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3,84

sur 3846 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour la catégorie "Lire un livre dont le titre est une question", seulement deux livres de ma pal correspondaient, et deux livres du même auteur. J'ai donc fait un "plouf-plouf", et c'est "Que serais-je sans toi ?" qui a gagné. C'est le septième roman de Guillaume Musso, le sixième que je lis. On y reconnaît bien la patte de l'auteur : même procédé dans la narration, bon nombre de références culturelles (musicales essentiellement ici), bon nombre de citations de personnalités diverses, un peu de suspense, un peu d'amour, un peu de surnaturel aussi.

Martin Beaumont, capitaine de l'OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels), traque depuis un moment déjà Archibald McLean, voleur d'oeuvres d'art extrêmement doué et imprenable. Quand Martin comprend qu'Archibald compte voler "La clé du Paradis", diamant qui a une aura mystérieuse, c'est jusqu'à San Francisco qu'il le suit, là où il a perdu Gabrielle, l'amour de sa vie, treize ans plus tôt. Son enquête et sa filature le mèneront directement vers elle...

Comme dit plus haut, ce roman est bien signé Guillaume Musso, on y reconnaît ses habitudes de travail. Mélange de thriller et de romance, l'intrigue est par conséquent divisée en deux : le duel auquel se livrent Martin et Archibald D un côté, la relation amoureuse entre Martin et Gabrielle de l'autre. Ces deux aspects de l'histoire sont extrêmement liés et finissent par se confondre au fil de la lecture. Et c'est plutôt bien ficelé et bien amené. le mystère est relativement bien entretenu, sachant titiller notre curiosité tout du long.

Là où ça pêche un peu, c'est parfois le manque de crédibilité. Et je ne parle pas de la dernière partie, à la dimension quelque peu paranormale, qui est plutôt bien construite. Non je parle davantage du manque de crédibilité dans certains évènements, anodins la plupart du temps (bien que pas toujours) ou dans les relations entre certains personnages. Certains faits et réactions m'ont laissée dubitative, car peu logiques, peu en adéquation avec les circonstances, ou encore trop faciles.

En revanche, les personnages sont assez bien creusés, bien campés également. L'auteur s'attarde même sur des personnages qui jouent au final un rôle mineur (comme le Dr Claire Giuliani). On prend plaisir à faire connaissance avec Martin et Archibald, à connaître leur passé, à comprendre leurs parcours et les hommes qu'ils sont devenus. Gabrielle est également un personnage intéressant, bien que l'essentiel ne nous soit révélé qu'assez tard, pour maintenir une petite part de mystère jusqu'à la fin.

Les chapitres sont courts et alternent les points de vue des différents protagonistes. Chaque chapitre est découpé, en fonction des lieux où se déroulent les événements et des personnages concernés. L'histoire dans son ensemble est attrayante. le dénouement est quelque peu prévisible, mais nous réserve quand même quelques surprises. La plume de l'auteur est toujours aussi plaisante, bien qu'un peu hachée par moments.

Globalement, j'ai passé un bon moment. Pas transcendant, pas le meilleur que j'ai lu jusqu'à maintenant, mais agréable et bien écrit.

Un thriller romantique sans prise de tête.
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Que serais-je sans toi ?

Elle a pris de ses petites mains la boite à crayons, qu'elle a étalés sur le parquet chêne de l'appartement, puis elle s'est tournée vers ma grosse voix toute douce qui lui demandais de tout bien ramasser avant que je ne me fâche bien colère, alors de son sourire de petite coquinette, elle n'a rien fait du tout, du coup je me suis levé dans un excès d'éducation punitive près à lui faire quelques bisous parce que elle est trop mimi d'amour quand elle fait des conneries, mais c'était sans compter sur ce petit personnage en plastique qui se planta gentiment dans le talon de mon putain de pied gauche m'invitant à gueuler ma douleur dans tout l'appartement…

- Bobo papa, bobo papa
- Ah putain de bordel de merde, tu fais chier...

Direction la salle de bain pour désinfecter ma blessure et me coller un pansement… retour sur le canapé, ça me lance, ça brule, je serre les dents, et voilà qu'elle recommence à balancer sa boite à crayons…

« Oulalala, allez hop au lit sans câlins, t'es pas une gentille petite fille, tant pis… »

Alors je ne suis pas un adepte de la claque dans la gueule ou de la fessée, par contre je punis, au coin ou au lit et quand elle commence à bouder, j'adore sa tronche de boudeuse, toute vexée… bien sur au bout de deux minutes je craque et je m'en vais lui expliquer la vie entre deux gros bisous.

