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♫Michelle, ma belle
Sont les mots qui vont tres bien ensemble
Tres bien ensemble
I love you, I love you, I love you
That's all I want to say
Until I find a way♫
-The Beatles-1965-
----♪---♫---💘----🎷----💘---♫---♪----
Bonnes nouvelles
Sur un oreiller de pierre
J'ai posé mon oreille
Irradiance totale et éphémère
Souvenir des espiègleries de la vie
Couloir de lycée, éclairage assourdi
♪While my guitar gently weeps♪
les mains dans un paquet de chips
Métaphores qui lancent des S.O.S
Bruit de fond de ma prime jeunesse
Brise qui souffle doucement sur la prairie
Clamer Urbi, Bigflo & Oli
Libido Plat tonique, où placébo de l'air !?
Quand parler de soi devient un jeu singular...


Quoiqu'il advienne, mieux vaut
Se souvenir du Grand Murakami ami à Miami
qu'un petit Haruki qui rit, (rit kiki, tout petit )
Haruki rêve ainsi danses de la nuit
Valses devieNNeNt
A Ni mal Ni bieN siNgeaNt Ni vert Ni gris
La couleur de la beauté
Que les aNNées revieNNeNt
N'importe peu l'age quaNd oN a trop d'N mis....
Attention ne pas confondre Murakami avec:
♪J'ai fréquenté la beauté ♪
Ça c'est du Murat qu'a dit !
Alors Merci aux Ed Belfond
On n'apprend plus à un vieux singe
à faire la gris Masse Critique .
On est déjà demain matin
Si à la St Valentin , elle te prend la main....
Vivement la St Marguerite 😊











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Inédites ou déjà parues dans des revues, les huit nouvelles qui composent ce recueil ont en commun la « Première personne du singulier » : un « je » qui ne cesse de jouer sur une ambiguïté malicieusement entretenue, ni tout à fait l'auteur, ni tout à fait un autre, et qui semble nous inviter à une conversation amicale où l'on évoquerait avec nostalgie l'ombre de quelques vieux souvenirs.


Ainsi, mêlées, comme autant de rappels de leur nature imaginaire, de détails poétiques, oniriques, ou même franchement fantastiques, ces confidences à mi-voix où se multiplient les références au véritable vécu de l'auteur – ses goûts de mélomane, lui qui eut un club de jazz à Tokyo ; sa passion pour le base-ball ; ou encore le décor de la ville de Kobe où il a grandi – instaurent un sentiment d'intimité complice pour nous emmener dans ce qui ressemble à une réflexion, pas si à bâtons rompus que ça, sur les hasards et les bifurcations de la vie.


Des rencontres fortuites et sans lendemain qui laissent pourtant des traces indélébiles ; des faits à première vue insignifiants, mais qui résonnent encore dans la mémoire des décennies plus tard ; des rêves et des situations imaginaires aux prolongements néanmoins étrangement réels : autant de petits cailloux, qui, anodins individuellement, tracent ensemble comme l'idée d'une trajectoire, peut-être le destin d'un homme capable de ne s'en apercevoir qu'avec le recul de l'âge.


Alors, peu importe au fond la part de vérité ou de fantaisie dans ces huit petits contes, drôles ou graves. L'une et l'autre s'interpénètrent et se nourrissent, révélant tout autant l'homme derrière l'écrivain, en une composition dont « il n'est pas exclu, écrit-il, qu'elle constitue aussi comme une courte biographie d'un être humain, moi-même », mais qu'il conclut sur un clin d'oeil : « Je crois que j'avais peur. J'étais saisi d'angoisse à la pensée qu'un je, qui n'était pas le vrai moi, ait fait quelque chose d'horrible (…). Et j'avais peur aussi que quelque chose à l'intérieur de moi, dont j'ignorais tout, soit exposé en pleine lumière ». Comme si, soudain pris de timidité, son « je » couché sur le papier craignait de se voir transformé par ses lecteurs en un « il » où il ne se reconnaîtrait plus.


Humour et nostalgie imprègnent ce drôle d'autoportrait en pointillés du célèbre romancier japonais, dont cette ultime acrobatie préserve tout le mystère.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Recueil éclectique, et c'est bien normal puisque la compilation de ces nouvelles s'est faite a postériori, rassemblées après avoir été publiées sur différents supports. le point commun est cependant évoqué dans le titre, puisque l'auteur rapporte ici des histoires qui l'ont touché personnellement et elles sont en effet écrites à la première personne du singulier.

