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Punk Rock Jésus est une merveille. Je sais, encore un superlatif utilisé pour tout et n'importe comment. N'empêche, c'est une putain de bombe !!! Boum…
Pêle-mêle vous y trouverez une charge réjouissante contre la télé réalité et ces dérives, ou cynisme, mensonges et manipulations sont monnaie courante pour satisfaire le Dieu Audimat, une réflexion sur la religion, et l'extrémisme religieux, sur la science et les manipulations génétiques. Ajoutez-y du suspense, de la violence, de l'amour et vous avez déjà les ingrédients pour faire un sacré cocktail. Encore faut-il doser le tout avec brio et finesse, c'est ce que fait magistralement Sean Murphy avec son roman graphique.
Chaque personnage possède assez d'épaisseur pour les rendre tantôt insupportables tantôt sympathiques. de Thomas garde du corps en quête de rédemption, à Gwen jeune femme détruite par la manipulation du producteur, du Dr Sarah Epstein scientifique lucide mais dépassée par le déferlement médiatique (le clonage de Jésus à partir de son ADN). Jésus lui- même en rébellion devant cette mascarade insupportable. Un scénario abouti, un graphique au diapason, Sean Murphy nous offre une réflexion sur notre époque inquiétante et lucide avec des questions qui dérangeront certains. En tout cas, impossible d'être insensible à ce travail en tout point remarquable. Punk Rock Jésus est une merveille, je vous dit !!!
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Cette critique sociale dans laquelle S. Murphy scénarise (et dessine) un monde régi par le fric et les médias nous ouvre les yeux et l'esprit... qui se révolte !

Ça me chatouillait bigrement de crucifier, tête en bas avec deux douzaine de gros clous, l'abjecte individu (évidemment) riche, influent et sans états d'âme, qui réalise le plus grand réality-show télévisuel du siècle en appâtant le populo avec un clone de Jésus-Christ ("graine" de JC, ponctionnée sur le suaire de Turin et implantée dans une jeune vierge blonde (!), embauchée et remodelée pour les circonstances).

J'ai jubilé quand JCII (rebaptisé Chris), après une jeunesse surprotégé sous "bulle" médiatisé et un endoctrinement chrétien à la sauce créationniste, se révolte enfin à l'âge de quinze ans ! Ça ne se fera pas sans un peu de pétage de plombs et les résultats sont pour le moins explosifs : les dessins en noir et blanc en témoignent.

Et alors mon coeur de femme a battu plus vite (que voulez-vous..."la chair est faible") pour le garde-du-corps de Chris : un ancien "soldat" de l'IRA qui croyait se battre pour ses croyances et qui, pétri à souhait par ses (faux) pairs, est devenu un homme introverti et taciturne, mais toujours fidèle à ses promesses...

Cet album est avant tout un anathème virulent (sans toutefois dépasser les limites) contre cet Amérique béni-oui-oui, facticement chrétien et pudibond dans laquelle le sens même de conviction religieuse est financièrement et honteusement exploitée jusqu'au bout.

Quant à moi... j'ai privilégié la lecture des relations humaines : je me suis énervée, j'ai exulté, je me suis sentie fondre, je me suis sentie vivre... à travers des sentiments contradictoires... et rien que pour cela cette BD (comics) est une totale réussite !
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Punk Rock Jesus : un comics très punk, très rock et très « Jesus ». Peut-on faire une introduction plus simpliste pour un opus aussi classe ? Sûrement pas, d'autant que si le pitch de départ semble être bateau, le traitement de Sean Murphy est, lui, particulièrement travaillé et approfondi.