Du coup aujourd'hui je boite, impossible de poser mon talon par terre, ça me colle des fourmis dans le pied et c'est la merde…

Mais revenons-en au sujet : Que serais-je sans toi ?

Voilà une question qu'il faudrait tous se poser à un moment ou un autre, souvent on se construit un à deux, ensemble bite dans la bouche et c'est le début d'une grande histoire qui commence, ou main dans la main pour les plus romantiques d'entre vous, bouquets de Mauboussin sauvage, petits mots tout doux, verre de vin rouge et main dans la culotte… c'est l'amour qui pointe le bout de son ivresse, on se laisse bercer par la passion, sans trop se poser de questions existentielles sur :

« qui fait la vaisselle ce soir ? »

On s'apprivoise, on apprends à se connaitre, on grandit, et puis le temps murit dans l'oubli de cette vie pleine de rebondissements, mais un jour ou l'autre tu te poseras cette question persuadé d'en connaitre la réponse :

Rien queue dalle, je ne serais plus que le reflet d'un gâchis qui se joue à deux…

Alors tu flippes ta race de finir comme ton père, redevenu un enfant par la force de l'alcool à volonté dans la joie de cet amour propre qui t'a abandonné la volonté de relever ta bite pour conquérir à nouveau cette confiance en toi désertée depuis trop longtemps…

Du coup, faut se bouger le cul pour retrouver cette infime envie bandante de continuer à faire de ta vie un truc cool, redonner un peu de sens à ce qui n'en a plus, redécouvrir les joies solitaires, commencer à mater les petits culs qui se dressent devant cette mou boudeuse qui t'empêche de regarder ses jolies yeux pleins d'envie, tu n'oses plus, tu ne sais plus comment sourire , comment être intéressant, comment rebondir sur cette paire de seins qui te fantasme l'entre jambe… mais déjà t'y penses, alors tu débouches la bouteille de coca sans alcool.

et ce soir c'est toi qui fais la vaisselle…

A plus les copains
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Alors que dire de ce nouveau livre de Musso. A préciser, j'ai lu les 5 livres déjà parus de l'auteur. Je les avais tous bien aimés, un peu moins "je reviens te chercher", mais globalement j'avais toujours pris du plaisir à les lire. J'ai encore pris plaisir à lire "que serais je sans toi ?". J'avoue que le titre est complétement niais, heuresement que je connaissais déjà l'auteur sinon, je ne pense pas que j'aurais lu ce livre. C'est dans le même style que "et après", "parce que je t'aime" ou "je reviens te chercher", mais là c'est à la limite du ridicule. Enfin, passons le titre. J'ai bien aimé ce livre, enfin j'ai bien aimé sauf la troisième partie (enfin, ce n'est pas que j'ai pas aimé, je vous expliquerai plus tard ^^). Pourquoi j'ai aimé les deux premières?? Car il y a dans ces 2 premières parties, beaucoup plus de recherche au niveau des personnages, les personnages commencent à avoir leur caractère. Dès les premières pages, on entre dans une histoire d'amour, un peu "cliché", mais on y entre c'est à dire que la manière dont écrit Musso nous aide vraiment à entrer dans cette histoire, certes pas très originale, mais belle. J'ai beaucoup aimé toutes les références ("culturelles")auxquelles faisait allusion Musso, même si on ne se reconnait pas forcément dans les personnages, on se réconnait dans l'époque, les lieux (pour ceux qui habitent en Ile de France), lorsque l'histoire se passait à Paris, Musso était tellement précis dans ses descriptions que moi j'y étais à Paris avec Martin. Ensuite, j'ai trouvé de très beaux passages, je trouve que Musso montre plus son style littéraire, à certains passages, dans ce livre. Il utilise des champs lexicaux, pour exprimer des sentiments ou des moments et ça rend bien. Puis, il y a l'arrière plan, les vols de tableau, une enquête, c'est sympa même j'adore (j'adore le genre policier) mais l'enquête qu'on ne peut pas vraiment appelé enquête (car ce n'est pas très consistant), n'est qu'un arrière plan,. On arrive à la troisième partie, et plus d'enquête, on se retrouve dans "la zone des départs", "la vie après la mort",... le thème préféré de Musso. Et là, j'étais un peu déçu, j'en ai assez de ce thème traité par Musso, il n'y apporte plus rien. le début du livre était prometeur, je m'attendais à mieux. Déçue !! Malgrès une belle écriture, le suspens n'est plus là. Encore ce serait le premier livre que je lisais de Musso, j'apprécierais la légéreté et l'originalité avec laquelle il aborde ce thème mais là, rien. Pas (plus) d'émotion, surprise, pas de l'ennui mais de l'indifférence.
En conclusion, je ne vous conseille pas mais je ne vous déconseille pas non plus ce livre. Faites vous votre opinion.
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Un flic qui s'est juré de mettre fin aux exploits d'un Arsène Lupin spécialisé dans le vol d'œuvres d'art et qui ignore qu'il a un point en commun avec celui qu'il poursuit sans relâche : une femme. En effet, l'amour de jeunesse qu'il n'a pas réussi à oublier vraiment n'est autre que la fille de ce gentleman cambrioleur. Et si cette chasse à l'homme n'était pas une affaire de hasard ?

