Les attaques de la boulangerie

Ce sont deux courtes nouvelles dans lesquelles l'auteur navigue comme à son habitude entre le conscient et l'inconscient et amène ses personnages d'une confusion angoissante à une sérénité consciente.
C'est très agréable, une respiration de fantaisie entre deux livres.

Une première immersion dans l'univers de l'auteur réussite !

Ces deux nouvelles merveilleusement illustrées par Kat Menschik nous plonge dans une histoire absurde et poétique où un jeune homme se retrouve à braquer à deux reprises des commerces dans le but de calmer les appels de son ventre.

J'ai beaucoup aimé cette immersion délicate dans l'imaginaire de l'auteur, parce qu'honnêtement c'est bien atypique !

Ce sont deux récits donnant à sourire, et finalement remplis de tendresse.

J'ai passé un bon moment à lire ces quelques pages et je me sens ainsi plus confiante à l'idée d'attaquer l'une de ses oeuvres majeures : 1Q84.

Si vous ne connaissez pas la plume de cet auteur commencez par l'une de ces nouvelles !

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Haruki Murakami nous emmène comme toujours dans son monde de l'étrange et du fantastique dissimulé. Ici, nous allons suivre un homme qui est poursuivi par une certaine malédiction de la faim. Comme on pouvait s'y attendre, la plume de Murakami est toujours aussi fluide et agréable. La nouvelle, divisée en deux parties, nous plonge dans deux histoires à deux moments bien précis de la vie du personnage. La première partie est assez rigolote et légère bien que ce sur quoi l'histoire repose est plutôt sombre, à savoir la pauvreté et la faim. On ne s'attend pas à cette tournure. La deuxième partie quant à elle n'est pas légère et vraiment axée sur le sombre et l'étrange. La fin est totalement inattendue et brumeuse comme Murakami adore le faire.

Les personnages sont très bien travaillés et nous avons l'impression qu'ils sont exactement à la place où ils devraient être. C'est intéressant de voir que l'acolyte du personnage principal change entre la première partie et la deuxième partie. Comme ce sont deux moments différents de sa vie à quelques années d'écart, ça semble logique. Pourtant, je pense que ces personnages ne sont pas faits pour que le lecteur s'y attache. Nous suivons seulement le fil de l'histoire.

Les illustrations collent parfaitement avec le récit. Les couleurs, à savoir blanc, vert et cuivre, donnent le ton de l'étrange au récit. Il semblerait qu'elles sortent tout droit d'un rêve car elles ont cet aspect un peu vaporeux. Peut-être qu'après tout, ce n'est qu'un rêve du personnage principal ? Et que veulent dire ces clowns que nous retrouvons sur la couverture et dans les illustrations ?

C'était une bonne lecture. Une nouvelle déstabilisante qui vous tiendra en haleine jusqu'au dénouement !
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"Les attaques de la boulangerie" de Haruki Murakami.
Il s'agit de 2 nouvelles se faisant suite.
Tokyo. Un couple, dans un appartement, est tenaillé par la faim, une faim peu commune, atroce, qui les obsède... mais ils n'ont rien à manger.
Ils se décident donc à braquer.... une boulangerie! Mais pas n'importe laquelle : celle tenue par un communiste passionné de musique classique.
Drôle, absurde et improbable, on touche en quelques lignes à l'écriture poétique et envoutante de Murakami. A celà s'ajoute le plaisir des yeux avec les illustrations magnifiques de Kat Menschik qui font de cet ouvrage un petit livre bijou.

Cela m'arrive assez rarement de ne pas savoir quoi dire d'un livre mais là, c'est le cas. Dans ce tout petit livre qui visiblement collectionne les bonnes critiques, un couple se réveille au milieu de la nuit en ayant très faim. Si faim que suite à une anecdote de sa jeunesse que raconte l'homme à sa femme, ils décident alors de cambrioler une boulangerie. Et si les boulangeries ouvertes à quatre heures du matin sont introuvables, qu'à cela ne tienne, il y a toujours les McDo!

Sincèrement, je ne sais que penser de ce petit livre. Une cinquantaine de pages, lues très rapidement et sans aucun ressenti. Je ne peux pas dire que cela ne m'ai pas plu ni que j'ai aimé. Non, je n'ai ni avis positif ni avis négatif, je l'ai lu, c'est tout et n'ai trouvé aucun sens à ces deux très courtes nouvelles qui se rejoignent en une seule histoire. Certes, le côté absurde de l'histoire peut révéler un certain intérêt mais sur moi, cela n'a eu aucun effet. La seule chose ayant retenu mon attention sont les illustrations que j'ai trouvé très réussies.

