Les attaques de la boulangerie

Une nouvelle sympathique, un peu bizarre comme toujours avec Murakami et de belles illustrations...sans plus !

C'est un petit livre intéressant pour tous ceux qui veulent se plonger dans le côté loufoque d'Haruki Murakami, qui ne lésine pas sur la folie de ses personnages. Ce ne sont pas des nouvelles mémorables, mais elles font passer un moment de lecture pour le moins original.
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Un homme et une femme dans un appartement de Tôkyo. Ils ont faim. Pas une faim ordinaire. Une faim qui tenaille, qui prend aux tripes, qui obsède. Une faim comme le souvenir d'une faim antérieure. Une faim tellement forte, tellement impérieuse qu'elle va les pousser à commettre la plus absurde des attaques....


Ce qui m'a d'abord (et vous commencez à en avoir l'habitude) attirée, c'est la couverture qui est jolie. Ce doré,vert et ce petit écureuil m'ont fait penser à Noel. Ensuite, j'ai été attirée par le thème: la faim. C'est un thème original, je n'avais encore jamais lu de livres parlant de la faim. Ici, ce thème est abordé avec humour, légèreté et absurdité. le fait que le livre soit deux petites nouvelles, m'a permis de découvrir l'auteur, par contre je n'ai pas aimé le changement de traductrice entre les deux nouvelles. Cela change la donne et j'ai moins appréciée la deuxième nouvelle, que j'ai, du coup, trouvée moins fluide.

Deux nouvelles oscillant entre le fantastique et la réalité
Et deux fables absurdes pour certaines réactions.
Un monde étrange comme aime l'auteur et une magnifique couverture qui scintille.
Un beau objet à offrir pour découvrir Murakami.

Haruki Murakami est un auteur fétiche sur Just One More Page, après "Kafka sur le rivage" puis "1Q84", cette nouvelle reste dans le même état d'esprit très onirique et si particulier de son auteur. La réédition du récit par la maison 10/18 est plus que réussie, avec des illustrations, dans des tons vert et or,totalement déroutantes, voire hallucinantes. Elles font pensé l'autoportrait de Gustave Courbert dit "Le désespéré".

Le lecteur plonge dès le début dans un récit fiévreux, fantastique et probablement improbable. Quoi que? le narrateur se réveille en pleine nuit avec l'estomac dans les talons. Il serait prêt à manger n'importe quoi sauf que ses placards sont vides. Terminant son pack de bières, il raconte à sa compagne un évènement similaire qui lui est arrivé lorsqu'il était étudiant.

L'ouvrage se compose de deux très courtes nouvelles, qui en forme en réalité une seule grande. La première relate la première attaque de la boulangerie, la seconde nouvelle met en scène le narrateur et sa femme dans une seconde attaque pour expier cette première tentative presque avortée.

Kat Menschik illustre parfaitement le propos de l'auteur. Ce récit est emprunt de désespoir face à cette faim dévorante, qui pousserait presque les personnages jusqu'à la folie pour la satisfaire. Cette histoire ressemblerait presque à un road trip kamikaze. Il y a aussi une impression de fin du monde, presque un malaise de la part du lecteur. Plus rien n'existera, ne sera pareil après cette nuit. En tout cas, L'auteur donne un grand coup de pied à notre société de consommation. (...)
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Une lecture légère, plutôt agréable à lire, même si je préfère de loin ses romans.

Je vois un peux les deux nouvelles comme étant un message exprimant le vide que l'on ressent souvent à l'intérieur de nous à laisser quelque chose en suspens, sans l'avoir terminé. le fait de ressentir la terrible faim, comme 10 ans plus tôt, peut se traduire par le regret inconscient de ne pas avoir fait le braquage jusqu'au bout.

Que dire de ce roman???
J'avais déjà lu du Murakami et la même question me revient: il tourne à quoi???
Je ne sais pas mais c'est plutôt fort....
Je suis sans doute juste insensible à la poésie, à la culture ou à l'art des lettres japonais mais j'ai trouvé cette histoire bizarre. Rien de plus.
Ceci dit ce mini roman illustré est magnifique. J'aurais au moins du le plaisir des yeux avec toutes ses illustrations.
Bref, je pense que je ferai l'impasse sur cet auteur la prochaine fois. ..

Lu en Août 2019
Deux nouvelles composent ce livre. Il y a de nombreux dessins qui occupent une page entière. Parfois ils sont en lien avec l'histoire, parfois je n'ai pas saisi.
Les deux nouvelles se suivent chronologiquement. L'un des personnages est commun aux deux récits.
La première est surprenante par la réaction du boulanger.
Pour la deuxième, le personnage ne connaissait pas vraiment sa femme. le couple apprend sur son partenaire. L'homme nous donne son point de vue et son vécu par rapport à la première nouvelle. le passé de la femme reste secret.

Je pense que soit on aime soit on déteste. Pour moi, c'est impossible qu'il y est un juste milieu dans cette lecture. Personnellement, j'ai apprécié surtout parce qu'en dépit de l'auteur lorsque j'ai lu le résumé je ne m'attendais pas à quelque chose d'énorme. Il y a deux nouvelles qui sont complémentaires et qui racontent un évènement bizarre qui est arrivé à une personne dans sa vie. le style d'écriture d'Haruki Marukami et les illustrations de cet ouvrage ont fait que j'ai apprécié ma lecture.

Les attaques de la boulangerie est un recueil de deux nouvelles d'Haruki MURAKAMI illustré par Kat MENSCHIK sur le modèle de ce qui avait été fait pour Sommeil. La première, jusque là inédite en France, est intitulée L'attaque de la boulangerie et a été initialement publiée en 1981 dans un magazine japonais. La seconde date de 1985, a pour titre La seconde attaque de la boulangerie, et est extraite du recueil L'éléphant s'évapore. Les deux ont un même thème et sont reliées de manière relative ; elles mettent en scène un couple affamé qui décide de braquer une boulangerie pour se sustenter.

Avec ces deux textes MURAKAMI met quelque peu de côté l'onirisme traditionnel de sa prose pour lui préférer l'absurde d'improbables situations. On en veut pour preuve que dans la première attaque le drame est évité grâce à un opéra de Wagner, et que dans la seconde c'est un McDonald's (pour une trentaine de hamburger) qui est visé puisqu'aucune boulangerie n'est ouverte au milieu de la nuit. L'une et l'autre nouvelle sont amusantes mais demeureront anecdotiques dans la bibliographie de l'auteur ; seul le côté livre-objet du recueil devrait attirer ses nombreux lecteurs inconditionnels.
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