Elles ont faites de rencontres, plus ou moins originales, parfois au confins du réel, avec ce flou que Murakami sait si bien évoquer. Rencontres ratées, imaginaires, perturbantes, elles ont marqué le parcours de l'auteur, ou sont au moins présentées comme cela. Difficile de percevoir leur genèse, et la part de réel qui les a fait naitre de l'imagination fertile de Murakami.

Femme laide, singe parlant, mais aussi spectre de Charlie Parker, ou échanges furtifs sans lendemains et pourtant encore présents en mémoire des décennies plus tard, la galerie de personnages est variée.

On reconnait sans aucune hésitation ni surprise le style de l'auteur de Kafka sur le rivage et la lecture est agréable, d'autant que le genre particulier de la nouvelle laisse rarement totalement sur la touche le lecteur qui pourra passer rapidement sur des textes moins attractifs.


Merci à Netgalley et aux éditions Belfond

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Avec délice, j'ai retrouvé dans ce recueil de 8 nouvelles, mon complice Murakami.
Les années passent, mais le charme agit toujours avec la même magie dans ces contes murakamiens en diable. Tout l'univers de Murakami est concentré dans ce petit livre qui peut faire une excellente porte d'entrée à ceux qui souhaitent le découvrir.
On sent que Murakami vieillit, un vent de nostalgie souffle dans les cerisiers, le narrateur est la plupart du temps un jeune homme ou un adulte qui nous confie les rencontres marquantes avec les femmes de sa vie.
La nouvelle qui m'a le moins touchée est le « Recueil des poèmes des Yakult Swallows » dans laquelle Murakami nous détaille son amour pour le base-ball, je me suis ennuyée devant cette ode au base-ball.
En revanche, j'ai particulièrement apprécié « Carnaval », dans laquelle le narrateur nous explique avoir été attiré par la laideur d'une femme, qui comme lui, apprécie les concerts de musique classique, et plus particulièrement l'oeuvre Carnaval de Schumann. Cette oeuvre n'a pas été choisie au hasard, le carnaval est le moment pour chacun de montrer son plus beau masque Murakami nous emmène découvrir qui se cache derrière le masque de laideur de cette femme, un ange ou un démon ?
« La crème de la crème » m'a intriguée pour cette énigme posée par un vieil homme surgi telle une apparition à un jeune homme égaré : imaginer un cercle qui possède plusieurs centres (et même un nombre infini) mais sans circonférence (si l'un d'entre vous peut me faire un dessin je suis preneuse, car perso je n 'ai toujours pas réussi à visualiser la chose). J'ai vu ce vieil homme comme une projection de ce jeune garçon de dix-huit ans, qui souhaite lui faire comprendre que la crème de la crème n'est que ce que l'on arrive à obtenir après s'être battu dans la vie, que cette crème en fait tout le sel et nous rend fier de nous au seuil de la mort.
« Charlie Parker plays bossa-nova » m'a interpellé pour la description de l'acte manqué du narrateur, qui après avoir longtemps rêvé de quelque chose, quand il a enfin la chance de pouvoir réaliser son rêve, le laisse s'échapper, sous des prétextes fallacieux qu'il s'empressera ensuite de regretter amèrement... Je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer l'histoire, mais elle a résonné en moi, et si elle n'est pas celle qui m'a le plus enthousiasmé au premier abord, j'ai ressenti un pincement au coeur mâtiné de nostalgie en y repensant. Elle m'allège d'un poids cette nouvelle, je croyais qu'il n'y avait qu'à moi que ça arrivait ce genre de truc, désirer ardemment quelque chose, et puis quand l'occasion inespérée se présente, la laisser passer sans m'expliquer pourquoi …
Je vous invite à votre tour à découvrir et rêver aux fantasmes murakamiens (ah oui et au passage, n'oubliez pas de demander au singe de Shinagawa de vous frotter le dos dans une source d'eau chaude, c'est extrêmement relaxant. Vous verrez, il a une conversation très intéressante et aime les symphonies de Bruckner) !
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Haruki Murakami nous livre huit nouvelles , inspirées de son parcours de vie et dès les premières lignes, ses lecteurs assidus vont retrouver tout ce qui caractérise le talent de ce maitre.
Une écriture fluide , poétique, des personnages qui se questionnent, l'empreinte onirique omniprésente, le fantastique pointant le bout de son nez. Des héros du quotidien , des vies que certains diraient étriquées .
Pas de doute, ce recueil est un bon condensé du talent de cet auteur.
Un peu comme dans l'Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, c'est une part de lui même qui nous est dévoilée.

