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3,57

sur 1081 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Konbini Sayaka Murata nous offre une immersion dans une société japonaise rigide, codifiée. Gare à celui qui ne se plie pas aux didacts traditionnels. Une jeune femme doit créer une famille, avoir des enfants et un époux qui gagne confortablement sa vie. C'est son rôle !
Keiko , vous l'aurez compris, ne coche aucune de ces cases.Elle occupe depuis 18 ans un emploi à temps partiel dans un konbini. Elle est une employée exemplaire, elle ne vit que pour son travail. Que lui importe si sa vie sociale se résume à rien , elle a le Konbini.
Quand elle croise la route de Shuraha, elle croit pouvoir franchir le pas de la normalité ... mais rien n'est moins sur face à un homme aussi "anormal" que lui.
Je referme Konbini songeuse. Plus documentaire que roman, ce texte distille une petite musique aussi triste que désolante Peut on s'illusionner et imaginer que cette situation n'existe qu'au Japon ? j'en doute...
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Je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette lecture. L'univers de la supérette où travaille notre protagoniste est extrêmement artificiel — comme le sont devenus beaucoup de nos magasins ces derniers temps— et j'ai trouvé le roman à son image: sans style, sans personnalité, sans âme en quelque sorte. Je vois bien que son autrice veut nous amener à prendre conscience du formatage de nos vies par la société (c'est probablement particulièrement prégnant au Japon) mais c'est fait sans aucune subtilité: on est loin du talent d'Aki Shimazaki et je comprends mal le succès de ce petit roman. Heureusement, il est court…
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Petit ovni littéraire japonais !

Ce court roman décrit la vie d'une jeune femme employée dans une supérette. Elle ne se sent pas comme les « autres ». Elle ne ressent pas les mêmes émotions et n'a pas forcément les mêmes réactions. Alors elle copie le comportement de son entourage et choisit une vie routinière dans une petite supérette afin de ne pas se faire remarquer, répondant à l'adage « Pour vivre heureux vivons cachés ». Jusqu'au jour où un autre hurluberlu vient travailler dans son magasin et rompt sa petite routine.

C'est donc un roman sur la différence et la difficulté de ne pas être dans la norme.
Ce n'est pas inintéressant et l'auteur traite son sujet de manière originale mais je dois avouer que cela ne m'a pas non plus passionné. Trop froid et bizarre, je pense, pour emporter mon adhésion.
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Est davantage un témoignage qu'on objet littéraire : le témoignage de la pression sociale au Japon, la pression de la normalité.
La narratrice :
- n'est pas mariée
- n'a pas d'enfant
- n'a qu'un travail temporaire dans un Konbini (le titre original du roman)

Elle n'a jamais réussi à comprendre les codes de la communication humaine.
Alors le konbini est pour elle le refuge parfait : tout est codifié y compris et surtout les interactions humaines.
Pas besoin de savoir comment saluer : le manuel, la formation, la répétition se chargent de vous l'inculquer.
Un travail aussi aliénant est pour elle un cadre structuré, rassurant.
Mais, mais la société, ses amies, ses proches ne peuvent accepter et comprendre.
Que lui reste-t-il alors comme solution ?
Le subterfuge, l'illusion, l'apparence de la normalité.

C'est un livre qui nous renvoie à nos propres comportements.
En lisant le récit, on est plein d'empathie pour la narratrice.
On se dit "mais accepter la telle quelle est !"
Mais somme-nous, suis-je, capables de laisser les autres, les différents vivre en paix ?

Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Retour de lecture de Konbini de Sayaka Murata qui a obtenu le Prix Akutagawa, (Goncourt japonais) 2016.

J'ai apprécié cette lecture, et découvrir par ailleurs cette auteure japonaise. Ce fut un moment bien sympathique. Un konbini est une supérette ouverte 24 h/24.
Quelle jolie plume ! Simple, fluide. Elle nous emmène dans le monde de Keiko Furukura employé dans un Konbini dans lequel nous Kekiko est totalement investi. Ce roman est un questionnement quant à cette notion complexe : La normalité dans la société. Il décrit très bien cette pression aux gens dit "différents" à devoir s'adapter, au risque même de souffrir, pour s'intégrer et ainsi ne pas être éliminé. Il met en lumière la rigidité des mentalités dans la société japonaise, et le schéma à suivre afin d'avoir comme étiquette « a réussi » « a échoué ». Les notes d'humour qui ponctuent le roman sont délicieux, mais nous amène à bien des égards à des interrogations sur ce besoin constant de ressembler à l'autre, sans pouvoir être réellement soit même .