Fruit d'un travail de dix ans et résultat de l'expérience engrangée par son auteur durant ce laps de temps, le roman graphique Punk Rock Jesus se veut adulte, assumé et surtout profond. Après une première lecture aussi tendue qu'excitante, le pari est réussi. Et on comprend, maintenant que nous avons le plaisir et l'honneur de le découvrir en VF, pourquoi nous avons entre les mains un des deux hits de l'année 2012 aux États-Unis, aux côtés de Saga, par Brian K. Vaughan et Fiona Staples.
Alors de quoi s'agit-il ici ? de notre propre société tout simplement : entre téléréalité, écologie hypocrite, politisation religieuse et économie capitaliste à outrance. L'élément déclencheur, le clonage du Christ via le fameux Suaire de Turin, vient bousculer ou conforter à l'extrême certaines de nos mauvaises habitudes, mais cela est surtout un point de convergence ultime de nombreuses contestations actuelles. le récit parallèle sur l'Irlandais Thomas McKeal peut parfois être hors de propos, et pourtant tout cela se raccroche comme il faut, ou juste ce qu'il faut, quand arrive le dénouement.
Le raccourci peut être affreusement simpliste, une nouvelle fois, mais un clone de Jésus qui se nomme Chris et qui se lance dans une carrière de chanteur punk rock, c'est le coup de pied au cul métaphorique donné à la représentation actuelle du monde. Et ça fait véritablement du bien de lire ce genre de choses. Même si la culture punk et ses revendications ont beaucoup perdu de leur entrain ces dernières années, il est clair qu'un bout coup de pied dans la fourmilière nous remettrait sûrement les idées en place. Sean Murphy joue incroyablement bien sur cette corde sensible afin de retourner contre les religions, les médias et toute forme d' « abrutissement des masses » leurs arguments souvent bien bidons ; les meilleurs moments tiennent sûrement à un triptyque simple et formateur : les pseudo-débats dans les médias, l'apprentissage de l'histoire des sciences et de la religion par le jeune Chris, et enfin ses revendications quand il s'affiche devant le monde entier. Nous retrouvons d'ailleurs ici l'aspect « jeunesse débridée » déjà bien présent dans Off Road qui paraîtra incroyablement bête pour certains peut-être, mais qui, pour moi, est l'étincelle nécessaire à chacun pour se lever tous les matins et affronter nos petits problèmes quotidiens.
Si l'ensemble de l'intrigue est prenante à souhait, le dessin de Sean Murphy ravira ses fans de toujours et pourrait largement convenir à de nouveaux adeptes du genre. Ses visages triangulaires sont particuliers et presque hargneux ; ses scènes d'action, malgré quelques cabrioles exagérées, sont dantesques de violence et d'atrocité ; quant au grisé habituel de son trait, il se fond, la plupart du temps, dans les mines décontenancées de ses personnages bien souvent pris en flagrant délit de tristesse. Point de couleurs ici, mais ce n'est pas pour autant un problème, car qu'aurait pu apporté la colorisation en plus : nous avons déjà toute la force du trait de l'auteur pour nous signifier combien chaque scène est prenante et combien le drame appelle encore et toujours le drame. Et si quelques scènes mineures auraient pu mériter certains détails supplémentaires, il va sans dire que Sean Murphy fait partie des meilleurs dessinateurs du moment.
D'une certaine façon, et d'un point de vue tout à fait personnel, nous avons là une version très punk, très revendicatrice, de L'Évangile de Jimmy, par Didier van Cauwelaert qui m'avait tout autant touché. C'est avec ce type de comics que nous pouvons nous dire que les romans graphiques sont loin d'être morts (en comics, car en franco-belge, ils se portent déjà bien mieux de toute façon) et le fait qu'ils se lisent seuls, sans appartenir à une série, n'est pas un défaut, bien au contraire.

