Première personne du singulier

J'ai longtemps une fan de Murakami. Tout comme de John Irving.

Deux auteurs différents. Un Japonais / un Américain.

Un fan de marathon versus un fan de lutte.

Un enfant élevé par ses deux parents avec des difficultés avec son père alors que l'enfance de Irving est clairement marqué par sa mère. Mère célibataire mais dans une famille très riche.

Saviez vous que Murakami a traduit Irving en Japonais?

Enfin je m'égare... Tout cela pour dire que si j'ai été fan de ces deux auteurs, aujourd'hui je n'ai plus le même plaisir à les lire... Et je dois même avouer que pour Murakami les deux derniers livres que j'ai lus de lui m'ont ennuyé.

Ces deux auteurs ont plus de 80 ans et leurs plumes semblent se tarir. C'est plat, sans grand intérêt ou alors on se demande pourquoi ce format si court.

Que dire de ce recueil de nouvelles un peu quelconques d'un auteur si talentueux. Qu'il a besoin de se raconter, qu'il est en panne de créativité, qu'il vieillit, qu'il se retrouve en manque de liquidités ?

Huit nouvelles pas forcément désagréables qui parlent de lui, de souvenirs, de musique, de rencontres féminines, de baseball ou même parfois un peu fantastiques avec un singe qui savait parler (et qui sauve ce recueil).

La sensation de passer une soirée avec un grand-père qui raconte des anecdotes de sa longue vie :
– en 1964, je me souviens, les Beatles chantaient « I Want to Hold Your Hand »
Lien : https://www.noid.ch/premiere..

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour l'envoi de ce livre !
Il s'agit du nouveau livre d'Haruki Murakami, Première personne du singulier et c'est un recueil de nouvelles plus qu'un roman ; comme son titre l'indique, elles sont toutes rédigées à la première personne et sont racontées par un homme (plusieurs ? l'auteur ? l'auteur et plusieurs narrateurs ?), là-dessus le mystère sera plus ou moins préservé.
Première personne du singulier est une succession de souvenirs qui ont souvent avoir avec les femmes et la musique. Habituellement Murakami est un auteur que j'aime, cependant je me suis ennuyée à la lecture de ce recueil… je n'ai pas retrouvé la flamme des romans que j'avais aimés et je n'ai pas réussi à me passionner pour cet(s) homme(s), j'ai trouvé leurs histoires vaines ; et même si l'écriture reste belle, au final, je ne pense pas que cette lecture me marquera beaucoup. J'ai l'impression d'être la seule à avoir eu un ressenti moyen sur cette lecture, mais malheureusement ça ne m'a pas palpité et j'ai mis pas mal de temps pour lire ce recueil alors qu'il ne compte pas énormément de pages.

‘Première Personne du Singulier' ou “Quand ‘célébrité' rime avec ‘médiocrité'”. La défense pourra me reprocher de n'avoir lu que 3 nouvelles sur les 8 (je crois) que compte ce recueil : Charlie Parker, l'histoire du singe et celle du fan de baseball (je vous laisse retrouver les titres exacts, toute volonté me quitte lorsqu'il est question de rouvrir ce livre). Les histoires de Parker et du singe étaient prometteuses, voire réjouissantes par moment, et j'y ai en partie retrouvé le plaisir de lire Murakami. Indéniablement le style est là, celui simple voire banal de ce type sympa (mais tout aussi moyen et à qui on peut donc s'identifier) qui vous raconte une histoire à la vanille, histoire que vous ne pouvez pourtant vous empêcher de goûter. Puis le réalisme magique s'insinue et la petite magie opère vraiment… mais pas cette fois. Ici, l'essentiel est absent : ce qui fera le bon souvenir d'une histoire - cette sensation de résolution, de satisfaction faisant suite à une période de tension croissante menée avec style - je ne l'ai reconnu dans aucun de ces récits. Et à chaque fois je ne pouvais m'empêcher de me dire que ce manuscrit aurait fini bien vite dans la corbeille à papier de l'éditeur pour peu que l'auteur ait porté un nom lambda…