Une lecture qui me laisse assez perplexe et dont je ne garderai probablement pas un grand souvenir.

J'avais déjà lu "La seconde attaque de la boulangerie" (parue dans le recueil "L'éléphant s'évapore") mais pas la première.
Dans la 1ère, deux étudiants morts de faim décident d'attaquer une boulangerie ; l'attaque tourne court quand le boulanger leur propose de leur donner tout le pain qu'ils voudront en échange d'écouter avec lui du Wagner.
Dans la 2nde, l'un des deux étudiants s'est marié et vit une vie bien rangée lorsqu'une nuit il se réveille avec une faim dévorante, sa femme aussi, mais le frigo est vide. Il raconte à sa femme l'histoire de l'attaque de la boulangerie à sa femme et celle-ci décide qu'il faut recommencer. Mais cette fois, la femme est une pro, flingue, cagoules et matériel pour bâillonner. Ne trouvant pas de boulangerie ouverte, ils se rabattent sur un McDo et volent 30 hamburgers. Comble : ils paient rubis sur l'ongle les 2 coca pour accompagner les sandwichs. Et c'est comme si une malédiction, celle de la 1ère attaque avortée, était levée.
Voilà, c'est tout, ça a l'air totalement idiot et vaguement immoral raconté comme ça mais raconté par Murakami, c'est juste un immense poème !

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Dans ces soixante-douze pages se cachent deux nouvelles du célèbre auteur japonais Haruki Murakami. Malheureusement, le format court ne semble pas réellement réussir à Murakami que je préfère dans une prose plus étoffée. Ici, on commence à peine à se délecter du texte que le livre est déjà terminé.

La première nouvelle, de quelques pages seulement, met en scène deux jeunes un brin misérables qui s'ennuient et ont faim. Ils décident de braquer une boulangerie. Divagation sur les étalages, les croissants, le pain, la colère qui monte. Puis, le propriétaire mélomane qui fait un marcher : il leur donnera du pain s'ils écoutent Wagner avec lui. Peu à retenir de ce court texte, si ce n'est que la faim physique et psychique ne sont parfois pas si éloignées l'une de l'autre.

La seconde nouvelle se passe des années plus tard. On retrouve l'un des anciens jeunes, désormais employé, installé, marié. Et la faim refait son apparition. C'est le milieu de la nuit, il est tard, pas de boulangerie ouverte, le couple décide donc de braquer... un McDo pour le pain de ses BigMac.
Le message passe mieux ici, l'histoire est plus construite. On sent que la faim ne touche pas réellement le corps mais l'âme, qu'il y a un véritable cheminement dans la pensée du personnage principal. Les métaphores s'enchaînent d'ailleurs, on retrouve mieux l'esprit poétique de Murakami ainsi que cette once d'absurdité qui me plait beaucoup.

Si les deux nouvelles en elles-même peuvent laisser sur leur faim (c'est le cas de le dire), le livre puise une part de son intérêt dans les très belles illustration en noir, blanc et or réalisées par Kat Menschik. Elles correspondent à merveille à l'univers de l'auteur, vacillant entre réalité et onirisme et donnent beaucoup de charme à la lecture.
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Chacune des deux nouvelles raconte l'attaque d'une boulangerie par un même personnage et un complice pris soudainement d'une fringale.
Les deux attaques sont étranges, chacune portant un message différent. La première est plus ou moins ratée - l'attaque se transforme en échange : du pain contre l'écoute de Wagner - et critique clairement le capitalisme. La seconde attaque pose une simple question : connaît-on vraiment nos proches ? La femme du narrateur, sa complice, semble très bien équipée pour ce genre de situation et se révèle être une complice très efficace.

Ces nouvelles présentent bien les situations étranges que l'auteur développe habituellement dans ces livres mais le texte est trop court pour qu'un lecteur qui ne connaît pas Murakami puisse se faire une idée précise sur lui.
A mon avis, un livre à réserver à ceux qui apprécient déjà l'auteur.

De belles illustrations, beaucoup de style et de poésie dans l'écriture mais je n'ai pas été transportée par l'histoire. Ma première déception à la lecture d'Haruki Murakami et j'espère, la dernière.
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