Notre héroïne doit mettre des masques, empreinte des intonations de voix de ses collègues, pour se fondre dans la masse, elle multiplie les efforts mais en vain. de toute évidence elle semble être atteinte d'un trouble comportemental s'apparentant à l'autisme. Je qualifierai ce romand d'anti-conformisme et nous interpelle quant à la place de cette fille de la supérette. Il souligne l'injustice mais aussi la pression sociale du paraitre au détriment du bonheur personnel.

Ce fut une très belle découverte !
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Je suis tombée sur ce livre par hasard. J'ai eu envie de le lire en voyant qu'il avait eu l'équivalent du Prix Goncourt japonais. Je ne vais pas parler de l'histoire qui a été très bien détaillée sur plusieurs posts ici.
C'est un livre à la fois drôle, grinçant,, cruel parfois, sur la place de l'individu japonais dans la société, sur le droit à la différence... ou pas...sur les clichés et les traditions ancestrales sur la place de la femme dans la société japonaise. j'ai trouvé qu'il s'agit d'une fresque intéressante de la société japonaise. Mais je me suis un peu ennuyée.
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Après «marche ou crève», voici «marche comme tout le monde, ou crève». Avec un Konbini comme une métaphore de la société.

Et pour être normal, il faut un travail, un mari et des enfants. Et vite! Et démerde-toi pour trouver ça!

C'est drôle et affligeant, c'est une ode à la différence, un cri :
- Laissez-moi être qui je suis!
Lien : http://noid.ch/konbini/
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Keiko, 36 ans travaille comme vendeuse dans un konbini, c'est l'équivalent d'une supérette ouverte 24h/24.
Keiko n'est pas comme les autres, elle ne rentre pas dans les cases.
On comprend assez vite qu'elle a une différence qui ressemble à de l'autisme (ce n'est pas précisé dans le roman.).
Keiko n'est pas mariée et tous cherchent à la caser. Keiko passé son temps à faire semblant pour qu'on la laisse tranquille...

Un roman sur la différence sur le fonctionnement de la société japonaise.

Vu les réactions de Keiko, le roman est assez drôle. Certaines pratiques sont très étranges et les femmes subissent une grande pression si elles ne rentrent pas dans le moule !
Très intéressant mais aussi très surprenant, déconcertant. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Keiko, je suis restée en retrait.
La fin est trop rapide, dommage.
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Keiko Furukura est une jeune femme de 36 ans qui travaille dans un Konbini, une supérette ouverte 24h/24h.
Elle y travaille à temps partiel depuis son ouverture il y a 18 ans et ne pense absolument à changer de travail.Son entourage et même ses collègues s'inquiètent de ne pas la voir évoluer. Car être employée dans un konbini n'est pas considéré comme un vrai travail au Japon. C'est l'équivalent des jobs étudiants que nous connaissons.
Mais Keiko, est une jeune femme en marge de la société. Elle ne cherche ni à trouver un mari, ni à trouver un "vrai travail".
Mais lorsque sa route croise celle de Shirara, un nouvel employé du konbini, 35 ans et aussi en décalage de la société, sa vie va être bouleversée.

Konbini/La fille de la supérette est un petit livre facile à lire. J'ai surtout aimé la première moitié de ma lecture. Découvrir l'atypique Keiko et son quotidien au konbini, ses efforts pour paraître normale"...La deuxième moitié du livre m'a laissé quant à elle plutôt dubitative. Shirara est clairement un jeune homme qui profite de la faiblesse et de l'inexpérience de Keiko. Et le pire, c'est qu'il énonce clairement ses intentions.
J'ai eu envie de secouer la jeune fille et de lui dire "ne vois tu pas qu'il se fout de toi"!!

Grâce à ce livre, j'ai été pour un court moment immergée dans la société nipponne, très différente de la nôtre
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Sayaka Murata, Konbini- 2016

Ce court roman japonais a remporté le prix Akutagawa en 2016 et un immense succès au Japon. le propos est simple : une vendeuse de supérette trouve un sens à son travail même si pour nous, il semble qu'il y ait plutôt là aliénation. C'est pourtant cette humble condition qui poussera le personnage à s'affirmer finalement et à trouver un sens à sa vie, elle qui a vécu une enfance hors norme.

J'ai mis un peu de temps à apprécier l'oeuvre, mais il y a là de belles réflexions sur la normalité sociale et ce que les autres semblent attendre des hommes et des femmes qui gravitent autour d'eux. Un livre pour reconnaître et accepter les différences, mais peut-être pas n'importe laquelle ! Ce n'est pas un coup de coeur pour moi, juste une belle réflexion sur les rôles appris.
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