame une relation amoureuse, il décide de partir à la recherche de ses anciens amis, du Japon et jusqu'en Finlande, pour combler le vide et apaiser les douleurs du passé. Sous la plume de Murakami se dessine une atmosphère poétique, empreinte de nostalgie et de délicatesse. Un vrai bonheur de lecture…
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Au lycée, Tsukuru faisait parti d'un groupe de 5 amis extrêmement soudés. Les 4 autres avaient tous un nom qui comportait une couleur, il y avait donc les deux filles : Noire toujours joyeuse et Blanche, la musicienne réservée, ainsi que deux autres garçons : Bleu et Rouge, l'un intellectuel, l'autre joueur de rugby. Seul le nom de Tsukuru était incolore. Pour cette raison, il s'était toujours senti un peu à part. Puis, à la fin du lycée, Tsukuru part pour Tokyo afin d'étudier et de construire des gares tandis que les autres restent dans leur ville natale. Mais après quelques temps les ponts sont brutalement coupés.

16 ans plus tard, Tsukuru ignore toujours la raison de cette rupture brutale et n'a plus jamais eu aucune nouvelle de ses anciens amis. En revanche, il rencontre Sarah, la première femme avec qui il a réellement envie de construire sa vie. Celle-ci sent comme un blocage en lui et l'incite à comprendre pourquoi ses amis ont décidé ont coupé les ponts.

De Murakami, je n'avais lu que quelques nouvelles, peu représentatives de son oeuvre et de sa plume à mon avis. J'étais sceptique, ce n'était pas le roman qui m'attirait le plus de sa bibliographie, le début décrit un personnage au bord de la mort, donc peu réjouissant. Et en effet, j'ai trouvé que c'était long à démarrer. C'est de plus très réaliste, c'est-à-dire qu'à plusieurs moments on peut être frustré parce qu'on aura jamais de réponse.

Mais il y a certains moments, tout semble se délier, les mots filent sur la page, on a juste envie de lire, plus vite, plus loin, de savoir et de tourner les pages. Il n'y a pas d'action folle, juste un homme en quête du passé, de lui-même, des retrouvailles, des instants de vie, des souvenirs, des regrets, des révélations, mais ça sonne extrêmement juste. La traduction est sublime, il y a vraiment un gros travail de fait, on voit que l'écriture de base est très soignée. Et on me dit que ce n'est pas son meilleur ? Ça me donne simplement envie de découvrir son oeuvre !

Donc vraiment, une très belle découverte, comme une porte ouverte, une première mise en bouche, douce amère, mais qui promet un véritable festin !
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"Construire une gare" pour Sara...

Les trois quarts des actions de ce roman sont allègrement révélées par la présentation de l'éditeur, ci-dessus. C'est un peu dommage, mais il faut croire que ça n'est pas d'une grande importance, car j'ai beaucoup apprécié cette lecture tout de même.

A l'âge de 20 ans, Tsukuru (le personnage principal), fut délaissé sans justification par son groupe d'amis d'enfance. Cette douloureuse exclusion, cette expérience de rejet incompréhensible marquèrent la personnalité de Tsukuru qui en garda un sentiment latent d'insécurité affective.

Arrivé à l'âge de 36 ans et devenu ingénieur spécialiste des gares, Tsukuru tombe amoureux de Sara, une jeune femme de 38 ans. Tsukuru ressent alors de nouveau la peur de commettre une erreur, un faux pas qui lui ferait perdre Sara.
Pour aller de l'avant et pour "dégager la voie" à leur histoire d'amour, Sara enjoint Tsukuru à résoudre ses problèmes du passé.

Dans ce livre, de nombreuses questions demeurent sans réponses, des situations sans résolutions et sans explications. Qu'en penser ?
Eh bien, dans la vie réelle, des chemins se croisent puis se séparent, des événements échappent à notre compréhension. C'est la vie ! Et c'est un gage de réalisme en littérature, un procédé efficace que cette façon de relater la vie de Tsukuru (avec ses zones d'ombre) de la part de Murakami.
C'est mon analyse littéraire du jour, mais bon, c'est discutable...
Bonne lecture.
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J'aime le style de cet auteur, ses descriptions, sa sensibilité quand il évoque la musique et les blessures de son héros. Bien sur, il est dommage que le livre soit construit sur un malentendu amical et prive le héros de ses amitiés. J'ai trouvé que le personnage de Tsukuru est un parfait ambassadeur de la richesse culturelle japonaise : le sens de l'honneur, de l'acceptation, le mélange de culture européenne et japonaise et très présent chez lui.
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