A chaque fois que j'ouvre un roman de Guillaume Musso, les premiers chapitres (en plus du titre plutôt ringard pour celui-ci) me font en général penser que je me suis fourvoyée tant il m'apparait parfois comme le digne successeur, version moderne, de ceux qui ont fait les beaux jours d'une certaine édition spécialisée dans les bluettes sentimentales. Et puis... la petite touche de surnaturel qu'il ajoute souvent à son intrigue fait que la magie opère. Certes, ce n'est pas transcendant mais voilà, je suis obligée de dire que cette banale histoire de "Je t'aime, moi non plus" qui était rapidement partie pour me taper sur le système m'a séduite grâce à un petit voyage dans un monde parallèle plutôt inattendu. Ce n'est cependant pas, d'après moi, le roman le plus travaillé de l'auteur et ce n'est pas avec lui que les détracteurs de Musso changeront d'avis. Mais le style toujours aussi limpide fait que cela reste une lecture agréable à laquelle je donne un 13/20. A réserver aux fans.
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Lecture moyennement satisfaisante pour ma part.

Ce qui ne m'a pas plu :
L'écriture est inégale : certains passages semblent sans âme, inhabités. Je suis restée passive, simple spectatrice durant une bonne partie du roman. Par ailleurs, on s'attend clairement aux événements qui se déroulent au fil des pages.

Ce qui m'a davantage plu :
A d'autres moments, des choses tellement vraies sont énoncés simplement et naturellement. L'auteur retombe sur ses pattes car malgré les passages décevants, il y a forcément un moment où je me dis : ok, c'est pas si mal.

L'intrigue, en elle-même, est relativement sympathique, avec moults rebondissements. Par le biais de cette histoire, l'auteur nous renvoie à notre propre expérience. Quand on s'y attarde un peu, les citations en début de chapitre donnent à réfléchir.

Un suspens mieux ménagé et moins de chapitres « creux » n'auraient pas fait de mal et j'aurai pu frôler le coup de coeur. Après, il n'y a pas que des coups de coeur dans la vie me direz-vous… une lecture reposante, sans trop de réflexion, c'est bien aussi !

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C'est le premier Musso que je lis. Et oui ! ça fait un moment que je me disais qu'il allait falloir que j'en lise un, histoire de voir pourquoi cette hystérie collective et ces ventes au sommet à chaque sortie…
j'ai choisi celui là un peu au hasard… bon le début était un peu comme je craignais… un peu à l'eau de rose… et puis étonnement, la suite se présentait plutôt comme un polar, pas désagréable à lire… j'étais donc assez contente… pas du grand grand mais agréable… et puis il y a eu ce passage… tellement nul ! Puant, à l'eau de rose… « elle… lui… eux… » Cucu au possible… puis reprise d'un niveau correct avec une fin… bah happy end quand même et une vision du coma, bien particulière à monsieur Musso…
Conclusion ? Contente d'en avoir lu un… mais je ne pense pas que je recommencerai ! Ceci dit, pas désagréable à lire… un livre de plage…

