Ce roman, sorti en Mars 2014, est l'un des premier de l'auteur que nous ayons lu, et autant dire qu'il nous a mis dans le bain tout de suite! Nous avons choisi de vous en parler aujourd'hui, car c'est un peu avec ce livre que nous avons découvert
Guillaume Musso.
Il n'y a pas à dire, mais
Guillaume Musso a l'art et la manière de nous mener sur des fausses pistes. Rebondissements multiples, jeux de pistes, mésaventures, sont les maîtres mots de cette histoire. Tout le long du roman, nous avons essayé de dénouer le fil de l'histoire et d'en deviner la fin. Chaque fois, nous nous sommes égarées.
L'intrigue nous a tenu en haleine, nous a déstabilisées, pour finalement chambouler nos intuitions et nos certitudes.
L'idée de départ est originale : Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz, se réveillent sur un banc, liés l'un à l'autre, dans
Central Park, à New York.
Tout de suite, l'intrigue s'installe, et devient de plus en plus haletante au fur et à mesure qu'on les tourne.
La suspicion s'immisce entre les deux protagonistes, en meme temps qu'elle s'immisce dans nos esprits. Alice peut-elle faire confiance à Gabriel ?
L'auteur nous ballade, non seulement dans un décor qu'il semble connaître et qui est parfaitement bien décrit (on s'y voit completement), mais de (fausses) pistes en retournements de situation. On se laisse emporter par le récit et l'écriture fluide. Il s'agit d'ailleurs dune histoire qui se lit tres vite, un vrai page turner.
On se laisse piéger au jeu des questions et des doutes, et les personnages révèlent au fil des chapitres leur part de mystère.
Guillaume Musso sait les rendre aussi attachants que complexes. Ses personnages sont aboutis.
Entre suspens et moments douloureux, entre espoir et désespoir, il nous divertit et nous émeut.
Puis, vient la révélation. Comme à chaque fois, elle est Ô combien surprenante ! Et finalement, toutes les pièces s'emboitent, s'encastrent... et on comprend finalement.
Nous avons pu apprécier le talent de
Guillaume Musso, à notre sens, maître du suspense à la française... et ça ne date pas d'hier!