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sur 1077 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Keiko Furukura a , dès son enfance, eu une attitude qu'on pourrait qualifier de subversive, mais disons surtout très choquante quand la société japonaise où les normes sont très strictes. Si au moment de la narration elle travaille dans un "konbini" (forme japonisée du mot américain "convinience store" ou "supérette en français) quand elle évoque ses quelques souvenirs d'avant le konbini, le lecteur comprend qu'elle a toujours été en décalage avec les autres. Si elle soulevait de manière peut-être maladroite et déroutante des paradoxes de la société japonaise, cela ne pouvait pas donné lieu à un débat : il faut rentrer dans le rang, dans la case qui est attribué à chacun, c'est tout ce qui compte.
Face à cette injonction au conformisme, elle préfère alors rester mutique et ne s'exprimer que dans des contextes très balisés, et pour cela le konbini est l'endroit idéal. L'attitude aseptisée, presque robotisée attendue d'elle en tant qu'employée du konbini la rassure. Contrairement à son rôle dans la vie, les attentes du konbini lui apparaissent logique et avoir du sens.

J'ai lu ce petit roman car il avait été évoqué par une participante d'un club de lecture local, je pensais y découvrir un récit sur le monde du travail mais que nenni ! Ce livre est en fait le récit d'une jeune femme qui ne trouve pas sa place dans un monde dont elle n'a pas les codes. L'enjeu principal est donc la critique des rôles "utilitaires" et réducteurs par lesquels les Japonais et Japonaises sont toujours définis aujourd'hui. Une vision réductrice et surtout très archaïque qui contraste avec l'époque moderne symbolisé par cette supérette où les marqueurs sociaux traditionnels ont bien moins de prises, ce qui permet au personnage principal de s'épanouir - d'avoir sa version à elle de "la pièce à soi".

Cette lecture fut certes rapide mais elle n'aura pas été particulièrement agréable pour moi du fait que les thématiques m'ont parues réchauffées (malgré l'originalité et la place du lieu comme personnage) et la seconde moitié, pourtant plus dynamique grâce aux dialogues m'a carrément ennuyée.
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Konbini, de Sayaka Murata, raconte le quotidien de Keiko, célibataire de trente-six ans, et inadaptée sociale. Alors que toute japonaise de son âge devrait être mariée ou avoir un emploi stable, Keiko travaille depuis dix-huit ans comme vendeuse à temps partiel dans un konbini, sorte de supérettes japonaises ouvertes 24/7.

Les codes rigides qui régissent la société japonaise sont un thème intéressant, qui revient souvent dans la littérature de ce pays, mais généralement traité en arrière plan. Ici, il n'est question de rien d'autre.
J'ai eu du mal à entrer dans ce roman, pourtant très court et très facile à lire. Je n'ai pas ressenti d'empathie particulière avec le personnage principal, alors qu'il me semble que ce devait être l'intention de l'auteur. du coup, difficile d'apprécier cette histoire où il ne se passe pas grand chose.

J'ai voulu essayer quelque chose de différent de mes lectures habituelles, et ce fut le cas, mais ce n'était pas une très bonne pioche.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un tout petit livre sur le choix d'être soi, de vivre sa vie comme on l'entend et ce, malgré les on-dit. C'est pas mal.
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Premier roman que je lis et je dois dire que ce livre m'a déconcerté, car je n'ai trouvé grand intérêt à cette lecture. Heureusement, le livre est court.
C'est une critique du formatage des vies au Japon et cela est fait de façon assez artificiel.
Je ne comprends pas le succès de ce roman, mais à chacun ses goûts !
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Pour ce petit livre de 146 pages, je vais être à contre courant des critiques plutôt élogieuses et du succès rencontrés. Je n'ai clairement pas accrochée du

Keiko femme de 38ans s'épanouie dans son petit kombini (équivalent d'une supérette) : elle y est efficace et reconnue pour son professionnalisme. Toute sa vie est réglée par cette activité : son hygiène de vie, son quotidien, ses relations aux autres… Un peu décalée dans son comportement et sa psychologie, elle a su compensé ses difficultés relationnelles en mimant les attitudes de ses collègues. Pourtant, cet équilibre va être bousculé par un nouvel arrivé

Malgré que ce roman soit court, j'ai eu beaucoup de mal à le finir. Je m'y suis ennuyée ferme; seule l'apparition du nouveau venu, antipathique à souhait, a mis un peu de sel dans ce récit. Je comprend la volonté de l'auteure de rendre le texte ordonné et ritualisé pour décrire un quotidien répétitif mais rassurant pour le personnage principal. Keiko a clairement des aspects autistiques: ritualisation de son quotidien, difficulté à interagir de façon spontanée, impossibilité à comprendre d'autres modes de fonctionnement psychologique que le sien. Ce roman à la première personne est assez réussit de ce point de vue là. La couverture est très kawai et donne envie. Mais alors la description très (trop) minutieuse de ces activités au kombini fut assez pénible.

A chacun de faire son propre avis sur ce roman.
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Depuis plusieurs mois, je m'intéresse de plus en plus à la littérature japonaise.

Si j'ai découvert de très beau roman, très poétique, celui-ci n'en a pas fait partie.

J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage principal que je ne comprenais pas et pour lequel je n'ai pas ressenti d'empathie.
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Je n'ai pas apprécié ce livre. Je ne lui donne que le prix d'achat. c'est l'histoire d'une vendeuse qui a commencé à travailler pour un job étudiante dans une superette et qui 20 ans plus tard y travaille toujours (on pourrait trouver ce livre chez MacDo, comme cadeau teenager). cette personne est frappé d'un handicap. Elle souhaite se confronter avec la normalité ( ou plutôt les autres) mais le monde ( le sien et celui des autres) est si opaque que c'est impossible. Sur ce terrain, l'auteure développe des réponses pour sortir de ces enfermements de l'individu et de la société comme le rêve, les liens familiaux, le bouc-émissaire, le travail...
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J'ai entendu une critique de ce livre et connu son existence dans « le masque et la plume » sur France Inter. J'ai été intéressée et intriguée. J'avais lu il y a longtemps «  les tribulations d'une caissière » en France qui ne m'avait pas transcendée mais que j'avais trouvé intéressant sociologiquement. J'ai donc commandé celui-ci et alors qu'il est très court et composé de nombreux dialogues, je n' ai pas dévoré et l'ai lu étonnement sans plaisir. le style ou le fait qu'aucun personnage ne m'a retenue, la difficulté que j'ai rencontrée à croire en cette histoire, un certain détachement ambiant, je ne sais pas dire mais j'ai été déçue… néanmoins sociologiquement là encore c'est intéressant.
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LA FILLE DE LA SUPÉRETTE de Sayaka Murata

Une lecture répétitive et décevante. Il m'est difficile de croire que cette histoire, intéressante mais qui est loin d'être un chef-d'oeuvre littéraire, ait connu pareil succès. À mon avis, le personne centrale, Keiko, n'est pas suffisamment développé sur le plan psychologique tandis que celui de Shiraha m'a semblé peu crédible.

Selon la critique de Rilakkuma (sur Babelio), la traduction du roman en français ne rendrait pas justice à son auteure, comme quoi il ne suffit pas de connaître une langue pour en transmettre toutes les subtilités.
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Un roman contemporain mais une lecture répétitive. Je l'ai pris par rapport à l'engouement derrière ce livre. J'ai apprécié le décor japonais. C'est l'anticonformisme qui est ici présent, la difficulté d'être différent des autres, ne pas vouloir rentrer dans les cases exigeantes de notre société.
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