Un volume de grande classe donc, qui fait tant réfléchir sur la bêtise de nos civilisations qu'il nous faudrait bien plus de bandes dessinées de ce genre. L'intrigue comme les images résonneront dans votre esprit bien après la lecture...
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Tous les sujets sont abordables pour la téléréalité ! La maison de production Ophis promet un thème jamais encore vu : le clone de Jesus Christ, il est de retour !! Il sera créé à partir de l'ADN prelevé sur le saint suaire. Les conditions sont loin d'être idéales lors de ce clonage et c'est la mère de Chris, clone de Jésus, qui en subira la première les conséquences. L'enfance de Chris est difficile pour lui coincé entre la direction qui veut lui dicter ses paroles et ses proches. Beaucoup aimé que Sean Murphy aborde Punk Rock Jesus avec ce monde brut où l'argent est roi et où on se sert de la religion pour gagner l'opinion du peuple. Des oppositions, des revendications, des menaces et ce rock choisi par Chris pour se défendre de tout ça... Ce n'est qu'une fiction et pourtant !
C'est un lecteur inconnu qui me l'a recommandé alors que j'avais seulement touché la tranche du livre en bibliothèque, j'ai décidé de lui faire confiance (merci !). Un BD à découvrir surtout pour les dessins plein de caractère de Sean Murphy.
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Après « Off Road », oeuvre de jeunesse du désormais célèbre Sean Murphy, c'est au tour de « Punk Rock Jesus », considéré comme LE chef d'oeuvre du scénariste/dessinateur, de se voir publier en un seul et magnifique volume par les éditions Urban Comics. le concept est simple et repose sur l'idée qu'à partir de l'ADN prélevé sur le suaire de Turin, un grand groupe américain serait parvenu à créer un véritable clone de Jésus Christ, nouvelle vedette de la plus grande émission de télé-réalité jamais produite. C'était toutefois sans compter sur le caractère rebelle du jeune Chris, athée convaincu et passionné de musique, qui tentera par tous les moyens de se libérer de cet encombrant héritage qui est le sien. Avouez que l'idée ne manque pas de panache ! le résultat est absolument bluffant, Sean Murphy nous offrant une histoire à la fois originale, captivante et surtout d'une qualité de réflexion remarquable. Tout au long de ces six chapitres correspondant chacun à une période ou un moment clé de l'histoire de Jésus et de son clone, l'auteur pointe ainsi du doigt les plus grands fléaux de nos sociétés occidentales actuelles : le fanatisme religieux et le « divertissement à la dérive ».

S'il n'y aurait qu'un message à retenir de ce « Punk Rock Jesus », ce serait sans aucun doute celui-ci : nous sommes, chacun, les seuls maîtres de notre destin. En faisant de ce soi-disant clone du « fils de dieu » un athée pur et dur, Sean Murphy dénonce avec virulence mais intelligence les nombreuses incohérences et surtout le caractère souvent extrême des grandes religions monothéistes, à commencer évidemment par l'église catholique qui en prend ici pour son grade. « La religion est dangereuse. Elle entrave les progrès de l'humanité comme un cancer. C'est l'opium dégelasse du peuple (…) Allez tous vous faire foutre, Jésus vous hait ! » Difficile d'être plus clair. A travers cette histoire qui se déroule clairement dans une société future tout à fait crédible, c'est aussi le caractère nocif et manipulateur des médias qui est ici dénoncé. Sean Murphy fait ainsi rapidement naître chez le lecteur la dérangeante et inquiétante sensation que le concept développé ici pourrait parfaitement avoir sa place chez nous d'ici quelques décennies. Il suffit, après tout, d'allumer n'importe quel poste télévisé pour se rendre compte du niveau de bassesse auquel nous sommes d'ores et déjà tombé...

Le second point fort de l'oeuvre de Sean Murphy tient évidemment à la qualité de ses personnages : Thomas, catholique fervent et ancien combattant de l'IRA recruté en tant que garde du corps du jeune clone et de sa mère pour lesquels le colosse risquera tout ; Gwen, jeune américaine issue d'une famille pauvre embarquée dans cette aventure en tant que « mère de Jésus » par pure naïveté et dont on assiste avec tristesse à l'irréversible déchéance ; et bien sûr Chris, premier clone de l'histoire portant en lui tous les espoirs de millions de disciples, que l'on voit grandir et peu à peu plier sous le poids insoutenable que font peser sur lui plus de deux milles ans de croyance. Admirables ou faibles, attachants ou opportunistes, inconscients ou manipulateurs, les personnages de Sean Murphy se distinguent tous par leur remarquable complexité qui ne manquera pas d'émouvoir ou de révolter le lecteur. le petit supplément proposé en fin de volume dans lequel l'auteur nous expose la genèse de son projet et propose une bande-son idéale pour accompagner chacun des six chapitres de l'ouvrage est également un bonus appréciable, de même que la très belle galerie de couvertures qui clôt l'ouvrage.