Alors pas de place pour le footing , mais le jazz, et la musique en général, et le base ball sont bien présents.
Et comme d'habitude , dès que l'intrigue s'installe , elle s'enveloppe de cette brume qui police les émotions, atténue la douleur et magnifie le texte .

Murakami est un maître, ou un génie (moi je ne sais pas mettre de la brume autour des mots :)!) , il nous invite ici dans sa famille, il nous invite à rencontrer quelques femmes de sa vie , à magnifier la laideur , et à rêver avec un singe parleur .
il nous renvoie aussi à notre enfance , ce moment magique que l'on garde en nous et qui serait insignifiant pour tout autre individu. Notre moment, celui où un père a eu un geste banal qui nous a marqué à vie ou je ne sais quoi.
Je ne vais pas ici vous résumer les huit nouvelles ni les classer . Si je devais en mettre une en exergue , ce serait la plus longue, with the Beatles où Murakami revient sur un amour de lycée .
Recueil incontournable pour les fans de l'auteur , Première personne du singulier offre une porte d'entrée très accessible , mais surtout très représentative du talent de Murakami.

Un immense merci à Babelio et aux éditions Belfond pour leur confiance.
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Voyage dans l'univers murakamien, en classe ‘'nouvelles'' et en huit escales. Un recueil qui parle, entre autres choses, de rencontres, de mémoire, d'amour, de musique et de sport. Des femmes croisées quelques secondes ou dont il fut l'ami ou le petit ami, un vieil homme énigmatique sur un banc, un singe doué de la parole dans une station thermale…Murakami se dévoile mais est-il ce narrateur qui parle à la première personne du singulier ? A-t-il fait l'amour avec une poétesse qui criait le nom d'un autre homme pendant l'orgasme ? A-t-il publié à compte d'auteur un recueil de poèmes magnifiant les joueurs de son équipe de base-ball préférée ? Existe-t-il, quelque part dans la préfecture de Gunma, un singe qui vous frotte le dos en vous racontant son amour pour les femmes ? le base-ball, le jazz, la musique classique, les Beatles, la bière brune, l'écriture sont autant d'indices qui tendent à prouver que Murakami a puisé dans ses propres souvenirs pour écrire la vie dans toute sa banalité, les routes que l'on choisit de suivre, les rencontres a priori insignifiantes qui marquent pour toujours, le masque et le costume que l'on revêt pour faire face aux autres. Mais bien sûr, sous la simplicité du propos, se cachent le rêve, la magie, le fantastique propres à l'auteur.
Un recueil à l'écriture sobre et mélancolique qui nous emmène dans les souvenirs de Murakami. Ou dans les méandres de son imagination… ?

Je remercie Babelio et les éditions Belfond.
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Dans ce recueil de huit nouvelles, le narrateur, un homme âgé (l'auteur peut-être?*), se raconte à travers autant de souvenirs. Des souvenirs de rencontres qui remontent à l'adolescence ou à l'âge adulte, qui ont duré quelques secondes ou plusieurs mois : une jolie lycéenne, un vieil homme sur un banc, une femme laide mais très séduisante et charismatique, une inconnue dans un bar qui l'agresse verbalement, un singe doué de parole. Il y a aussi une nouvelle sur le base-ball, sport préféré du narrateur, et son équipe favorite dont les résultats sont peu brillants, et une autre sur un disque de bossa-nova qui aurait pu être l'oeuvre de Charlie Parker. Autant d'histoires qui ont façonné le narrateur et qui le décrivent en creux, puisqu'il y est question du sens de l'existence, d'amour, d'apparences, de masques et d'identité, de goûts et de passions. Ces histoires nostalgiques seraient relativement banales si, pour la plupart d'entre elles, à un moment de leur déroulement, la mécanique de l'ordinaire ne s'enrayait, si un bug infime ne se produisait pour provoquer une distorsion de la réalité, certes minime mais qui suffit à faire glisser le récit dans l'étrange et le fantastique.