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J'ai eu un peu de mal a me mettre dans l'histoire au début. Il a fallu que j'arrive a une bonne moitié pour me donner envie de connaitre la fin.
La fin d'ailleurs est un peu trop irréelle pour moi. Une vie après la mort ? Je ne sais pas. Pas comme ça en tout cas. Mais c'est une façon originale et agréable de la représenter.
L'histoire est bien écrite et bien construite, à la fin tout s'explique de façon claire et précise ! Il y a des rebondissements tout le long et la fin n'est pas entièrement prévisible.
Encore une belle histoire d'amour a la MUSSO.
Ce qui m'a le plus dérangé, c'est que les personnages font des choix de façon simple et naturel (en sacrifiant des vies parfois) alors que moi ça me déchirai le coeur ! Je n'ai pas réussi a m'identifier aux personnages ni a m'attacher vraiment a eux. Dommage !
Des passages drôles et des répliques sympa tout de même.
Lien : https://lemondedecelinecmn.w..
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Nous rencontrons les deux protagonistes en 1995 alors qu'ils ont la vingtaine à peine. Ils vont vivre leur 1er amour, dix jours de pur bonheur, dix jours qui changeront tout...

Gabrielle : jeune femme de 20 ans, étudiante américaine, Martin dira d'elle « chez toi les 23 premières images sont lumineuses et radieuses, mais de la 24eme émane une vraie tristesse qui contraste avec la lumière que tu portes en toi. »

Martin Beaumont : il a 21 ans, étudiant français aux USA pour les vacances il sera cet été là et pour le reste de sa vie le seul ayant su lire en Gabrielle, cet été là changera pour toujours celui qu'il était et celui qu'il sera.

Un rdv manqué le 23 décembre 1995 marquera la fin de leur relation.

En 2010 :

Gabrielle : elle possède son propre hydravion et fait visité la baie de San Francisco aux touristes. Elle enchaîne les histoires amoureuses foireuses, ne parvient pas franchement à être heureuse il lui manque une pièce de son histoire et le déclic pour croire en elle.

Martin : il est devenu flic à Paris travaillant à l'OCBC (section chargé de retrouver les oeuvres d'art volées). Dans sa vie rien ne compte à part son boulot qu'il aime faire en solo, Nico une prostituée slave à qui il a fait découvrir autre chose que la rue et avec qui il est devenu ami et une petite fille orpheline dont il avait sauvé la vie à sa venue au monde et dont il continue d'être le protecteur.

Ey puis entre les deux il y a Archibald McLean : voleur de renom, cela fait 25 ans qu'il vol des oeuvres d'art de manière magistrale. Toutes les polices du monde sont à sa poursuite, Martin en tête. Mais Archie n'est pas que ça, il a lui aussi un passé...

Comme dans son roman La fille de papier, on découvre que Guillaume Musso aime jouer avec la typographie de ses romans. Les textos sont présentés comme tirés d'un iPhone, les notes du personnage sont écrites de façon manuscrite... Je trouve que cela permet de donner du peps à la lecture, un côté inattendu et surprenant. de la même manière en début de chaque chapitre on retrouve une citation.

Guillaume Musso réussi à me faire apprécier un récit contemporain. Je m'explique : dans les romans de Guillaume Musso on trouve de nombreuses références historiques au temps du récit. On nous parle de Sarkozy, Bush, d'iPod, de Blackberry, de Jerry Bruckheimer (producteur des Experts, de FBI portés disparus, Cold Case...) Malgré tout j'arrive à voyager, partir et rêver. Paris n'est pas mon Paris mais un monde parallèle où vivent les personnages...
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Un jeune français parti au USA quelques mois avant ses études. Il tombe amoureux d'une jeune femme.
La vie les sépare.
Désespéré, il entre dans la fonction publique.
Quelques années plus tard, leurs chemins se croisent à nouveaux.
On vit alors une aventure d'Arsène Lupin qui se finit dans la gare de King-cross redécorée en Aéroport JFK pour l'occasion et avec Arsène qui prend la place de Dumbledore. Bon je caricature un peu mais rien que pour ces petits clin d'oeil à des succès littéraires différents, j'ai aimé ce livre.
Il montre aussi qu'on a toujours le choix, y compris celui de ne pas choisir.
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Guillaume Musso... soupir... le héros de tant de mes nuits blanches...
Lien : http://les-fantasmes-de-cami..
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