Des personnages attachants et complexes, un concept original, des dialogues qui sonnent toujours justes, des sujets difficiles abordés avec intelligence : voilà tous les éléments qui font de ce « Punk Rock Jesus » un véritable coup de coeur que je ne manquerai certainement pas de relire un jour. N'hésitez pas à franchir le pas, voilà bien une lecture que vous ne regretterez pas !
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Dessin acéré et contrastes élevés, c'est nerveux et tout en angle, frénétique et sauvage.

Que cette BD est cathartique...

Sous la violence et la révolte, les interrogations. Sur la foi et ses objets, les vieux dogmes que sont les religions recyclés dans la nouvelle Eglise Télévisuelle du Saint Divertissement, toujours plus loin, toujours plus fort, sans limite ni moral, seul compte l'audimat et les revenus publicitaires. On vend de l'espoir, de la discorde, de la polarisation à outrance et de la souffrance, pour toujours plus de consommation. L'humain est un jouet, ses mythes des gimmicks.

Christ cloné, ressuscité par la science pour être un objet de télé-réalité sera le pourvoyeur du rationnel, sauf s'il échappe à ses créateurs. Est-ce écrit dans ses gènes qu'il s'opposera toujours à la pensée et aux valeurs de son époque ? Et pour bouger les foules, quoi de mieux qu'un punk rock iconoclaste et nihiliste.

Plus malin qu'il n'y parait, outrancier mais profond, Punk Rock Jesus est de ses oeuvres qui sous le coup d'une exagération ne tombent pourtant pas loin des réalités. Si le clivage rationnel contre spirituel n'a jamais autant secoué nos sociétés, il est bon de grossir le trait pour se rendre compte des excès dont en sont capables les tenants les plus durs. En sous-texte, un monde désespéré malade de ses abus, un monde qui cherche à se réenchanter dans l'absolution de ses conneries.

Jésus Christ vous hait, les mecs, préparez vous à la damnation.
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Punk Rock Jésus.... Ou le comic où tu aimerais bien faire Oi ! Oi ! Oi !... mais que tu peux pas en fait....

Alors là, c'est très bizarre.... Parce que oui c'est plutôt bon, même très bon et pourtant, cinq étoiles non... et la quatrième n'est pas si évidente non plus pour moi... Mais je la mets quand même parce que bon... Je suis une lectrice chiante et je le sais...

Alors oui c'est très bizarre, mais je sors de cette lecture, avec une envie de dire des choses dithyrambique sur ce comic, et pourtant non... un truc m'arrête... un truc que j'arrive même pas bien à définir...
Parce que niveau dessin c'est plutôt bon, bien, ce noir et blanc... j'aime le noir et blanc, un côté le noir et blanc ça triche pas... Et là, ouais bien, y a des cases qui claquent !! Et sacrement d'ailleurs !!
Bien pour les décors, bien pour certains perso... Mais juste pour les émotions exacerbées, pour les trucs plus subtils ça coince un peu.. à mon avis, pour moi... Bon d'un autre côté ça s'appelle Punk Rock Jésus... de la subtilité je pensais pas en trouver des masses non plus...

Et pourtant, un récit intelligent, avec des dénonciations intelligentes, avec un constat, sans vraiment faire de sales amalgames.. non les sujets sont des questions existentielles... la question de la foi ( bon y avait Jésus dans le titre, on n'allait pas y couper non plus...)
La télé réalité, la connaissance, la science, l'argent l'enseignement ( et peu importe..), l'endoctrinement ( et là encore peu importe)... Nan des sujets plutôt intelligents, et amené d'une manière plutôt intelligente...
Des sujets qui m'ont ramené à Transmet, d'une certaine manière...
Mais au final, les sujets qui comptent sont toujours les mêmes... alors quoi ? Pourquoi ce ressenti que y a quelque chose qui va pas ?... qui manque... Que c'est bien.. que c'est bon, mais...