Je ne suis pas assez familière de l'oeuvre de Murakami pour savoir si ce sont ses genres et thèmes de prédilection, ni pour comparer la qualité d'écriture de ces nouvelles avec celle de ses romans. Ici, j'ai apprécié le style fluide, sobre, poétique et élégant, mais la veine onirique m'a déroutée (en fait elle me déroute chez la plupart des auteurs – je dois être trop cartésienne). Une lecture agréable, donc, mais qui m'a peu touchée et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

*Rien n'est moins sûr, à la fin du livre, l'achevé d'imprimer indique que « Ce livre est une oeuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont le fruit de l'imagination de l'auteur ou utilisés fictivement. Toute ressemblance [...] serait pure coïncidence ».

En partenariat avec les Editions Belfond via Netgalley.
#HarukiMurakami #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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D'abord, j'aimerais confier une expérience curieuse que j'ai faite cette nuit, vraiment dans l'esprit de l'univers d'Haruki Murakami. Je venais de terminer la nouvelle" With the Beatles", qui m'a beaucoup plu...et je me suis endormie. J'ai alors rêvé d'une japonaise en kimono , à l'étage d'une habitation, un homme était près d'elle et elle a soulevé un pan de son vêtement. Il a pensé ( comme un narrateur dans un roman) que le mouvement de son kimono dégageait des senteurs de prunier...

Je me suis souvenue de ce rêve étrange, avec l'impression d'avoir été entre veille et sommeil...distorsion du temps, un thème fétiche de l'auteur. Ces huit nouvelles sont tout à fait le reflet de ses obsessions personnelles: les souvenirs d'adolescence nostalgiques, l'intrusion du surnaturel au sein du quotidien, la quête d'identité, les incertitudes concernant autrui et soi-même, la mort, les atmosphères oniriques. On retrouve aussi son amour de la musique, de certains sports comme le base-ball.

Mais l'auteur, même si ces textes semblent autobiographiques ( il parle clairement de lui et de ses premiers succès d'écrivain dans" Recueil de poèmes des Yakult Swallows"), brouille toujours un peu les pistes, nous laissant entendre que certains souvenirs sont quelque peu modifiés, voire en partie inventés.

C'est effectivement une bonne entrée en matière pour qui veut découvrir cet auteur atypique et si attractif. Une curiosité pour ceux qui le connaissent déjà. Je préfère néanmoins ses romans.
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Huit nouvelles écrites à la première personne du singulier relatent des rencontres, des aventures que je ne peux m'empêcher vécues par Haruki Murakami.
À la lecture de Première personne du singulier et Abandonner un chat j'ai l'impression que l'auteur se livre de façon plus intime.
Très fan, je suis toujours à l'affût de nouveaux romans édités en français.
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Huit nouvelles qui évoquent les souvenirs d'un homme. Les souvenirs anodins, quand ils reviennent toquer au présent, ont parfois plus d'impact que les grands évènements de la vie. On ne sait jamais comment ni pourquoi ils ressurgissent.

À la première personne du singulier, Murakami nous ouvre ainsi un morceau de son univers. le germe fantastique y est bien ancré, mais peut-être tout simplement parce que la vie porte en son creux une note fantastique, pour qui sait fermer les yeux et se laisse glisser sous la vague.

"Des évènements inexplicables, illogiques, mais qui parviennent pourtant à vous bouleverser. Quand ils surviennent, je crois que nous devons juste fermer les yeux, ne penser à rien et les laisser passer sans rien faire. Comme si nous glissions sous une énorme vague."

Les femmes, la séduction de la laideur ou le masque de la beauté, les costumes pour se perdre en quelqu'un qu'il n'est pas, la musique classique et le jazz pour toucher la magie, le base-ball pour apprécier d'être un bon perdant, le singe qui lui parle d'amour et d'identité.

La confession du singe, La crème de la crème et With the Beatles sont les nouvelles qui m'ont le plus happée.

Je remercie Babelio et les Éditions Belfond pour ce recueil de nouvelles fantastiquement autobiographiques, à l'image de son auteur.

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