En fait je crois que c'est le Punk qui me gêne.... Ce comic n'a rien de punk... c'est pas parce que tu fais quelques allusions musicale, et que ton messie à une crête, et des bretelles que c'est punk.. qu'il l'est... d'ailleurs bien souvent y a Tank Girl qui est venue me faire un clin d'oeil, avec son petit sourire et son bazooka sur l'épaule...
Non... d'où mon sérieux manque de Oi ! Oi ! Oi ! au cours de ma lecture...

C'est pas punk pour deux ronds... ce côté paf prend-toi ça dans la face... cette énergie, cette violence, cette rage...
Enfin moi je l'ai pas ressenti... du tout... Même si a un moment tu te dis, enfin moi je me dis "ayé c'est parti ! chouette !"... et non ça dure pas... juste un zeste histoire de...
Y a même à un moment un côté lénifiant... ça manque d'uppercut dans les gencives...
Les personnages des clichés ( certes dans cette situation, assez crédible.. et puis de toute façon les clichés viennent bien de quelque part à la base...) mais des clichés quand même... du déjà vu.. un peu niais en plus, un peu cons quand même faut bien le dire... ce côté malgré ce qu'ils se prennent dans la face, encore étonnés du pire.. Bébé découvre le monde.. ça c'est pas super punk...
Le seul où là vraiment il aurait été intéressant de creuser.. bin non...
Même dans la violence, même dans la narration, dans l'histoire... toujours deux trois cases d'avances... et donc pas de surprise devant le scenar... un scenar, ultra convenu... avec des persos ultras convenus ( enfin pour moi) .
Et Ultra convenu quand tu t'appelles Punk Rock Jésus, bin ça fait un peu mal au cul....

Et heu... Transmet est mieux, bien mieux.... et puis Tank girl aussi... Elle c'est une Punk ! Une vraie !
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Je comprends que cette BD puisse plaire parce qu'il y est question de l'Amérique face à la religion et de musique punk rock et surtout de la télé-réalité et la manipulation. Pour moi l'histoire est un peu confuse avec Jésus qui revient sur terre après fécondation par une jeune vierge. Beaucoup de violence renforcée par un dessin noir et blanc épais. Toutes les critiques sont hautement élogieuses, pourquoi suis-je passée à côté ?
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Mais quelle critique sociale que cet album... une oeuvre qui dénonce la sur-consommation, qui crache sur les médias de masses qui mènent le monde et sur ce fric qui nous gouverne... Jusqu'où irons-nous avant de prendre le temps de réfléchir ? Jusqu'où irons-nous avant de soulever et de dénoncer le non-sens, parfois, des choix qu'une minorité fait pour une majorité ? Vraiment album qui décoiffe, qui fait réfléchir...
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Punk Rock Jesus est l'oeuvre qui a révélé Sean Murphy au grand jour.
J'ai toujours entendu beaucoup en bien de ce titre et cela fait longtemps que j'ai envie de le lire, mais son côté noir & blanc m'a toujours un peu freiné et j'ai sans cesse repoussé l'échéance.

Aujourd'hui je me lance !
Et que dire sur le titre ?
C'est tout simplement excellent !

Tout d'abord je dois vous dire que ni le titre ni la couverture ne rendent hommage à la grande qualité de l'oeuvre.
En effet, s'il y a bien un côté punk dans le récit, il intervient assez loin dans le récit et n'est pas l'élément le plus important.

Nous allons suivre ce qu'on nous sert comme étant un clone de Jesus à travers une émission de téléréalité. Que les gens vois cela en bien ou en mal, l'important c'est que cela fasse du bruit et de l'audimat.
Ainsi, cette émission de téléréalité va rechercher une jeune femme vierge pour qu'elle soit la mère porteuse de ce Jesus n°2, et filmer la vie de cet enfant et son évolution pendant de nombreuses années.

A travers cela, Sean Murphy nous parle de religion, de science, de communauté sectaire, des méfaits de la téléréalité... de nombreux thèmes qui feront réfléchir le lecteur sur les différents dangers qu'ils peuvent représenter.
Un récit qui nous interpelle et que j'ai trouvé vraiment très bon.
Petit point négatif pour moi, et c'est un partit pris de l'auteur, je veux une version couleur !
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